Gendarmes Et Citoyens
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Créé le 1er avril 2007
 
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 Interventions en psychiatrie: votre feed-back

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Komugi chan
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MessageSujet: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 1 Oct 2011 - 16:03

Le journal Mediapart publie le 30 septembre un article d'Yves Gigou: "Psychiatrie, les dérapages se succèdent" : http://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/300911/psychiatrie-les-derapages-se-succedent

Comme il a été reproduit sur d'autres sites, je le copie ci-dessous.

Je souhaiterais avoir ici votre point de vue sur votre expérience actuelle avec les malades mentaux dans le cadre de la nouvelle législation, en comparaison avec ce qu'il en était auparavant, savoir si vous intervenez fréquemment dans ce cadre, si vous avez reçu une formation ou des recommandations à ce sujet, si cette situation vous pose problème et pourquoi, et ce que vous pensez globalement.

Merci pour vos feed-backs.

________________________

Psychiatrie: les dérapages se succèdent

30 Septembre 2011 Par Yves Gigou

Les dérapages se succèdent depuis le 1er août, date de l'application sur les soins sans consentement en psychiatrie. Je propose au débat cet article de 2 amis, je dis bien au débat, à vous lire.

Loi du 5 juillet : entre criminalisation des patients et refus de soins

Les dérapages se succèdent depuis le 1er août, date de l'application sur les soins sans consentement en psychiatrie.

Opérations de police pour forcer des malades à se rendre à l'hôpital, ou au contraire, refus d'hospitalisation pour des personnes en très grande difficulté. C'est un système totalement emballé et absurde qui semble s'activer, au détriment des patients.

Une mère appelle à l'aide le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire suite à l'opération de "police médicale" que sa fille schizophrène a subie. Cette jeune femme de 27 ans, sous le coup d'une obligation de soins, a prévenu l'hôpital qu'elle se rendrait depuis la gare, accompagnée de sa soeur, pour y faire une injection retard. A son arrivée à la gare, le train avait été bloqué par une équipe de 10 personnes dont des policiers, infirmiers, ambulanciers afin de l'emmener de force à l'hôpital. La mère de la jeune femme ne conteste pas la nécessité d'une hospitalisation pour sa fille, mais ne peut accepter la méthode employée, totalement démesurée et traumatisante pour celle-ci. Elle compte porter plainte.

A Lyon, il est rapporté qu'une rue a été bloquée par un nombre impressionnant de policiers casqués pour "chercher" un patient qui ne voulait pas ouvrir sa porte.

A Marseille, Serge Partouche, un autiste de 48 ans est mort mercredi 21 septembre, à plat ventre, le visage en sang, menotté par 3 policiers dont l'un à genoux sur son dos. Les forces de l'ordre avaient été appelées par une voisine en conflit avec les parents. Serge n'avait jamais été violent ni menaçant.

A l'opposé, le 14 septembre, une mère de famille a perdu son fils qui s'est jeté sous un camion. Une demande d'hospitalisation en clinique lui avait été refusée quelques jours auparavant au service des urgences . Le motif donné par le CISS (Collectif Interassociatif Sur la Santé) : les dépressifs n'ont pas le choix de leur hôpital. Le jeune homme, demandeur d'une prise en charge en clinique ne voulait pas retourner à l'hôpital mais avait accepté de repartir avec des médicaments. Aucune ordonnance n'a été fournie par le médecin des urgences.

Ces drames et dérives policières à l'égard des malades posent des questions graves sur le secteur psychiatrique. Est-il encore en mesure de répondre à ses engagements déontologiques, et au delà, peut-il continuer à prétendre au soin, venir en aide aux personnes en souffrance psychique ?

Si la loi sur les soins sans consentement continue de criminaliser les malades comme elle a déjà commencé à le faire, il semble que la réponse soit non.

