Gendarmes Et Citoyens
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Créé le 1er avril 2007
 
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 des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...

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MARSOUIN 26
clint
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clint
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MessageSujet: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 3 Sep 2010 - 19:34

Rappel du premier message :

Ce sujet devrait permettre de rassembler plein de chiffres,
dans beaucoup de domaines (économie, santé, sécurité, justice, etc...)
pour une meilleure information de tous ceux qui voudront bien les examiner.

En effet, chacun a pu observer un jour, que des données chiffrées importantes
sont souvent méconnues ou inexactes, ou parfois présentées de manière tendancieuse ...

Ce sujet peut être considéré comme une sorte d'aide-mémoire,
dans lequel les chiffres auraient la meilleure place,
avec des liens renvoyant à des articles ou billets plus développés,
auxquels il conviendra de se reporter.
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MessageSujet: La Cour des Comptes dénonce le coût du 60ème sommet de l'OTAN à Strasbourg    des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mer 6 Avr 2011 - 20:15

La Cour des Comptes a dénoncé le coût du 60ème sommet de l'OTAN à Strasbourg en 2009, dont le montant s'est élevé à 36 millions d'euros pour le contribuable français, écrit mercredi le magazine économique Challenges sur son site internet.

Un rapport en ce sens a été transmis fin décembre au Parlement, a ajouté le magazine.
Interrogée, la Cour des Comptes a renvoyé sur le Parlement qui n'avait pas immédiatement réagi.

Selon Challenges, qui a pu consulter ce rapport, ce sommet, co-organisé par la France et l'Allemagne en avril 2009, "a coûté 50 millions d'euros hors dépenses de sécurité allemandes, dont la bagatelle de 36 millions d'euros à la charge du contribuable français".

La Cour dénonce également le manque de rigueur exercée par le ministère des Affaires étrangères dans son rôle de maître d'oeuvre. "Les appels d'offre ont été engagés sans que les besoins aient été correctement définis et chiffrés au départ", ajoute le journal.

La Cour, poursuit-on de même source, critique notamment les modalités de sélection des sociétés privées d'évènementiel et le contrôle de leurs prestations.

Ainsi, les seules dépenses d'aménagement sur les 8 sites où était organisé ce sommet à Strasbourg se sont élevées à 13 millions d'euros "un record historique".

Les dépenses de sécurité, pour couvrir les frais liés à la mobilisation de de 12.000 policiers et gendarmes, se sont élevées à 12,7 millions d'euros
, et n'ont pas permis "de contenir les débordements violents de certains groupes de manifestants, qui ont saccagé des commerces".

Pour indemniser les commerçants victimes de ces débordements, le ministère de l'Intérieur a dû provisionner 5 millions d'euros, indique encore le journal.

La France accueillera en mai prochain le sommet du G8 à Deauville, puis celui du G20 à Cannes en novembre.

http://www.leparisien.fr/strasbourg-67000/la-cour-des-comptes-denonce-le-cout-du-60eme-sommet-de-l-otan-a-strasbourg-presse-06-04-2011-1396463.php
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MessageSujet: Sénat: Mediapart épingle les très hauts salaires du cabinet de ...‎   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 12 Avr 2011 - 6:29

PARIS — Le site d'information Mediapart a épinglé lundi les dépenses en personnel du cabinet du président du Sénat Gérard Larcher (UMP), en augmentation de 26% par rapport à son prédécesseur avec de très hauts salaires allant jusqu'à plus de 19.000 euros net par mois.

Interrogée par l'AFP, la présidence du Sénat a indiqué lundi après-midi n'avoir "aucun commentaire à faire" sur ces informations.

Selon le site qui publie une copie de deux fiches de paye, la rémunération mensuelle des membres du cabinet de la présidence atteint une moyenne de 8.500 euros net.

La rémunération du directeur de cabinet est de 19.154 euros net imposable par mois, celle de la conseillère presse de 10.880 euros (contre 6.229 euros sous Poncelet), précise le site.

Le conseiller aux Affaires sociales, entreprises et formation professionnelle touche 8.788 euros (contre 5.378 euros sous Poncelet) et un conseiller spécial, 8.029 euros, auxquels s'ajoute sa pension de fonctionnaire retraité du Sénat de 11.715 euros, affirme Médiapart.

Les dépenses en personnel du cabinet ont atteint 2.826.610 euros en 2010 soit une augmentation de 26% entre 2007 et 2010, assure le site.

Le président Larcher, qui a succédé en 2008 à Christian Poncelet alors au coeur d'une polémique sur le train de vie luxueux du Sénat et l'attribution notamment d'un appartement à vie, a fait du retour à la rigueur son axe principal de communication avec certaines mesures d'économie.

Il a aussi lancé une réforme administrative du Sénat avec une réorganisation du travail qui a provoqué un fort mécontentement au sein du personnel.

http://www.google.fr/url?sa=t&source=news&cd=1&ved=0CCsQqQIwAA&url=http%3A%2F%2Fwww.google.com%2Fhostednews%2Fafp%2Farticle%2FALeqM5iI1E4vQtypyaq97erFCs3BwijT2Q%3FdocId%3DCNG.925eefb9009dc53b44f0c941b702e7c3.5d1&ei=NcajTd2xN4SB5Aa5xdCkCg&usg=AFQjCNEfBkHL4c1Z1h348y-Ns0-ZNWc27g
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 18 Avr 2011 - 18:27

Bon à savoir :

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/04/18/97002-20110418FILWWW00335-fonctionnaires-gel-des-salaires-2012-a.php

" [...................]
Alors qu'une prime exceptionnelle de 1000 euros est projetée pour les salariés du privé, "une rallonge
de dernière minute est très peu probable (pour les fonctionnaires) d'après plusieurs sources proches du dossier",
indique Les Echos.
Le coût budgétaire d'une hausse du point d'indice est évalué à 900 millions d'euros par an par point en plus
pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière), qui totalisent 5,2 millions d'agents,
selon la même source.
[..................] "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 25 Avr 2011 - 18:57

A comme : armées.
B comme : budget, en baisse.
M comme : malaise des militaires (à la grande muette), et comme : moyens, matériels, munitions ...
O comme : Opex onéreuses.


http://www.parismatch.com/Actu-Match/Economie/Actu/armee-Longuet-Afghanistan-Libye-Cote-d-Ivoire-275323/

" [.........] Pour les opérations extérieures de 2011, 630 millions d’euros avaient été budgétisés.
Déjà, Gérard Longuet, le ­ministre de la Défense, avance la somme de 900 millions d’euros.
« Le surcoût sera pris dans la réserve interministérielle, ­explique Patricia Adam, vice-présidente P.S.
de la commission défense à l’Assemblée.
Autant d’argent qui n’ira pas ailleurs… » Le général de brigade aérienne Jean-Vincent Brisset, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques, ajoute : « Cette guerre ne coûte pas très cher pour quelqu’un de riche, mais, pour la France qui tire le diable par la queue c’est différent... Des choix seront nécessaires pour tenir nos engagements. »

