Le Général Mignaux, directeur général de la gendarmerie se fâche avec L’Essor.

Rappel du premier message :

L’Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie (UNPRG) est bien sûr une association de retraités.

Elle s’exprime dans L’Essor qui est un mensuel privé.

Son président, M. Martinez, nous dit (Essor n°433 de mars 2011) que « dans la droite ligne des objectifs déterminés par les statuts, il exalte les sentiments de solidarité professionnelle avec les personnes en activité« .

Il faut reconnaître que L’Essor est un journal bien présenté, bien illustré qui aborde les problèmes de manière politiquement correcte. C’est ainsi qu’il a été toléré dans les casernes et que ses dirigeants passés et présents ont été régulièrement reçus « sur la moquette » de la DG et rue Saint Dominique.

Depuis deux ans, les faits étant têtus, il a dû durcir ses appréciations à l’égard du pouvoir et de la hiérarchie pour rester crédible.

C’est ainsi que dans le dernier numéro de L’Essor, son rédacteur en chef, M. Jean Claude Seguin a signé un article mettant en parallèle la situation des CRS qui parviennent à faire annuler des décisions de dissolution et celle de la gendarmerie mobile, dont quinze escadrons sont dissous. Il a également cosigné un article sur la cérémonie annuelle de l’hommage aux morts de la gendarmerie, dont étaient absentes, cette année, de nombreuses autorités gouvernementales, militaires et judiciaires.

Dire la vérité est un crime de lèse-majesté qui lui vaut de récolter aujourd’hui l’opprobre du général Mignaux, directeur général de la gendarmerie.

En la circonstance, l’Adefdromil, qui défend les droits des militaires d’active et par conséquent ceux des gendarmes, apporte son soutien total à L’Essor.

La mise en place d’associations professionnelles est plus que jamais indispensable.

Lettre n°19314 GEND SIRPA du 25 février 2011

http://adefdromil.org/12391

http://www.lessor.org/

**Modérateur** Nombre de messages : 729 Date d'inscription : 31/03/2008

Bonjour,

Pour répondre à une question posée à la modération, nous rappelons :

Que les lois concernant la propriété intellectuelle les droits d'auteur et d'édition interdisent la copie d'oeuvres de l'esprit sans l'accord de leur auteur et-ou de l'éditeur en ayant acquis les droits d'exploitation.
Seule la copie de "courtes citations" est autorisée.
Dès lors la reproduction de pages entières de l'Essor contreviendrait à la législation si elle n'était pas autorisée expressément par la rédaction du mensuel.
Comme ce n'était a priori pas le cas, et compte tenu de l'intérêt qu'il y avait a pouvoir disposer de tous les éléments du débat, la modération a pris directement attache avec Jean-Claude Seguin, rédacteur en chef de l'Essor. Il a bien voulu, pour favoriser une complète transparence suite à la mise en cause opérée par le DGGN, autoriser la reproduction de ces quelques pages sur le forum Gendarmes & Citoyens.

Il est évident que la modération ne peut pas, à toutes occasions, s'assurer de l'accord des auteurs - éditeurs d'un texte, chaque fois qu'un posteur opère un copier-coller intégral ou scanne tel ou tel article. Nous invitons donc chacun à respecter directement les règles en la matière.

Merci de votre compréhension.

La modération.

3 étoiles Nombre de messages : 1587 Date d'inscription : 18/01/2010

En tout cas, une bonne pub pour l'Essor.
ok je sors

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Invité

Ça prouve également une chose, c'est que M. Jean-Claude Seguin, rédacteur en chef de l'Essor a une largesse d'esprit très importante et qu'il ne s'arrête pas à ces peccadilles. Il a voulu d'ailleurs jouer la pleine transparence et c'est très bien. Lorsque l'on critique quelque chose, il est de bon aloi d'apporter les éléments prouvant du contraire. L'auteur de ce "copiage" (Flam je crois) a voulu apporter de l'eau au moulin et par ces copiers-collers des différents articles mis en cause, il a mis en avant l'exagération dans la riposte du DG. Surtout qu'en plus, les faits rapportés par l'Essor sont malheureusement exacts. Et puis il n'a pas copier-coller le mensuel en entier, simplement les articles ayant trait à l'affaire et entrainé le courroux du Dégé. Mais c'est vrai qu'il vaut mieux y aller mollo avec ce haut responsable. Pourquoi?
Et puis, est-ce qu'en mettant des bribes, cela aurait éclairé le sujet? J'en doute. M. Seguin l'a compris et c'est tant mieux.
Il n'y a jamais eu des articles scannés ou copier-coller sur le site? Pourquoi celui-ci est-il si dérangeant? Ce ne sont que des questions et j'ai mal à la tête donc, pas sur le crâne je vous en supplie.