H.P et J.B.P
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patoche315
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 1 Oct 2011 - 21:43

Bon post ! Effectivement le secteur Psy je pense se démonte depuis quelques années maintenant comme le reste du milieu santé d'ailleurs maintenant je pense (médicalement parlant) que de tels procédés va enfermer un peu plus les patients dans leur pathologie !
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 2 Oct 2011 - 9:27

"Ces drames et dérives policières à l'égard des malades"

Elle est bien bonne celle la............. Si des structures étaient faites entre les HP et les UMD, il y aurait moins de "dérives policières".
J'ai quelques schyzo par chez moi qui foutent la trouille à leurs voisins. Comment faut-il procéder à mon échelon???Le gars peut être docile comme il peut nous attendre avec une hache. En fonction des pathologies les réactions sont différentes.
Nos collègues lors de ces dramatiques interventions ont préféré employer la manière forte plutôt que de se prendre un mauvais coup.... alors il faut arrêter de rejeter la faute sur les autres et détourner le problème.
En résumé le gars qui pète un plomb fait 3 jours d'HP, ressort et doit suivre un traitement (si il a envie) mais rien est fait pour protéger les citoyens.
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patoche315
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 2 Oct 2011 - 9:37

Ce que tu dis est vrai cougar : 3 jours apres ils sont dehors ! Comme dans tous les problèmes de notre société en ce jour la solution est dans le nerf de la guerre : Les soussous ....Il y a des problèmes ou sans tomber dans l'infini on ne doit regarder à la dépense qu'en dernier lieu on regarde un peu trop à la dépense ( santé, sécurité et tant d'autres) dans certains cas mais dans d'autres on jette l'argent sans retenues aucunes !
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Komugi chan
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 2 Oct 2011 - 14:41

cougar89 a écrit:
"Ces drames et dérives policières à l'égard des malades"

Elle est bien bonne celle la............. Si des structures étaient faites entre les HP et les UMD, il y aurait moins de "dérives policières".
J'ai quelques schyzo par chez moi qui foutent la trouille à leurs voisins. Comment faut-il procéder à mon échelon???Le gars peut être docile comme il peut nous attendre avec une hache. En fonction des pathologies les réactions sont différentes.
Nos collègues lors de ces dramatiques interventions ont préféré employer la manière forte plutôt que de se prendre un mauvais coup.... alors il faut arrêter de rejeter la faute sur les autres et détourner le problème.
En résumé le gars qui pète un plomb fait 3 jours d'HP, ressort et doit suivre un traitement (si il a envie) mais rien est fait pour protéger les citoyens.


Bonjour cougar89,

Merci pour les éléments que tu donnes.

Une précision : je n'ai pas lancé ce sujet pour engendrer une polémique entre "les dérives policières" d'un côté et "les bons psy" de l'autre, mais pour qu'on puisse voir ensemble ce qui se passe là, sans raisonner en termes de faute, ce qui me paraîtrait absurde dans la mesure où nous sommes devant un état de fait qui nous est imposé aux uns comme aux autres .

Cet article émane d'un infirmier cadre en psy, je ne dis pas qu'il a "raison". Il est seulement représentatif de la réaction des gens qui travaillent en psy actuellement.

Ce qui m'intéresse ici, c'est ce sont les faits dont tu parles, et les problèmes pratiques que ça pose.

Ce qui me frappe dans cet article c'est que dans les cas des malades cités dans cet article, pour lesquels la police est intervenue :

- forcer des malades à se rendre à l'hôpital

- refus d'hospitalisation pour des personnes en très grande difficulté,

- un patient qui ne voulait pas ouvrir sa porte

- etc.

sont en réalité des situations banales, non dramatiques au départ, du ressort de l'équipe de secteur, qui est censée suivre les patients chez eux, et faire ce qu'il faut pour résoudre les problèmes qu'ils posent au moment où ils se posent.

Idem pour les cas que tu cites: normalement, des infirmiers de secteurs devraient suivre les schizos dans ton coin, avec un médecin, une assistante sociale, une psychologue, etc., aller les voir régulièrement et passer du temps avec eux pour voir comment ils vont, et les hospitaliser eux-mêmes quand ils constatent que leur comportement n'est pas compatible avec la vie sociale extérieure.