Les opérations en Libye ne sont que la dernière illustration d’un malaise plus profond, d’une armée inquiète pour ses moyens.
Alors qu’elle est engagée sur plusieurs fronts, la Défense subit une diète sans précédent : d’ici à 2015, 54 000 postes seront supprimés (sur 320 000), 82 unités fermées et 47 autres transférées.
« Cela dégagera, selon Laurent Teisseire, 1,6 milliard d’économie sur les coûts de fonctionnement pour investir dans les équipements ». Et éviter l’arrêt de programmes dont certains, sont déjà en sommeil.
[...................]
Reste pourtant un dernier point, top secret à la Défense.
Pour réduire le déficit public, le ministère a été mis à contribution pour 3,5 milliards d’euros.
Le projet de loi de finances 2011-2013 prévoit désormais 3,3 milliards de recettes exceptionnelles, grâce à des cessions d’actifs immobiliers et de fréquences hertziennes.
« Ces sommes sont hypothétiques », s’inquiète Guy Teissier (UMP), président de la commission de la défense.
En 2009, déjà, le ministère n’avait obtenu que 425 millions d’euros des 1 637 millions escomptés en recettes exceptionnelles.
Et d’ajouter : « Pour compenser, il faudra augmenter le budget, car il n’y a plus de gras.
Sinon, on va vers une chute qualitative. »

Le député P.S. Bernard Cazeneuve complète : « Les chiffres ne sont pas sérieux.
Cette opération d’enfumage décuple le malaise des militaires : leur sacrifice pour améliorer leurs équipements n’est pas récompensé.
Le ministère réalise que la réforme ne permet pas de faire entrer l’édredon dans la valise.
Alors, on inscrit des recettes aléatoires en attendant 2012. »
Mais jusqu’ici, tout va bien…des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Blank "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 9 Mai 2011 - 19:19

La sécu et son déficit chronique, en France ..., mais pas en Allemagne !
Mais comment font nos voisins allemands ?...


http://www.marianne2.fr/Securite-sociale-On-fait-payer-nos-cures-thermales-par-nos-petits-enfants_a205811.html

" (...............) Les prévisions sur la totalité du déficit cumulé de l’assurance-maladie
(2 000 a été la dernière année où son budget a été équilibré) sont de ... 640 milliards d’ euros en 2025,
qui est censé être remboursé par le CADES d’ici...2025, c’est-à-dire par nos enfants et nos petits-enfants ;

et nous continuons sur cette voie : ces 10 dernières années, notre assurance-maladie,
qui absorbe 12% de notre PIB, a creusé un déficit de 68 milliards d’ Euros,

alors que celle de l’ Allemagne (11% du PIB, où la qualité des soins est comparable
et la couverture est également universelle) a dégagé pendant la même période un excédent
de 3,5 milliards d’euros.
(...................) "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 23 Mai 2011 - 19:05

Quelques chiffres concernant le nombre des aumoniers militaires, en France ...

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Aumoniers-militaires-a-t-on-supprime-des-postes-catholiques-pour-recruter-des-musulmans_a260.html

" L'information court sur le net : des postes d'aumôniers catholiques ont été supprimés afin d'embaucher des musulmans. On parle d'une trentaine de cas. Qu'en est-il ?

Factuellement, le nombre d'aumoniers catholiques a en effet baissé dans des proportions comparables au recrutement de musulmans, reconnait l'état-major des armées, qui exerce la tutelle des aumôneries (leur gestion étant assurée par le service de santé des armées). Toutefois, il n'y a pas de lien de cause à effet entre les évolutions des effectifs par religion.

Fin 2010, il y avait 221 aumôniers dans les armées : 141,2 catholiques, 32,6 protestants, 30 musulmans et 17,2 israélites.
Les "virgules" s'expliquent par le fait que tous les aumôniers ne servent pas à temps complet.

Ce chiffre global est en baisse, du fait de la réduction des effectifs militaires. On est ainsi passé de 329 en 1996 à 221.
L'essentiel de cette réduction porte sur les catholiques, religion majoritaire dans notre pays.
Parallèlement, l'aumônerie musulmane a été créée en 2006. Partant de zéro il y a cinq ans, on en est aujourd'hui à 30, avec la perspective de 36 à 38.
Il y a donc eu deux mouvements concomittants : la réduction du nombre de catholiques et l'augmentation de celles des musulmans.
[.....................] "


Incidemment, une question du genre "poil à gratter":
Le nombre de généraux et de colonels va-t-il également diminuer en proportion de la réduction des effectifs de nos militaires ??... Embarassed
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clint
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 27 Mai 2011 - 18:31

Déficits budgétaires.
On en connaît les principales causes, mais qu'il est dur d'y porter remède,
tant il est facile de dépenser et de faire des cadeaux à toute une "clientèle" électorale !...

Ainsi des trop nombreuses niches fiscales ...

http://www.lefigaro.fr/impots/2011/05/26/05003-20110526ARTFIG00670-le-cout-des-niches-fiscales-derape.php

" Si les quelque 500 niches fiscales font perdre 72 milliards d'euros de recettes à l'État, c'est parce qu'elles sont très utilisées, par les ménages et par les entreprises. Au point d'être parfois victimes de leur succès.
Résultat, en fin d'année, leur coût s'avère plus élevé que ce qui avait été budgété à l'automne précédent, en loi de finances initiale.
C'est ce que montrent les «rapports annuels de performance» de 2010, des documents publiés par Bercy mercredi.

Ainsi, la TVA réduite dans la restauration a coûté 3,13 milliards d'euros à l'État en 2010, au lieu des 3 milliards prévus.
[.........]
Autre niche contestée dont le coût s'est envolé: la prime pour l'emploi (PPE).
L'État a dépensé 3,56 millions l'an passé pour ce crédit d'impôt destiné aux travailleurs modestes, au lieu des 3,2 milliards prévus.
Et ce alors qu'un autre mécanisme d'aide, le RSA «activité», fait doublon avec la PPE.

L'exonération d'impôt sur le revenu pour les heures supplémentaires, une mesure soutenue par la majorité mais décriée par les socialistes, a, elle, coûté 1,36 milliard en 2010. C'est 160 millions de plus que prévu.
[.........]

De même, le dérapage du coût du crédit d'impôt recherche - 4,5 milliards au lieu de 4 milliards - peut être vu comme le signe de la vigueur retrouvée de la recherche en entreprises ou, à l'inverse, comme le révélateur de la trop grande générosité de la réduction d'impôt.

Le régime du bénéfice mondial consolidé, accordé à cinq groupes seulement (dont Total et Vivendi), a coûté 461 millions au lieu des 302 millions budgétés.
De quoi relancer, là aussi, le débat sur cet avantage…

Les documents de Bercy permettent toutefois de noter quelques améliorations.
Ainsi, le recalibrage du crédit d'impôt sur le revenu en faveur des équipements écologiques de la maison a porté ses fruits.
Pour la première fois, le coût de cette niche a été conforme à ce qui avait été budgété (2,6 milliards).

Autre niche importante restée dans les clous: le crédit d'impôt pour l'emploi de personnel à domicile (1,75 milliard).