en tant que membre UNPRG et abonné à l'ESSOR je ne peux être que solidaire avec Monsieur SEGUIN Jean Claude , rédacteur en chef de l'Essor .Je confirme que les propos du général MIGNAUX sont indécents , choquants et blessants à l'égard des retraités de la Gendarmerie et de tous les actifs. Continuons à nous serrer les coudes et à nous battre pour défendre nos valeurs qui sont bafouées : nous en avons encore une belle représentation

2 étoiles Nombre de messages : 437 Date d'inscription : 24/04/2007

Une interview du rédac chef de L'Essor en réponse (publié par AISG) :

Citation :

« L'Essor se sent investi d'une mission de défense des gendarmes et de la gendarmerie », affirme son rédacteur en chef, Jean-Claude Seguin

« L'Essor se sent investi d'une mission de défense des gendarmes et de la gendarmerie afin qu'elle conserve son statut militaire », affirme à AISG le rédacteur en chef du mensuel, Jean-Claude Seguin. Pour lui, « L'Essor » est « la seule publication corporative » dans un monde « où l'on a l'impression que l'on ne se préoccupe que des policiers ». Interrogé sur le rôle du CFMG (Conseil de la fonction militaire de la gendarmerie), Jean-Claude Seguin indique que cette instance de consultation « essaie tant bien que mal de faire progresser la communication dans la gendarmerie, communication qui n'a pas suivi l'évolution des mentalités et des techniques ». En matière de liberté d'expression et de communication, il souligne que « la direction semble dans l'incapacité d'aller de l'avant. On peut regretter le temps où un magistrat placé à la tête de la DGGN était plus libre de faire avancer les choses ». Concernant le courrier que lui a adressé le directeur général de la gendarmerie en février dernier pour dénoncer la vision « tronquée » du dernier numéro de « L'Essor », Jean-Claude Seguin indique avoir « déjà eu des incidents similaires avec les précédents DGGN » et estime qu'il ne s'agit pas d'un « événement majeur ».

AISG : Quel est le positionnement de « L'Essor » par rapport à l'UNPRG (Union nationale du personnel en retraite de la gendarmerie) ?

Jean-Claude Seguin : « L'Essor » est l'organe officiel de l'UNPRG. Nous nous occupons donc beaucoup de la question des retraites, des pensions militaires d'invalidité… Mais notre rôle est bien plus large : nous défendons toute la « grande maison gendarmerie nationale ». Il s'agit de la seule publication corporative qui défende l'intérêt des gendarmes, dans un monde où l'on a l'impression que l'on ne se préoccupe que des policiers. « L'Essor », et par son intermédiaire l'UNPRG, ont une grande réactivité, même si nous avons tendance à nous isoler de plus en plus, car le pouvoir essaie de phagocyter toutes les associations de retraités de la gendarmerie. Nous ne sommes pas aux ordres du ministère de l'Intérieur et il n'y a aucune collusion avec la direction de la gendarmerie, avec laquelle j'ai personnellement toujours entretenu de bons rapports. On se respecte mutuellement. « L'Essor » bénéficie d'une grande crédibilité dans le milieu « gendarmique » et dans la presse. Au ministère et à la DGGN, on sait que notre journal peut donner de bonnes informations, qui peuvent être relayées par des publications généralistes ou spécialisées…

AISG : Quelle est la ligne éditoriale du journal ?

Jean-Claude Seguin : Elle n'a pas changé depuis que je suis à la tête de « L'Essor », c'est-à-dire depuis bientôt six ans. Nous avons aujourd'hui 32 000 abonnés. L'objectif de L'Essor est de se faire l'écho des problèmes qui se posent dans l'institution... .

A suivre sur AISG pour les abonnés