En quinze ans, jusqu'aux années quatre-vingt dix, j'ai vu peu d'interventions de la police: une fois la gendarmerie, pour un type (pas un schizo) enfermé chez lui avec un flingue qui menaçait de descendre sa famille et de se tuer ensuite. Quand on est arrivés (à deux: le surveillant chef et moi), les gendarmes avaient fait tout le boulot au niveau relationnel, nous avons parlé tranquillement au gars à travers la porte, nous sommes présentés, et il a ouvert et nous a suivis sans rouspétance.

Une autre fois pour le mari d'une patiente qui voulait la récupérer de force et disait avoir un pétard dans sa voiture : l'arrivée de la police a tout arrêté: il n'avait pas de flingue en réalité.

Une autre fois, pour un type qui avait tué des gens dans son village.

Un autre qui voulait jouer au loto sans avoir compris comment ça fonctionnait, et qui avait tout cassé dans le café sous prétexte qu'on ne lui donnait pas illico l'argent qu'il croyait avoir gagné.king

Quelques alcooliques complètement pétés, quelques toxicos.

Quelques personnes âgées fugueuses et désorientées...

Une fois une vérification d'identité sur la voie publique d'un patient sous neuroleptiques qui n'avait pas pris ses correcteurs: sa langue pendait, ses yeux plafonnaient, et il était incapable de répondre aux questions qu'on lui posait autrement que par "The the the" avec sa langue pendante. Les policiers ont cru qu'il se moquait d'eux, se sont fâchés, et l'ont ramené à l'hosteau, où des infirmiers ont dissipé le malentendu en leur expliquant ce qu'il lui arrivait.

Et en cherchant bien, le vol de la gerbe du monument au mort par un ancien combattant en phase maniaque, qui l'avait rapportée, tout excité et fier comme Artaban.drunken

Donc les interventions de la police ou de la gendarmerie relativement rares, et parfois dans des contextes cocasses non dangereux. Des relations sympa avec les infirmiers, et adaptées avec les patients.

Depuis les années 2000, il y a moins en moins de gens formés, et des équipes qui ignorent tout des pathologies des gens auxquels ils ont affaire, et de la façon de se comporter avec eux => on les laisse barjoter dans leur coin sans aller les voir parce qu'on a les jetons et qu'on ne sait pas comment les prendre, et quand ils lèvent le petit doigt, on pose un "diagnostic infirmier" sous-entendant une dangerosité ("paranoïaque"), et on appelle la maréchaussée pour l'évacuer à l'HP manu militari. Quitte à ce qu'à l'arrivée du dangereux à l'hôpital, le médecin qui l'accueille infirme le "diagnostic infirmier" au bénéfice d'un autre ("dépressif") ainsi que la notion de dangerosité, et renvoie le mec chez lui. Il n'y a plus de psychiatre formé, plus de suivi psychologique décent par une équipe médicale digne de ce nom. Quelle crédibilité peut-on avoir ensuite auprès des forces de l'ordre ?

Donc quand tu dis
Citation :
alors il faut arrêter de rejeter la faute sur les autres et détourner le problème.


je plussois à grandes enjambées.


cougar89 a écrit:
Comment faut-il procéder à mon échelon???Le gars peut être docile comme il peut nous attendre avec une hache.


A ton échelon, je ne sais pas comment se passe ton travail, mais comme ça d'emblée, il me semble que dans cette situation, je conditionnerais mon intervention à celle d'un homme de l'art, et je mettrais le directeur administratif de la psy devant ses responsabilités. Chacun son boulot. S'il n'est pas capables de faire le sien, qu'il attend que vous le fassiez à sa place et qu'il est incapable de te dégoter un psy compétent capable d'affronter la situation et de la régler, parce que son boulot au psy, c'est avant tout de régler ce genre de situation, je suppose que vous êtes en droit de dégager par écrit votre responsabilité face à ce genre de mission qui n'est pas de votre ressort.