Quant à la niche la plus chère - la TVA réduite pour les travaux du logement -, elle a coûté un peu moins que prévu (5,05 milliards au lieu de 5,15 milliards).

En adoptant une méthode plus exhaustive, Philippe Marini, le rapporteur UMP du budget au Sénat, chiffre à 220 milliards le coût des niches fiscales, loin des 72 milliards de Bercy.
Exemple: le bonus-malus automobile n'est pas considéré comme une niche.
Pourtant, son coût a dérapé en 2010, atteignant 521 millions au lieu des 126 millions budgétés! "
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Komugi chan
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 27 Mai 2011 - 20:06

clint a écrit:
Déficits budgétaires.
On en connaît les principales causes, mais qu'il est dur d'y porter remède,
tant il est facile de dépenser et de faire des cadeaux à toute une "clientèle" électorale !...

Ainsi des trop nombreuses niches fiscales ..."

Transferts de Total vers un paradis fiscal: approuvé!

BELGA

Mis en ligne le 01/03/2011
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/645991/transferts-de-total-vers-un-paradis-fiscal-approuve.html
Le Service des décisions anticipées en matière fiscale (SDA), le service de ruling du SPF Finances, a imposé à l'été 2010 une décision particulièrement favorable à Total Belgique pour des transferts vers le paradis fiscal des Bermudes, peut-on lire dans l'hebdomadaire Knack à paraître mercredi.


Le ruling pour Total concerne des paiements de Total Belgique aux Bermudes. L'ancienne Petrofina achète le pétrole brut pour sa raffinerie d'Anvers depuis des années à une de ses filiales dans les Bermudes: Total International Ltd (TIL). TIL achète quant à elle le pétrole brut aux filiales de production du Groupe Total, ou à des tiers dans des pays producteurs de pétrole.

Le Service des décisions anticipées a été mis sur pied en 2002 sous Didier Reynders (MR) pour améliorer le climat d'investissement et a la compétence de conclure des accords avec les entreprises sur leurs futurs impôts. L'accord conclu avec Total pose question, peut-on lire dans Knack. La filiale aux Bermudes n'a par exemple ni personnel ni matériel.

Il est également étrange qu'une entreprise demande soudainement une décision anticipée pour une activité qui existe depuis des années.
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clint
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Prix des carburants : hausses quasi immédiates ; baisses différées ou (et) réduites ...

Liberté des prix, libre concurrence, censées favoriser les consommateurs ??
On n'en voit guère le résultat, même lorsque le prix du pétrole brut baisse sensiblement !...


http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110530.OBS4184/flambee-de-l-essence-l-etat-doit-prendre-ses-responsabilites.html

" Alors que la baisse des cours du brut ne se traduit pas à la pompe, Thierry Saniez de l'association CLCV appelle le gouvernement à jouer son rôle.

- Le prix de l'essence vous semble-t-il justifié ?
- Le constat est simple : on assiste actuellement aux mêmes pics de prix à la pompe que ceux de l'été 2008.
Le brut était alors à 145 dollars et l'essence au même prix qu'aujourd'hui.
Les tarifs élevés depuis un mois sont pratiqués avec un pétrole 50% moins cher qu'il n'était en 2008.
Forcément, cette situation nous interpelle : le pétrole retombe et on ne voit pas de baisse à la pompe.
Les engagements des professionnels de répercuter les baisses du pétrole ne sont pas respectés.

- Les groupes pétroliers sont-ils les seuls responsables ?
- Il existe un vrai manque de transparence sur la formation des prix.
Il faut désormais s'assurer que lorsqu'il y a une flambée, les consommateurs ne subissent pas un effet d'aubaine dont veulent profiter les professionnels.
Bien sûr, ces derniers sont largement responsables.
Mais il ne faut pas oublier que 65% des prix des carburants sont des taxes.
L'Etat est lui aussi responsable : il a toute latitude pour moduler les tarifs. Il peut baisser les taxes.
Pour le moment, il reste dans la communication : on ergote sur les marges des uns et des autres et on évite ainsi de parler taxes.
[................] "

La réalité de la baisse du prix de l'essence en mai 2011 (voir tableau suivant):
http://www.leparisien.fr/economie/la-realite-de-la-baisse-du-prix-de-l-essence-30-05-2011-1473305.php
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Quelle magistrale leçon de communication donnée par ... le ministre de l'Education nationale !

Ou, comment rendre positifs, des chiffres négatifs ... (histoire bien connue du verre à moitié vide ou à moitié plein),
en insistant par ailleurs sur des hausses de salaire,
tout en s'appuyant sur des comparaisons valorisantes, comparativement à d'autres pays
ou par rapport aux années 90 (!),
sans oublier, in fine, le couplet apaisant (rassurant) pour 2012 ...
Du très grand art !

http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/Le-ministre-de-l-Education-nationale-Luc-Chatel-embauche-17.000-personnes-321777/
" Luc Chatel : "j'embauche 17 000 personnes".

C’est un coup de pub qui risque d’en énerver certains.
Une campagne radio, presse et Web dont le coût devrait s’élever à 1,3 million d’euros, pris sur le budget com’ du ministère.
Il n’y avait pas eu, dit-on, une telle campagne de recrutement depuis une dizaine d’années.
Syndicats d’enseignants, élus et parents d’élèves qui se battent contre la suppression de 16.000 postes à la rentrée 2011 pourraient voir là comme une provocation...

_ Vous lancez une campagne de recrutement dans l’Éducation nationale, pourquoi?
_ L’objectif, c’est d’abord d’attirer les meilleurs talents.
Ensuite, nous voulons rappeler que l’Éducation nationale, malgré les restrictions budgétaires, reste aujourd’hui le premier recruteur de France.
Nous embaucherons 17.000 personnes en 2011 dans des métiers très différents : 3.000 dans le premier degré, 8.600 dans le second, des agents administratifs, du personnel de santé scolaire, des métiers extrêmement variés.
Enfin, nous voulons, à travers cette campagne, rappeler que nous avons revalorisé le métier d’enseignant.
Nous avons augmenté la rémunération des jeunes profs de 10% en 2010 : 153 euros net par mois pour les certifiés, 259 euros pour les agrégés.

_ Lancer une campagne sur le recrutement au moment où vous supprimez 16.000 postes, n’est-ce pas contradictoire?
_ Justement, non.
En 2007, Nicolas Sarkozy a expliqué que si on voulait revaloriser la Fonction publique, il fallait moins de fonctionnaires mais mieux payés.
Cette année, nous ne remplaçons pas 16.000 postes, mais nous allons chercher 17.000 jeunes talents.
Il faut cesser les caricatures. On a l’impression que l’Éducation nationale est laissée pour compte.
Mais regardons autour de nous. En Angleterre, en Grèce ou au Portugal, des professeurs sont licenciés, leurs rémunérations baissent.

