Sarkozy, Valls et la Place Beauvau

Blog " Secret Police " : Interview d' Alain Bauer


http://www.marianne2.fr/fredericploquin/

Un extrait (pas un résumé):

Le quinquennat qui s’achève a-t-il laissé la gendarmerie sur la touche, comme le considèrent certains gendarmes ?

Il y a toujours un problème avec les symboles. La gendarmerie n’a pas eu de chance entre de très bons directeurs et de beaucoup moins bons. Elle s’est laissée un peu enfumée par la symbolique et s’est trompée en réclamant à sa tête un gendarme. Du coup, elle est en situation de résistance ou d’opposition, qu’il s’agisse de la protection du président de la république ou de la mise en commun des moyens. Aucune des grandes réformes qui ont touché la gendarmerie n’est cependant opposable au bon sens dans une situation où les finances publiques ne vont pas très bien.

Un conseil au nouveau président de la république en matière de protection ? Doit-il rendre aux gendarmes les responsabilités que Nicolas Sarkozy leur a retirées ?

On peut se souvenir des gendarmes de l’Elysée et d’autres épisodes malheureux. La qualité et la compétence ne sont pas une affaire d’uniforme. Il faut que le président de la république prenne quelqu’un en qui il ait confiance et le charge d’assurer une sécurité allégée, mais efficace, parce que les risques sont là. L’important c’est le pragmatisme et les meilleurs sont les bienvenus.

Constat intéressant dont certains feraient bien de s'inspirer.

"La RGPP est plus un outil d’éradication comptable que d'optimisation", je suis parfaitement d'accord.

Avant d'accorder, de diminuer des crédits ou des effectifs dans certains ministères, il serait peut être bon d'y jeter un oeil "comptable" et de vérifier de façon impartiale la nécessité absolue.

D'autre part, il serait bon que les "responsables" de ces administrations soient de bons "chefs" et ne sacrifient pas leurs personnels au dépend d'un service public optimum.

Concernant la Gendarmerie, une sérieuse remise en cause serait nécessaire :
refonte de la répartition des unités (terrain et administration),
retour de la proximité (et pas seulement vis à vis du public mais surtout envers les personnels),
remise à plat de l'utilisation de la statistique (qui est devenue la priorité absolue dans nos brigades),
réévaluatiuon des service sur le terrain, retour des personnels à l'essence même de ce qui est le service de la Gendarmerie (je pense là à tous ces militaires qui n'ont plus vu le terrain depuis des lustres alors qu'aujourd'hui nous avons des services administratifs)

En fait, ayons des chefs qui soient des chefs et non pas des coursiers de la promotion, des chefs qui se rappellent le Code de la Défense par lequel ils ont comme premier devoir de défendre leurs personnels avant de défendre leur carrière.

De cette manière, les soucis de terrain seraient règlés et G&C n'aurait peut être pas lieu d'être.

Et pourquoi pas Monsieur BAUER directeur de la Gendarmerie, je pense qu'il connaît très bien le sujet.

Si nous nous étions réjouis de la nomination de l' un des notres à la tête de la Gendarmerie, force est de constater qu' il en est ressorti une grande désillusion.

Ceux qui ont pour mission première de défendre les personnels, ne défendent que leurs propres intérêt, leur carrière.

Alors OUI pour la nomination d' un civil à la tête de la Gendarmerie, Monsieur BAUER pourquoi pas ou, quelqu' un de sa trempe.

Je me CONTREFOUS de savoir si mon Directeur Général est un civil, un militaire ou un dauphin...

Tout ce que je souhaite, Monsieur Bauer, et vous l'avez souligné, ce sont des gens compétents, non obsédés par leurs galons et leurs "petits" intérêts aux postes clés!

si c'est trop demander, alors c'est profondément dommage...

Mettre un expert comptable au budget de la gendarmerie, qui n'a d'attache ni avec les politiques ni avec les généraux, qui aurait pour mission de redistribuer "E-QUI-TA-BLE-MENT" notre budget entre la stratosphère et la bout du plancher serait à mon avis un progrès incroyable déjà!!!!

Enfin, on peut toujours réver... de changement!

cti 41 a écrit:

Et pourquoi pas Monsieur BAUER directeur de la Gendarmerie, je pense qu'il connaît très bien le sujet.

C'est de l'humour ?

Quelques rappels :
http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2011/03/15/Criminologie-en-France-%3A-presque-tout-le-monde-a-compris-d%C3%A9sormais-de-quoi-il-s-agit
http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?category/Controverses

Et le plus frappant : http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2012/04/15/Criminologie-en-France-la-bande-a-Bauer-veut-s-installer-en-famille-au-cnam

La compétence ne se décrète pas...