Imaginons que demain un gouvernement décide de remplacer la police par des psy, et qu'au lieu de faire campagne sur la sécurité, il la fasse sur la "santé mentale" en présentant tous les délinquants comme des malades mentaux. On invente une tripotée de nouveaux diagnostics et de maladies qui n'existaient pas auparavant, selon le principe de la "schizophrénie asymptomatique" qui permettait d'internet les opposants en URSS, on ferme les écoles de police et les commissariats, on met la gendarmerie à la circulation, et on les remplace par des hordes d'infirmiers armés de seringues et de camisoles de force chargés d'interner les délinquants toutes spécialités confondues.

Complètement dépassée face aux groupes mafieux, je te demanderais, à toi policier ou gendarme: "Comment faut-il procéder à mon échelon???Le gars peut être docile comme il peut nous attendre avec une bande armées de kalachnikovs". scratch Je serais bien embêtée car non formée ni armée pour le faire.

Et comme tu appartiendrais à la corporation des policiers ou gendarmes professionnels dont c'est le boulot de s'occuper des mafieux, je suppose que le plus censé serait que tu tentes de m'aider à y voir plus clair.

cougar89 a écrit:
En fonction des pathologies les réactions sont différentes.

Oui. Laisse-moi un peu de temps pour te préparer de la doc compréhensible et utilisable pratiquement.
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 2 Oct 2011 - 15:26

Ce que j'ai oublié d'ajouter, c'est que dans certains cas, "ces personnes" commettent des infractions (vol de vl, conduite sans permis, dégradations). A chaque fois on fait des procédures et à chaque fois le magistrat de permanence classe la procédure car l'individu "n'est pas responsable de ses actes".
Je conçois que la personne qui commet ces actes ne sait pas que c'est mal mais que dire face aux victimes????
Elles me répondent:" Donc il peut continuer ce qu'il fait...........On reviendra vous revoir la semaine prochaine pour une nouvelle plainte sauf si il s'en est pris à nous d'ici là!!!!!
Quand elles quittent la brigade j'ai l'impression qu'elles n'ont plus confiance en nous car nous étions leur dernière solution à leurs problèmes.

@ komugi chan

C'est vrai que c'est une question d'argent, on en donne à ceux qui ne veulent pas s'en sortir et on délaisse les malades.....
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Komugi chan
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 2 Oct 2011 - 16:56

cougar89 a écrit:
Ce que j'ai oublié d'ajouter, c'est que dans certains cas, "ces personnes" commettent des infractions (vol de vl, conduite sans permis, dégradations). A chaque fois on fait des procédures et à chaque fois le magistrat de permanence classe la procédure car l'individu "n'est pas responsable de ses actes".
Je conçois que la personne qui commet ces actes ne sait pas que c'est mal mais que dire face aux victimes????
Elles me répondent:" Donc il peut continuer ce qu'il fait...........On reviendra vous revoir la semaine prochaine pour une nouvelle plainte sauf si il s'en est pris à nous d'ici là!!!!!
Quand elles quittent la brigade j'ai l'impression qu'elles n'ont plus confiance en nous car nous étions leur dernière solution à leurs problèmes.

@ komugi chan

C'est vrai que c'est une question d'argent, on en donne à ceux qui ne veulent pas s'en sortir et on délaisse les malades.....

Dans les cas où des malades commettent des délits, alors ils sont en infraction avec la loi, donc là votre intervention a du sens. Vous faites votre boulot, si le magistrat classe la procédure, c'est à lui que les victimes doivent s'adresser, pas venir vous reprocher à vous qu'il ne fasse pas son boulot, parce que ce n'est pas de votre ressort.

Ce n'est pas la même chose que quelqu'un qui ne veut pas se rendre à l'hôpital, comme dans l'article d'Yves Gigou.

Ceci dit, je pense que le degré d'irresponsabilité varie avec les pathologies: quelqu'un qui vole un vl sait généralement très bien qu'il vole un vl. Un exemple: il y avait une cafeteria à l'hôpital où on vendait des cigarettes. Deux jeunes hospitalisés cassent le local et piquent les clopes. Le lendemain, l'hôpital appelle le commissariat pour déclarer le vol, et les deux lascars sont confrontés à la loi. Il n'y a pas de plainte, mais une bonne engueulade des policiers; ils redonnent les cigarettes, et remboursent les paquets manquants. Ils savent très bien ce qu'ils font, et si on les traite comme des irresponsables, alors on les installe dans cette irresponsabilité, elle est de notre fait, pas du leur.