_ Est-ce que vous revenez sur le principe du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux?
_ Pas du tout.
Il y a cette année 33.000 départs à la retraite : 16.000 ne seront pas remplacés, 17.000 donneront lieu à un recrutement.
Le Président ne m’a pas demandé de remettre en cause le non-remplacement d’un enseignant sur deux.
La moitié des économies réalisées grâce à cette règle est réaffectée à la revalorisation des profs. Depuis 2007, cela représente un milliard d’euros!

_ Mais pour les associations de parents d’élèves, qui manifestent contre les suppressions de classes, le compte n’y est pas. Dix-sept mille recrues est-ce suffisant?
_ Je rappelle qu’il y aura plus de professeurs à la rentrée prochaine qu’au début des années 1990.
[................]

_ Pour la rentrée prochaine, vous souhaitez un "traitement différencié" pour le primaire, où 1.500 classes seront supprimées à la rentrée. Que voulez-vous dire?
_ Il est probable qu’en 2012, la règle du non-remplacement d’un enseignant sur deux aboutisse à moins de 16.000 suppressions de postes.
Mais nous n’avons plus beaucoup d’enseignants en surnombre dans le premier degré.
J’ai donc proposé au Président qu’on ait, l’année prochaine, un traitement spécifique pour le primaire.
Cette année, nous avons 1.500 classes en moins, ce qui représente 0,6% du total.
Mon objectif, c’est qu’à la rentrée 2012, il y ait autant de classes qu’à la rentrée 2011.
[.................] "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 28 Juin 2011 - 19:30

Circuits économiques : des producteurs aux consommateurs, en passant par les distributeurs.
Les chiffres d'un rapport démontrent que les plus grosses marges ne reviennent pas à ceux qui transpirent le plus ... Shocked


http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0201465402438-des-ecarts-parfois-enormes-entre-le-prix-agricole-et-le-prix-au-consommateur-185987.php

" [.......] Le rapport de l'Observatoire des prix et des marges dans l'alimentation concerne les productions agricoles les plus sujettes à de graves crises ces dix dernières années.
En l'occurrence, le lait, les viandes bovines et porcines, et les fruits et légumes.

Il montre ainsi une marge brute importante et constante de la distribution sur la viande bovine alors que les éleveurs de cette catégorie sont la lanterne rouge du revenu agricole.
Toujours au rayon boucherie, l'exemple de la longe de porc est édifiant. Entre 2000 et 2010, le profit a complètement changé de mains.
En 2000, 45 % du prix final allaient au producteur. En 2010, il n'en perçoit plus que 36 %.
L'abatteur a également perdu une part de sa marge au fil des ans, en passant de 11 % il y a dix ans à 8,8 % aujourd'hui.
Quant au pourcentage du distributeur dans le prix final, il a fait un bond de 39 % à 55 %.

Sur le lait liquide longue conservation, la marge brute des enseignes a doublé sur la période considérée, quand celle des industriels est demeurée stable et que celle des producteurs n'a cessé de diminuer.
Même observation sur le beurre en plaquette.
[................]
Au rayon fruits et légumes, le distributeur est celui qui applique les plus fortes marges. Sans doute à cause des pertes liées aux produits périssables.
Sa marge brute sur le melon est de 50 %. En ce qui concerne les endives, c'est encore mieux. Elle est supérieure au prix payé à l'expéditeur.
Sur les produits les moins chers, on observe ainsi des taux de marge de plus de 100 %. "


http://www.lefigaro.fr/conso/2011/06/27/05007-20110627ARTFIG00399-prix-les-marges-de-la-grande-distribution-denoncees.php
" Selon une étude révélée par Les Echos, les marges réalisées par les producteurs n'ont cessé de baisser depuis dix ans alors que celles des distributeurs ont bondi.
[..............]
Les distributeurs appliquent aussi de fortes marges sur les fruits et légumes.
La cerise bigarreau a ainsi été facturée cinq fois plus cher au consommateurs qu'elle n'a été payée par le distributeur (aux producteurs).
[................] "


http://www.lexpress.fr/actualite/economie/la-marge-de-la-grande-distribution-entre-30-et-50_1006868.html
" La marge brute de la grande distribution: entre 30 et 50%. "
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MessageSujet: es fraudes patronales : quatre à cinq fois plus que les fraudes des allocataires   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 5 Sep 2011 - 13:54

Selon Bertrand, "la création d'un répertoire unique des allocataires sociaux, que l'on peut croiser avec les fichiers existants (au niveau départemental par exemple) est la meilleure façon de renforcer la lutte contre les fraudes sociales. On saura exactement qui touche quoi. On pourra éviter les doublons et on s'apercevra des incohérences de versement" des prestations (indemnités d'arrêts maladie, allocations familiales, RSA...), a-t-il ajouté.

Un rapport publié en juin montrait pourtant que les fraudes aux prestations sociales étaient loin de représenter la majorité des fraudes sociales, comme nous le signalions. Dans ce rapport parlementaire, les fraudes sociales étaient estimées au total à 20 milliards par an, et se répartissaient entre fraudes aux prélèvements (cotisations patronales et salariales non versées en raison du travail au noir), qui représentaient entre 8 et 15,8 milliards, et fraudes aux prestations (indemnités d'arrêts maladie, allocations familiales, RSA etc..), qui représentaient "seulement" 2 à 3 milliards.

Les fraudes patronales représentaient donc un montant quatre à cinq fois supérieur à celui des fraudes imputées aux allocataires, que le gouvernement affirme souhaiter ficher.

http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11833
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 5 Sep 2011 - 13:58

« sauvetage des banques bilan définitif de l'OCDE : L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) évalue à 11 400 milliards de dollars les sommes mobilisées par ce sauvetage. Soit 1 676 dollars par être humain... »(9)

« Le gratin des patrons des fonds spéculatifs (hedge-funds) a touché plus de 25 milliards de dollars en 2009, un record, en pariant sur le redressement de la finance mondiale, dans un contexte de récession continue pour l’économie réelle. »...« Ils ont parié sur le fait que les états allaient renflouer la finance et ils ont gagné.
L’année 2009 a été la meilleure de toutes ... L’élite de la finance avait notamment misé sur le fait que les gouvernements ne laisseraient pas s’effondrer les banques, dont le rôle est important pour le fonctionnement de l’économie.. »(10)