NETHEM a écrit:

Concernant la Gendarmerie, une sérieuse remise en cause serait nécessaire :
refonte de la répartition des unités (terrain et administration),
retour de la proximité (et pas seulement vis à vis du public mais surtout envers les personnels),
remise à plat de l'utilisation de la statistique (qui est devenue la priorité absolue dans nos brigades),
réévaluatiuon des service sur le terrain, retour des personnels à l'essence même de ce qui est le service de la Gendarmerie (je pense là à tous ces militaires qui n'ont plus vu le terrain depuis des lustres alors qu'aujourd'hui nous avons des services administratifs)

Petite erreur de conjugaison, une sérieuse remise en cause EST nécessaire [u]

Des effectifs, il faut des effectifs. Quelques 1050 communautés de brigade et 630 brigade territoriales autonomes. Ne serais-ce que rajouter 1 à 2 personnels par unité, soulagerait bien du monde, car la base est au taquet, la pression permanente, seule compte les stats.........

L'idiot utile a écrit:

Je me CONTREFOUS de savoir si mon Directeur Général est un civil, un militaire ou un dauphin...

De toute façon, il y aura toujours un "flippeur" à ce poste...

Bah, écoute, mon petit reptile, les dauphins sont des mammifères sociaux, aimant vivre avec les leurs et sont très intelligents...

Et quand je vois le genre de "mammifères" qui me commande, je me dit que parfois, je préfèrerais croiser davantage de cétacés dans les étages à mort!

Dans l'ensemble, d'accord avec toi.
J'en aurai bien vu un qui avait les c... accrochés (et c'étaient les siennes), combien même certains (surtout les flemmards) n'auraient pas aimé. Mais, il est parti, lui aussi déçu de ceux qui avaient plus d'étoiles que lui.

Dans ce cas Vicking,

pourquoi pas un Général se trouvant en deuxième section ?

Ca n'a rien d'impossible techniquement, en fait. Mais, avec lui, faudra mettre un couvre chef! Je crois que le calot se généralisera (lui aussi).

le jour où vous verrez qu'un étoilé est l'un des votres, pensez à me téléphoner.

d'accord avec Roger. moi je suis pour un civil à notre tête.
mange du grain

.... un bon civil bien ouvert sur la société et son évolution,capable de comprendre que l'on peut être militaire, conscient de ses devoirs et responsabilités et apte à s'exprimer librement ....
Je pense qu'un général issu du sérail n'en sera jamais capable ... quel qu'il soit .... autrement, il se serait déjà fait remarquer.

Je viens de vous lire...


Moi j'en vois bien un ...étoilé à la tête de la maison....

je crois que c'est le seul à venir manger, plateau à la main, au mess de M.A. (pas dans les petits salons...)

Il était, il est et sera encore, très certainement proche de ses hommes !

qui suis je ??.....

Maintenant....c'est encore et toujours mon humble avis !

@+

oliv

Olivier RICOUARD a écrit:

Je viens de vous lire...


Moi j'en vois bien un ...étoilé à la tête de la maison....

je crois que c'est le seul à venir manger, plateau à la main, au mess de M.A. (pas dans les petits salons...)

Il était, il est et sera encore, très certainement proche de ses hommes !

qui suis je ??.....

Maintenant....c'est encore et toujours mon humble avis !

@+

oliv

Général d'optique
car, au royaume des borgnes, les aveugles sont rois.

Bonsoir,
Des généraux compétents et plus "gendarme" que militaire, aujourd'hui, il y en a. Tant qu'ils sont éloignés du "machin" parisien, ils sont à même de montrer leurs qualités mais une fois pris dans le mécanisme de cour...

Le problème de la direction de la gendarmerie, c'est un problème de bien-pensance.
La première des révolutions nécessaires, c'est de libérer la liberté d'expression dans les couloirs de la D.G., de faire admettre qu'une idée pertinente ou une innovation puissent être le fruit de l'esprit d'un subalterne et avoir pour but d'améliorer le service de la gendarmerie et non essentiellement de mettre en valeur le chef.
La deuxième révolution, c'est de mettre comme premier critère de la notation des chefs, à tous niveaux, la prise en compte de la qualité de vie et du bien-être de leurs subordonnés.
La troisième, de remettre la plupart des services à leur juste place, c'est-à-dire le soutien des unités et notamment, de concevoir le système informatique et les statistiques comme un outil au profit des unités et non comme une charge supplémentaire.