Maintenant tu prends un délirant qui agresse une personne parce qu'il a entendu une voix qui lui commandait de le faire. Là, une sanction ne sert à rien, ce qu'il faut, c'est arrêter le délire, le retirer de la circulation le temps qu'il se calme. Une fois qu'il ne délire plus, il n'y a plus de problème.

Si c'est quelqu'un d'impulsif qui agresse parce qu'il ne sait pas contrôler ses émotions, l'équipe soignante doit lui apprendre à le faire, à prendre conscience de ce qu'il fait, ça demande du temps, un projet de soin, parfois une prise en charge familiale, un suivi régulier, et un accompagnement psy. Sinon, si tu punis seulement l'intéressé, ou que tu l'assommes avec des médocs, tant qu'il ne saura pas se maîtriser, ça continuera. Mais si les psy font bien leur boulot, le gars peut généralement apprendre à se comporter correctement, il cessera d'agresser les gens et pourra mener une vie normale.
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excelsior
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 2 Oct 2011 - 18:12

A une certazine époque , notre BT se trouvait en ZPE , a ôté d'un hop psy..

A chaque fois qu'un malade se faisait la malle , c'est nous qui devions lui courrir après , le Ciat était souvent " trop occupé "....

Lorsqu'on les trouvait deux possibilité , le gars était calme , on lui baratinait un peu , et il montait avec nous dans l'estafeztte ( j'ai bien dit estafette donc ça remonte un peu )...

deuxièème possibilité , le gars était nerveux ou ne voulait pas venir , on employait la fermeté ( j'ai bien dit la fermeté pas la manière forte ) ce qui faisait que bien souvent on prenait une ou deux baffes et on était obligés ne ne pas faire bobo au gugusse sinon y avait plainte des psy de l'hosto...

Les pompiers n'étaient pas toujours chauds pour venir , leur boulot étant ailleurs , appeler une ambulance pour transporter le nerveux sur un brancard attaché prenait trois plombes...

bref que des problèmes que bien des jeunes gendarmes ne sont pas formés à traiter..... sans compter l'inconnue sur les réactions du " patient "..

Notre travail étant la sécurité des personnes , pas facile de trouver la bonne solution mais tant qu'il n'y avait pas de problème , tout le monde fermait les yeux et c'est la base qui était emmerdée....

quant aux inters sur des mecs ayant pété un cable chez eux pour une raison ou une autre , y avait pas photo , on y allait à plusieurs et c'était souvent " manu militari "... après direction l'hôpital ou là des medecins plus compétents que nous donnaient suite soit direction le secteur psy soit la médecine....... et à la suite quelques heures pour faire un Pv pour expliquer ce qui s'était passé et le pourquoi du comment...
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DURAIL
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MessageSujet: OU SONT LES MOYENS   Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 2 Oct 2011 - 20:00

Bonjour
Le problème des hospitalisations en psychiatrie, il est indéniable, qu'il n'y pas assez de moyens, ou plus exactement des moyens, qui sont dispersés.

Je travaillais dans les transports publics, et mon travail, me conduisait à circuler à pied sur les voies ferrées, je laisse de côte l'aspect des agressions, c'est un autre domaine.

Nous rencontrions bien souvent des sucidaires, qui s'apprètaient à se jeter sous un train.
Bien titulaire d'un BNS, et en suivant les stages de renouvellement, nous n'avions aucune information pour les problèmatiques psychiaitriques.
Il y avait le problèmes des suicidaires, des cas de personne agressives en raison de leur problèmes psychiaitriques, et aussi celui des SDF, qui se trouvaient dans des états de misère extrême, et recontraient de nombreux problèmes, qui devenaient psyschiatriques.
Pour les SDF, c'était surtout la nuit;
Je n'ai pas, que des mauvais rapports avec la police, ou la gendarmerie, mon travail me conduisait bien souvent à travailler avec eux.
Eux aussi semblaient aussi complètement démunis, faute d'instructions, et de formations précises, mais faisaient, ce qu'ils pouvaient.