« Après une année 2008 noire, les Bourses mondiales ont connu en 2009 un rebond spectaculaire. Le Dow Jones, l’indice vedette de la Bourse de New York, a par exemple gagné près de 19%. » (10)

le 22 janvier 2010: Les profits et les bonus de la banque d'affaire américaine Goldman Sachs « occupent l'intégralité de la Une du quotidien britannique The Independent. Goldman Sachs poursuivies aux USA par l'Agence fédérale de financement du logement (FHFA) pour son rôle dans la crise des subprimes.(11)
"11 milliards d'euros c'est le montant que Goldman Sachs, a reversé à son personnel l'année dernière, et il disent que c'est la rigueur"
"16 000 euros c'est l'étonnant profit réalisé chaque minute par Goldman Sachs"
"40 millions le nombre estimé de personnes ayant perdu leur emploi pour une récession provoquée par les excès des banques"
"355 000 euros c'est le salaire moyen chez Goldman Sachs"
"29 600 euros c'est le salaire moyen d'un employé à plein temps en Grande Bretagne"
"5 500 le nombre d'employés de Goldman Sachs en Grande Bretagne"
"7,2 milliards la somme payée par les contribuables américains pour aider la banque à survivre".(12)

les bonus distribués aux traders n'ont jamais été aussi élevés qu'en 2009.
« Le débat fait rage aux Etats-Unis et en Europe sur les résultats outrageusement élevés des banques en 2009, qui ouvrent la porte à des bonus à des niveaux record. Rarement la dissociation entre le secteur financier et l’économie non-financière n’a été aussi large. Le secteur doit sa survie en 2008 à l’assistance du contribuable et des Gouvernements et Banques Centrales. Il capitalise cyniquement sur cette aide et se la distribue. Cela lui a permis d’engranger des résultats record et d’annoncer des bonus élevés pour 2009, alors que l’économie, et singulièrement l’emploi, battent de l’aile. .. « ils ont fait entrer leur camion en marche arrière en plein jour dans Fort Knox (la réserve d’or du monde), l’ont vidé, nous les avons sauvés, et maintenant ils se distribuent $ 150 milliards de bonus ».(13)

01 septembre 2011: Le CAC 40 continue d’engranger les profits
« Malgré les menaces pesant sur l’économie mondiale, le tsunami au japon du mois de mars et la tempête boursière, les fleurons du CAC 40 poursuivent leur croissance. À la lecture des résultats semestriels qui viennent tous d’être publiés, l’ensemble des profits des 40 valeurs composant l’indice phare de la bourse de Paris a progressé de 11 % pour atteindre 46 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires cumulé est de 661,21 milliards d’euros, en augmentation de 7 %.
La palme du plus gros résultat semestriel revient une fois encore à Total (6,7 milliards d’euros), devant BNP Paribas (4,7 milliards), AXA (4 milliards) et GDF Suez (2,7 milliards) »(14).

(9) http://www.monde-diplomatique.fr/2010/02/LORDON/18789

(10) http://www.liberation.fr/economie/0101628184-les-patrons-des-hedge-funds-empochent-25-milliards-de-dollars-en-2009

(11) Crise des subprime : la SoGé et 16 autres banques poursuivies aux USA
http://lci.tf1.fr/economie/conjoncture/crise-des-subprime-la-soge-et-16-autres-banques-poursuivies-aux-6672765.html

(12) Les profits et les bonus de la banque d'affaire américaine Goldman Sachs - The Independent.
http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=6900

(13) http://finance.blog.lemonde.fr/2010/01/12/bonus-2009-mettre-en-reserve-non-distribuable-les-superbenefices/

(14) http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Le-CAC-40-continue-d-engranger-les-profits-_EP_-2011-09-01-705883
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 5 Sep 2011 - 15:02

Aucun des États membres ne peut financer son déficit budgétaire par création monétaire.
Chaque État concerné devra donc se financer sur le marché des capitaux auprès des agents qui ont une capacité de financement (ex. Investisseurs chinois, Fonds de pension anglo-saxons) et rémunérer les capitaux empruntés via un taux d’intérêt versés à ces agents.
La question centrale concerne donc le paiement des intérêts de la dette : A QUI payer QUOI et COMBIEN, et à financer COMMENT (cf. problème de la fiscalité) ?

Jean-Marie Harribey explique ainsi que (3) :

« L’interdiction faite aux États d’emprunter auprès de la banque centrale les oblige à se tourner vers les opérateurs des marchés financiers qui sautent avec gourmandise sur l’occasion de placements sûrs en bons du Trésor dont le rendement à long terme est
actuellement d’environ 4% par an.

Admirons le stratagème : on diminue les impôts des riches, donc on accentue les déficits, puis on emprunte de quoi les combler auprès de ces riches qui non seulement sont moins assujettis à l’impôt sur le revenu mais empochent tout ce qu’il en reste sous forme d’intérêts (40 milliards d’euros par an en France) ».

A titre d’exemple, le service de la dette s’est élevé à 42 milliards d’euros en France en 2008, ce qui représente le deuxième poste budgétaire de l’État, soit 15 % de ses dépenses(4).

Sur le site des « Faux Monnayeurs »(5), nous pouvons lire : « Le problème de la dette publique est intéressant :

sans vouloir remonter plus en amont que 1980, à cette époque la dette de l'État (français) était de 206 milliards d'euros (en valeur
"euro 2004").

Si on considère les intérêts moyens à 5% sur la période 1980 à 2004, un calcul à partir des valeurs annuelles de la dette nous montre que si nous n'avions pas eu à emprunter cette monnaie sur un marché monétaire (donc à payer des intérêts) la dette cumulée ne serait que d'environ 382 milliards d'euros à fin 2004 (au lieu de 1067 milliards d'euros).

Pour résumer, entre 1980 et 2004 la dette a augmenté de 861 milliards d'euros, lesquels sont répartis en 176 milliards d'euros de nouveau capital emprunté et 685 milliards d'euros d'intérêts ».

Cette analyse fait écho aux chiffres extrêmement éloquents qui concernent la dette des pays en développement, qui s’élève actuellement à quelques 2500 milliards de dollars. En 20 ans, cette dette a été multipliée par 4, alors que, sur la même période, les PED ont remboursé 3400 milliards de dollars. Cherchez l’erreur…


(3) J-M. Harribey, Le casse du siècle, Politis, n° 862-863-864, 28 juillet 2005.

(4) Cf. budget de l'état 2009.

(5) http://www.fauxmonnayeurs.org/articles.php?lng=fr&pg=14
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 8 Sep 2011 - 19:06

Des chiffres, des CHIFFRES..., à donner le vertige !
Le coût astronomique des guerres consécutives au 11 septembre 2001 :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/le-11-septembre/20110906.OBS9864/11-septembre-le-cout-astronomique-des-guerres.html

" Entre 3.200 et 4.000 milliards de dollars. Voilà le coût du 11-Septembre.
Ou plus exactement celui des guerres engagées par les Etats-Unis en réaction aux attentats du World Trade Center en 2001
, selon une étude publiée en juin 2011 par l'université américaine Brown (Rhode Island).
[................]
Ce total prend notamment en compte le coût des bombes, des balles, et du carburant utilisés pendant les deux guerres lancées par l'ancien président des Etats-Unis George W. Bush, ainsi que les salaires des troupes, l'aide aux pays étrangers (plus de 70 milliards de dollars), et les dépenses de lutte contre le terrorisme sur le sol américain (400 milliards).

Sont également inclus les soins médicaux et les pensions d'invalidité du million d'anciens combattants : 32 milliards déjà dépensés.
Entre 600 et 950 milliards sont à provisionner d'ici 2050, le nombre de vétérans devant atteindre son plus haut niveau d'ici 30 ou 40 ans.

Les guerres d'Irak et d'Afghanistan ont été financées presque entièrement par l'emprunt. Washington a déjà déboursé 185 milliards de dollars rien que pour les intérêts.
Cette somme est comprise dans les 4.000 milliards. Mais le total ne prend pas en compte ce que le gouvernement américain devra verser en intérêts d'ici 2020 : 1.000 milliards de dollars.