Bien souvent,les gendarmes et policiers étaient aussi démunis, que moi, et ils confiaient , ces personnes à l'hopital le plus proche, et elles se retrouvaient aux urgences, mais, elles étaient mises à la porte le lendemain, bien souvent les représentants du corps médical, ne se montre pas très humain.

Pour les applications de la psychiatrie, il y aussi, les abus de l'internement administratif, lorsque l'on veut se débarasser d'une personne gênante, on fait appel à une loi d'internement d'office, à la demande du maire d'une commune, et bien souvent il se trouve toujours des médecins,( les notables locaux savent bien s'entendre) qui font le bon certificat d'internement.
D'autres cas aussi de familles, qui veulent contrôler les biens, d'un parent.
Ces deux cas restent des utilisations abusives au détriment d'autres cas plus critiques, et plus urgents, mais ces abus mobilisent , médecins, personnel, et moyens médicaux.

J'ai aussi un cas, que j'ai véçu personnellement dans ma famille, une personne assez dangereuse, qui avait menacer de faire sauter un immeuble avec une bouteille de gaz, et menacer les gendarmes avec une arme blanche, il s'est retrouvé interné une semaine en observation, et a été libéré sans être inquiété, et les faits sont couverts par son irresponsabilité.

Cet individu, c'est celui, qui a frappé ma fille, qui était sa compagne, pendant 3 ans, après la séparation, il tenté de l'agresser à plusieurs reprises, pas plus tard, que la semaine dernière, il est encore venu la menacer dans une grande surface, elle était avec sa fille âgée de 5 ans.

Ils sont séparé depuis deux ans.
Malgré les plaintes, il n'est toujours pas inquiété, devant le JAF, et et le juge pour enfants, il a reconnu d'une part, avoir tripoté ma petite fille, et avoir fait usage de violence sur ma fille pendant leur vie commune.
Nous avons rapporté la preuve des ses menaces , et agressions ultérieures.
Il a par ailleurs d'autres condamnations à son actif, dont une pour outrage et violence sur agents de la force publique, de nombreuses amendes, pour différents délits.
Il a très bien organisé son insolvabilité, il n' a jamais payé la pension alimentaire, pour laquelle, il avait été régulièrement condamné.

Là aussi, nous nous trouveons devant un cas de figure étrange, pour une personne, qui a fait un bref séjour en psychiatrie, ce qui lui a seulement permis d'échapper à des poursuites, et qui continue à être dangereux.
Mais, jusqu'à maintneant, il n'est toujours pas inquiété par la justice, ou la gendarmerie, nous sommes dans une zone couverte par la gendarmerie.

Malgré les plaintes, et c'est nous, qui avons retrouvé ses adresses, et communiquées aux gendarmes concernés, il na toujours pas été interpellé, ni même entendu.
Par ailleurs, il se livre toujours à petits trafics de stupéfiant sans vraiment se cacher, bien entendu, il se dispenses de permis pour conduire.
Pour une personne irresponsable, il s'organise avec beaucoup d'adresse, et de malice.
nous avons même réussi à savoir, qu'il avait été interpellé à la suite d'une rixe dans une discothèque, mais il est ressorti libre, et pourtant, c'était dasn une région, où, il était sensé être recherché.

Et si même moi, en qualité de père, et grand père, si je lui administrai une correction, ou simplement le livrer à la brigade de gendarmerie, j'aurai à subir toutes les rigueurs de la loi, qui pourraient aussi être aggravés, s'il présentait à nouveau une irresponsabilité pénale en raison de troubles mentaux (officiels).

Pour ce cas aussi, je peux m'interroger sur le problème des gens dangereux sachant, que notre système judiciaire ne nous permet pas de nous défendre, si nous sommes agressés.

Pour le moment, nous essayons de toujours le localiser, et suivre ses déplacement en particuliers ses différentes adresses, ne serait-ce, que pour le suivi de la plainte pour abandon de famille, et le non paiement de la pension alimentaire.