Le budget cumulé du Pentagone a atteint plus de 1300 milliards de dollars sur 10 ans. Il y a eu également une augmentation du budget de base du Pentagone de 650 milliards de dollars [......].

Difficile de ne pas faire le lien avec la dégradation de la note de la dette américaine par l'agence Standard and Poor's en août 2011.
Le cout de la réaction américaine au 11 septembre, 4.000 milliards de dollars, équivaut au montant des déficits budgétaires cumulés des Etats-Unis ces six dernières années (de 2005 à 2010), pointe The Economist.

Bien que les investissements militaires aient eu des effets positifs sur l'économie, comme la création d'emploi, l'étude de Brown souligne qu'il y a eu 31.000 morts au sein de l'armée américaine, de la coalition et des armées afghane et irakienne, au moins 137 000 civils tués en Irak et en Afghanistan et plus de 7,8 millions de réfugiés irakiens, afghans, et pakistanais. "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 13 Sep 2011 - 19:30

Les mutuelles taxées et même surtaxées !

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/08/31/taxer-les-mutuelles-c-est-taxer-les-menages-par-etienne-caniard-francois-chereque-et-christian-saout_1565813_3232.html


" [...........] Parmi les mesures annoncées, figure une nouvelle augmentation de la taxation des contrats d'assurance-maladie complémentaire : 1,1 milliard d'euros en 2012, faisant suite à une hausse de même montant en 2011.
Depuis 2008 et en tenant compte de cette charge supplémentaire, les taxes frappant les organismes d'assurance-maladie complémentaires auront été multipliées par 20.
En valeur absolue, leur montant était de 177 millions en 2008. Il passera à 3,5 milliards d'euros en 2012.

Quel autre secteur d'activité a connu pareille évolution de sa situation fiscale ?
Or ce ne sont pas des institutions, le plus souvent des mutuelles, sociétés de personnes à but non lucratif, qui sont ainsi mises à contribution. Ce sont les ménages, qui voient augmenter leurs tarifs de cotisations.
Ce sont tous nos concitoyens qui vont contribuer à cet impôt non pas en fonction de leur revenu mais de leur besoin de santé, les classes moyennes et populaires ainsi que les familles étant ainsi les plus touchées.

Le gouvernement, en effet, a choisi d'augmenter les taxes sur des organismes qui ne peuvent que répercuter cette hausse auprès de leurs adhérents.
Cette défausse permet aux pouvoirs publics de ne pas afficher une taxation directe et trop visible de l'ensemble des Français... pour un montant 6 fois supérieur à la taxation demandée aux hauts revenus.
[................] "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mer 28 Sep 2011 - 19:47

Budget, dette, promesses non tenues ... La crise a bon dos !

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110928.OBS1268/budget-la-crise-a-bon-dos.html

" [.....] Les nouvelles ne sont pas bonnes, et le règne de Nicolas Sarkozy se solde par un bilan calamiteux.
L’endettement de l’Etat a explosé, s’envolant de quelque 600 milliards d’euros entre 2007 et 2012.
Il approche du seuil dangereux de 90% du produit intérieur brut (PIB), au-delà duquel la dette menace la croissance.

Les prélèvements obligatoires – impôts, taxes, cotisations sociales… – sont plus élevés à la fin du quinquennat qu’au début.
Malgré cela, les comptes de l’Etat comme ceux de la Sécurité sociale sont loin de l’équilibre, avec des déficits pour 2012 prévus, respectivement, à 80 et 14 milliards d’euros.
...................
Nicolas Sarkozy, candidat en 2007, avait promis qu’il ramènerait la dette sous la barre des 60% du PIB, le maximum autorisé par le traité de Maastricht.
[.......................]
Bilan : en 2010, les recettes fiscales et les cotisations sociales se sont effondrées.
L’impôt sur les sociétés, par exemple, a baissé de 20 milliards d’euros.
Quant à la masse salariale, sur laquelle reposent les ressources de la Sécu (cotisations sociales, CSG…), elle a baissé pour la première fois depuis 1945.
Impossible donc de réduire aussi vite les dépenses. Résultat, les déficits ont explosé, gonflant d’autant la dette.

La crise a bon dos.
Mais elle n’explique pas la totalité du dérapage. Selon les calculs de Jean-Marc Daniel, professeur à l’ESCP Europe et économiste à l’Institut de l’Entreprise, l’effondrement de la croissance n’explique que 30% de la dégradation des finances publiques entre 2007 et fin 2010, voire 40% si l’on ajoute le coût du plan de relance de la fin 2008. Pas davantage.
"Les 60% restant résultent de choix de politique économique", explique-t-il.

Attention : tous ces choix ne peuvent pas être imputés à Nicolas Sarkozy !
[.......] Mais au lieu d’essayer de combler la brèche, comme avait commencé à le faire le tandem Villepin-Breton, Nicolas Sarkozy a recommencé à creuser le trou, dès son arrivée à l’Elysée. "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mer 26 Oct 2011 - 1:03

Le nouveau MINDEF à Balard. En avant, toute, et pour 30 ans !...


http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Balard-les-travaux-commenceront-au-printemps-prochain_a397.html

" Balard : les travaux commençeront au printemps prochain.
[...................]
Le schéma financier retenu est celui d'un partenariat public-privé.
La Défense achetera une prestation - c'est-à-dire un ministère complet en état de marche : bâtiment, entretien, gardiennage, restauration, informatique, etc - à son partenaire privé.
Le loyer sera de 130 millions (HT) par an pendant 27 ans.
Soit une somme totale de 3,51 milliards d'euros (ou 4,16 M. TTC).

"Cette redevance annuelle sera entièrement financée par des redéploiements de crédits découlant d'économies obtenues par le regroupemet à Balard", assure Bruno Vieillefosse.
Au terme du contrat de 30 ans - dont les trois premiers pour la construction - le ministère de Balard reviendra à l'Etat.
[..............]
Pour la restauration, le choix du privé permettra de réduire les couts, espèrent les promoteurs du projet, sur la base de comparatif actuel.
Ainsi, entre la cantine (privée) de l'ilot saint Germain et celle (publique) de l'actuel Balard, le rapport est de 1 à 3 en fonction du nombre de personnel et de repas servis.

Le gardiennage sera partiellement confié au privé, mais sous la responsabilité de la gendarmerie.
Des secteurs sensibles resteront toutefois sous la protection d'unités militaires, comme c'est le cas aujourd'hui à l'ilot Saint-Germain.

L'informatique, qui représente près d'un quart du coût du projet, est confiée à Thalès. Elle va jusqu'à la livraison de poste de travail - et pas simplement de réseaux.
[.................] "
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Comme l'aurait dit Michel Audiard, le titre choisi par l'Express, "c'est du brutal !" ...

En tout cas, l'article qui suit met en lumière de grosses carences, trop souvent constatées dans la gestion des affaires publiques de notre pays.
Il semblerait que notre bel esprit français ne brille pas particulièrement, en matière de prévisions, d'organisation des travaux, d'exécution des chantiers, sans parler d'un manque de rigueur dans la gestion financière, si souvent mise à mal entre les prévisions et les coûts définitifs ...

Pas étonnant qu'ensuite, il faille des plans "de rigueur", justement, pour essayer de contre-balancer des dépenses inconsidérées par de nouvelles rentrées fiscales ...


http://www.lexpress.fr/actualite/societe/desamiantage-de-jussieu-les-raisons-d-un-fiasco_1052775.html

" Désamiantage de Jussieu: les raisons d'un fiasco.
"Un cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire". C'est en ces termes que le premier président de la cour des comptes, Didier Migaud, a qualifié le désamiantage du campus universitaire de Jussieu.

Lancée en 1996 pour trois ans et 183 millions d'euros ", l'opération de réhabilitation de la vieillissante université scientifique "ne sera pas achevée avant 2015".
Le coût final de l'opération est "estimé à plus de 1,85 milliard d'euros", soit dix fois plus que prévu.

Face à cette "dérive continue des délais et des coûts", la Cour des comptes a décidé, fait assez rare, de saisir la Cour de discipline budgétaire et financière.
................................
Cette opération a été dès le départ caractérisée par une grande complexité liée à plusieurs facteurs. D'abord, l'ampleur du site à désamianter - le campus s'étend sur 5 ha. Ensuite, la présence de près de 25 000 étudiants. Enfin, les multiples relogements provisoires de laboratoires de recherche à organiser.

Lancées dans l'urgence, les phases de préparation préalables, comme l'étude ou les diagnostics de l'état des locaux, auraient été négligées.
Ainsi, selon le rapport, des solutions alternatives comme la déconstruction et la reconstruction des bâtiments n'auraient pas été "sérieusement étudiées".

Peu après le début des travaux, l'absence de documentation sur la construction d'origine des bâtiments complique les choses.
Malgré tout, la solution de désamianter puis de réhabiliter les bâtiments est tout de même retenue. Le chantier de l'université est alors réalisé par secteur, et non dans son ensemble, pour permettre aux universités de continuer à fonctionner.

Mais très vite, la nature de l'opération évolue: d'une opération de désamiantage, elle se transforme en une opération de mise en sécurité, puis de réaménagement complet du campus.

Un chantier plus complexe qu'annoncé se lance alors, sans qu'aucune structure de pilotage ne soit mise en place.
Pourtant selon le rapport, en raison de cette grande complexité, la réhabilitation du campus de Jussieu aurait dû bénéficier d'une "répartition claire des responsabilités entre les principaux acteurs concernés".
.......................
Depuis le démarrage de l'opération, le coût total prévisionnel des travaux de désamiantage et de rénovation du campus de Jussieu a en effet connu de multiples réévaluations.
La première annonce officielle en septembre 1996 prévoyait une réalisation en trois ans pour 183 millions d'euros.
Après un ajustement estimé à 681,5 millions d'euros en 2001, les dernières prévisions fin 2010 font état d'un coût final estimé à 1,85 milliard d'euros.

Une telle augmentation peut s'expliquer selon le rapport par "un manque d'organisation et de cadre procédural, indispensables pour gérer une opération aussi complexe impliquant autant d'acteurs."

L'opération de désamiantage lancée au départ ne représente que 9% du coût total. La part restante, largement majoritaire, est à répartir entre le coût des opérations de construction et réhabilitation (58%) et les coûts associés aux locaux provisoires (33%). Des travaux qui n'étaient pas prévus au départ, mais souhaités par les établissements, pour rénover des locaux vieillissants.

De plus le prix de la rénovation se révèle au final plus élevé - 1000 euros du m² en plus - qu'une construction d'un bâtiment neuf comme à l'université Paris Diderot. Des prix astronomiques qui sont imputables à plusieurs organismes.

La responsabilité est partagée selon la Cour des comptes. Cette opération, "mal pilotée et mal conduite", a été marquée par la "dilution des responsabilités entre les établissements universitaires bénéficiaires des travaux [.............], l'Etat financeur et l'Etablissement public du campus de Jussieu (EPCJ), maître d'ouvrage de l'opération."
.............................
Les trois établissements universitaires concernés n'ont quant à eux jamais été responsabilisés sur la nécessité de stabiliser le budget du chantier.
Ils se sont donc trouvés dans la position de clients qui imposent leur exigences en termes de rénovation, alors qu'ils ne payaient pas.

Enfin, l'Etat, financeur de l'opération, n'aurait pas été, lui non plus, suffisamment responsable.
Didier Migaud estime qu'il "n'a pas joué son rôle" de "pilote et d'arbitre" alors qu'"il s'agit des deniers publics".
Le fait de ne pas exercer cette autorité, ajoute-t-il, "peut être coupable à partir du moment où ça provoque des retards et des dérives sur le plan budgétaire et financier, et c'est inacceptable". "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mer 30 Nov 2011 - 1:14

Regardez ce qu'on peut lire dans un article du Figaro qui s'attelle (avec l'aide de l'Institut de l'entreprise) à chiffrer le projet du FN pour la sécurité :


1) Le coût moyen pondéré annuel d'un gendarme !...
" «La proposition du FN revient donc à recréer les 9223 postes supprimés dans la police et la gendarmerie entre 2007 et 2012 dans le cadre de la RGPP»
..........................
En partant d'un coût moyen pondéré pour un gendarme de 25.590 euros par an, et en prenant une hypothèse de montée en charge progressive du dispositif, le surcoût pour le budget sera de 242 millions d'euros dans cinq ans. "


2) Le coût de construction et de fonctionnement d'une place de prison :
" [.......] création de 40.000 places de prison supplémentaires.
Selon les chiffreurs de l'Institut de l'entreprise, cela coûterait 1,2 milliard par an en dépenses de fonctionnement, et entre 4,3 et 5,8 milliards sur le quinquennat en dépenses d'investissement.

Ce chiffrage se base notamment sur un rapport de la Cour des comptes selon lequel le coût de création d'une place varie entre 108.000 et 145.000 euros pour l'État, selon le degré de participation du secteur privé.

En outre, un détenu coûte chaque jour 82,77 euros. (*)
40.000 détenus de plus représentent donc 3,3 millions de dépenses supplémentaires par jour, soit 1,2 milliard sur une année. "


(*) Admirez la précision de l'estimation du coût journalier d'un détenu :
pas 85 euros ; pas 83 euros ; non, c'est 82,77 euros !
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 19 Jan 2012 - 2:10

Pour 500 milliards de plus !...

Non, ce n'est pas le titre d'un film de Sergio Leone.
Il s'agit de la triste réalité de l'augmentation de notre dette nationale.
Le chiffre exact de son alourdissement est d'ailleurs de 520 milliards.
(mais on n'en est plus à 20 milliards près !) pale


http://www.lepoint.fr/economie/500-milliards-envoles-en-cinq-ans-14-01-2012-1419082_28.php

" 500 milliards envolés en cinq ans...
Les auteurs de "Un quinquennat à 500 milliards" étrillent la gestion du président.