Cordialement
DURAIL


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Komugi chan
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 3 Oct 2011 - 11:00

Merci pour vos réponses.

1. Les problèmes que vous pointez font ressortir:
a) les conséquences des manques de moyens, de personnel et de formations en psychiatrie:
- pour la population désemparée quand elle est confrontée à un entourage problématique, qu'aucun intervenant extérieur n'est en mesure de suivre ni de cadrer,
- pour les forces de l'ordre chargées de pallier aux failles de la psychiatrie, avec des effectifs réduits, sans formation ni moyen pour traiter les problèmes de santé mentale, et qui font fonction de bouc émissaire du fait de la nature de leurs interventions,
- pour les magistrats chargés de prendre des décisions sur le sort des malades mentaux, alors qu'ils n'y connaissent rien. Il est tout aussi absurde de demander aux magistrats de statuer en matière de psychiatrie que si on leur demandait de le faire au niveau médical parce qu'ils ne sont ni médecins, ni psychiatres, ou de demander aux médecins de statuer en matière législative.
- pour les gens psychiatrisés :
* les abus par des gens délinquants pour lesquels le statut de psychiatrisé confère l'immunité,
* les abus psychiatriques par abus de faiblesse dont sont victimes les personnes vulnérables de la part d'escrocs,
- etc.
De son côté l'article d'Yves Gigou fait ressortir une dramatisation inutile des situations, des interventions de police ou Gie dans des contextes sans rapport avec le maintien de l'ordre et les atteintes aux droits des malades, et l'impuissance des soignants.

2. L'accent est mis depuis quelques années sur la dangerosité des malades mentaux pour justifier cette sécurisation de la psychiatrie, alors qu'en réalité il n'existe pas plus de gens dangereux parmi les malades mentaux que dans la population en général. En proportion, ils sont moins dangereux, plus vulnérables et confrontées à des conditions de vie souvent misérables.

Les orienter vers la prison est également une absurdité: non seulement les prisons sont surpeuplées, mais en plus on y met des gens qui n'ont rien à y faire , et après on annonce la création de plus de places de prison !

Je suppose que les interventions en Gie et police sont intégrées dans les stats comme les autres inters, et viennent grossir les chiffres. L'image donnée alors par les stats en matière de sécurité ne correspond pas à ce qui se passe en réalité, elle est fausse.

Au bout du compte, cette "sécurisation" de la psychiatrie, qui dissimule les baisses de moyens et d'effectifs en psychiatrie, chez les forces de l'ordre et dans la justice, engendre plus de problèmes de sécurité à tous les niveaux qu'elle n'en règle. Elle constitue en elle-même une source d'insécurité.
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 4 Oct 2011 - 13:35

cougar89 a écrit:
J'ai quelques schyzo par chez moi qui foutent la trouille à leurs voisins. Comment faut-il procéder à mon échelon???Le gars peut être docile comme il peut nous attendre avec une hache. En fonction des pathologies les réactions sont différentes.
Je ne vais pas te faire un cours de psychiatrie, tu trouveras des tas de sites qui en parlent sur le net. Mais juste deux mots:

La schizophrénie fait partie des psychoses. La nosographie psychiatrique classe globalement les maladies mentales dans trois grands groupes de maladies: les névroses, les psychoses, et entre les deux des gens qu'on appelle "border-lines", parce qu'ils peuvent avoir des traits de personnalité névrotiques et psychotiques.

Au niveau psychologique, les névroses et les psychoses reposent sur des problématiques:
- problématiques de culpabilité dans les névroses : les problèmes de la personne sont liés à une histoire de culpabilité sous-jacente: conflits, relations de domination-soumission, etc.
- problématiques existentielles dans les psychose : là, les gens se posent des questions fondamentales sur eux-mêmes, le monde autour, le sens de la vie. Ils se fichent des conventions. Parfois ils ont des hallucinations, voient ou entendent des choses qui n'existent pas. Il peut aussi y avoir des histoires de culpabilité délirante, comme chez les paranoïaques.

Indépendamment de cela, des psychoses peuvent être provoquées par des drogues, ou des conditions de vie ou des événements extrêmes: parfois la folie peut être un refuge par rapport à des choses intolérables. Il y a aussi des facteurs génétiques, des familles de schizos, et autres.

Ce qui caractérise ces maladies, c'est la souffrance morale. A part les maniaco-dépressifs, qui, quand ils sont en phase maniaque, sont souvent euphoriques, les gens sont malheureux.

Leur niveau de dangerosité dépend dans une certaine mesure du contexte: pour quelqu'un qui est déstabilisé, si tu lui renvoies l'image de quelqu'un de dangereux, cela va augmenter son angoisse, sa peur, et sa dangerosité.
J'ai vu des gens qui avaient été classés comme dangereux et internés d'office pendant trente ans et qui ne posaient pas de problème dans un milieu ouvert.

Les schizos éprouvent une angoisse existentielle qui structure toute leur vision d'eux-mêmes et du monde.
A côté de cela ils ont une particularité: ils "savent" spontanément à qui ils ont affaire, ils ressentent ce que tu ressens en face d'eux. C'est très inconfortable pour les soignants en institution, parce qu'ils détectent tout de suite tes points faibles et en jouent. Ils savent si tu triches ou non.
Si tu les abordes calmement en entrant en relation avec eux sur un plan "humain", si tu leur parle en faisant appel à leur bon sens, et en dédramatisant les choses, cela risque de beaucoup mieux se passer que si tu induits un rapport de force, ou d'autorité qui va les rendre agressifs. Tu peux aussi utiliser l'humour, tout ce qui peut dédramatiser est bon à prendre. Parfois, une présence chaleureuse et une seule phrase peuvent faire basculer la situation, désammorcer l'agressivité. Ceci dit, il y a aussi des limites à mettre: responsabiliser les gens en leur expliquant que leur comportement est inadapté et n'est pas acceptable.

Ils paraissent souvent incompréhensibles parce qu'ils s'expriment souvent de façon symbolique, codée, avec un code qui n'appartient qu'à eux. Ils inventent des mots pour désigner ce qu'ils vivent: exemple: une malade parlait des "boches allemands" pour désigner les infirmiers, et du "paradis du ciel" pour désigner la guérison. Si tu les côtoies suffisamment longtemps pour apprendre à connaître le code, tu peux les comprendre, tu t'aperçois que ce qu'ils disent a un sens et tu peux communiquer avec eux et remettre des pendules à l'heure à partir de là. Généralement ça va beaucoup mieux après.

En ce qui concerne l'agressivité chez les gens atteints de la maladie d'Alzheimer, auxquels tu peux avoir affaire parce qu'ils se sont enfuis. Eux aussi ressentent ce que tu ressens, et ça conditionne leur comportement. Si tu essaies de t'opposer, généralement ça n'arrange rien. Par contre si tu détournes en souriant leur attention sur une chose rassurante ou agréable, le genre "Oh! regardez comme ces fleurs sont belles !", la seconde qui suit ils auront oublié pourquoi ils étaient agressifs et s'extasieront sur les fleurs.
flower

J'espère que ces petits trucs pratiques pourront te rendre service.
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MessageSujet: Re: Interventions en psychiatrie: votre feed-back    Interventions en psychiatrie: votre feed-back  Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 4 Oct 2011 - 15:06

A écouter :

France culture "Les pieds sur terre": http://www.franceculture.com/emission-les-pieds-sur-terre-nuit-de-garde-2011-10-04.html

Nuit de garde
04.10.2011 - 13:30

Infirmière en psychiatrie à l'hôpital de Villejuif, Sylvia tente d’apaiser les angoisses nocturnes de ses dix-huit patients à grand renfort de tisanes, laits chauds et cigarettes plutôt que de neuroleptiques.
Reportage : Pauline Maucort
Réalisation : Alexandra Malka
Thème(s) : Information| Psychiatrie
Enregistrement: http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-4319985#reecoute-4319985
Podcast: http://www.franceculture.com/podcast/4293881
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