La scène est surréaliste.
"Tu vois, j'ai gagné ! J'ai gagné !" lance, triomphant et vengeur, Nicolas Sarkozy au député du Nouveau Centre Charles de Courson, présent à l'Élysée pour une cérémonie début 2010.
De quelle victoire si importante se prévaut donc le président de la République ? D'avoir fait baisser le chômage ou rétabli l'équilibre du commerce extérieur ?
Rien de tout cela, bien sûr. Nicolas Sarkozy se félicite des 390 millions d'euros qui vont échoir au couple Tapie (dont 45 au titre du préjudice moral) à la suite d'un arrêt du Conseil d'État qui rejette le recours intenté par quelques députés, dont Courson, contre les conclusions d'un tribunal arbitral sur l'affaire Adidas-Crédit lyonnais.
"J'ai gagné ! J'ai gagné !" Stupéfiant car, si victoire il y a, c'est celle de Tapie, l'ami du président. Et pas du tout celle de l'État, contraint de faire un gros chèque.

Auteurs d'Un quinquennat à 500 milliards, Mélanie Delattre, journaliste au Point, et Emmanuel Lévy, à Marianne, recensent avec gourmandise et sévérité les petites et grandes libéralités du président de la République avec ses "amis" Liliane Bettencourt ou Guy Wildenstein, [......].
Quand ils ne cherchent pas la petite bête, les deux auteurs se mettent aussi en surplomb pour livrer aux lecteurs-électeurs le "vrai bilan" économique du quinquennat Sarkozy.
Et là ils ne font pas dans la dentelle. Leur audit étant assez terrifiant, on pourrait le juger militant. Mais les faits sont les faits.
Depuis que Nicolas Sarkozy est arrivé au pouvoir, la dette de la France a augmenté de 630 milliards d'euros, passant de 1 150 milliards à 1 780 milliards d'euros. Énorme.
L'Élysée, relayé par Bercy, met ces résultats - "calamiteux", pourrait dire Alain Juppé - sur le compte de la crise économique la plus grave depuis 1929.
Trop facile, rétorquent Delattre et Lévy. S'appuyant sur des documents officiels, ils montrent que la crise de 2008, en abaissant les recettes et en grevant les dépenses, aurait alourdi la dette de 109 milliards d'euros.
Mais le reste, entièrement imputable au président, s'élève à 520 milliards d'euros (le titre de leur livre l'arrondit à 500). Explications : "Le budget dont a hérité Nicolas Sarkozy, à l'instar d'une voiture mal réglée (...), grillait 3,2 points de PIB."
Plutôt que de "soulever le capot pour régler la machine", l'Élysée a laissé filer. En ne freinant pas cette dérive, il a fait gonfler la dette de 370 milliards d'euros.
Auxquels s'ajoutent 153 milliards, car "le nouveau président a aussi appuyé sur le champignon".
Nicolas Sarkozy, l'homme qui voulait mettre l'État à la diète, a fait bondir la dette publique de la France de 20 points (dont seulement 5,5 imputables à la crise) !
[.................................]
Élu en promettant de baisser les prélèvements obligatoires de 4 points, il a fait preuve d'une redoutable créativité pour inventer des impôts : taxe sur le poisson, les huiles de moteur, la copie privée des disques durs, la téléphonie et Internet, les sodas, les assurances...
L'acte économique fondateur du quinquennat, cela n'a pas échappé aux auteurs, c'est, bien sûr, la loi Tepa de l'été 2007.
L'esprit en est limpide : il faut laisser les riches s'enrichir, car toute la société en profitera.
Voilà comment arrivent les exonérations massives des droits de succession et le fameux bouclier fiscal, manière déguisée de réformer l'ISF.
Voilà comment arrive aussi, en vertu du "travailler plus pour gagner plus", l'exonération d'impôts et de charges sur les heures supplémentaires, manière de contester les 35 heures.
À ces mesures coûteuses s'ajouteront la pérennisation, l'augmentation ou la création de niches fiscales (exonération des plus-values sur les cessions de titres des entreprises, crédit impôt-recherche, TVA réduite pour les restaurateurs...).
Le plus déconcertant, c'est que, dans une volte-face rare, le président va détricoter une partie de la loi Tepa.
"Même au pays de l'instabilité fiscale, on n'avait jamais vu une majorité défaire en fin de mandat ce qu'elle avait voté à son arrivée."

Tout aussi troublant, à aucun moment la question d'une baisse des dépenses n'est posée. Elles ne cesseront donc de grimper (de 52,4 % du PIB à 57 %, niveau exceptionnel pour un grand pays industrialisé).
Sarkozy a conforté son image de "dépensier" acquise lors de son passage au Budget en 1993.
Ses tentatives pour dompter le mammouth étatique n'ont ni connu de grands résultats ni ouvert de grandes perspectives.
[...............]
Plus sérieusement, la mesure emblématique consistant à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite n'a pas produit de miracles comptables (264 millions d'euros net d'économies en 2009).
Il est vrai que "plus de 80 % des économies sont allées non dans la poche du contribuable..., mais dans celle des fonctionnaires".
Le "1 sur 2" pécherait par son côté aveugle : "La démarche est purement quantitative."
Une critique que l'on retrouve pour la Révision générale des politiques publiques, qui ne s'interroge pas, comme l'ont fait le Canada et la Suède, sur l'utilité de certains services.
[.............................]
"Le président a toujours été plus pragmatique que dogmatique", résume un haut fonctionnaire chiraquien cité par Delattre et Lévy.
Ils expliquent de la sorte les deux bonnes surprises du mandat, la réforme des universités et la réforme sur les retraites, cette dernière n'ayant jamais été promise par le candidat Sarkozy.
Tout au contraire : "Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer", déclarait-il.
Les auteurs du Un quinquennat à 500 milliards expliquent l'activisme du président à propos des retraites par le besoin de l'Élysée d'accomplir en fin de mandat "un acte politique marquant" qui permet de faire apparaître la gauche comme ringarde. La stratégie marche plutôt bien.
Au point, d'ailleurs, que le président cherche à refaire le coup avec la "règle d'or" sur les équilibres budgétaires, laquelle n'était pas non plus au programme. L'homme qui pèse 500 milliards n'a peur de rien.
Car l'épisode de la Cades en dit long sur la conversion toute récente du président de la République à la vertu budgétaire.

En octobre 2010, la Cades, caisse où l'on a pris l'habitude de loger les déficits de la Sécurité sociale, a été autorisée à emprunter 130 milliards d'euros supplémentaires.
Créée par Alain Juppé en 1996, elle devait disparaître en 2009 (en même temps que sa recette, la CRDS, acquittée par tous les Français).
Lionel Jospin avait repoussé l'échéance à 2014, Jacques Chirac à 2018.
Sarkozy crève le plafond en passant à 2025.

Dans la crise internationale, le "candidat de la rupture" a certes fait preuve d'esprit de décision et d'initiative, souligné dans le livre.
En revanche, pour ce qui est de la politique budgétaire, "il n'a fait que marcher dans les traces de ses prédécesseurs".
Cela ne vaut pas condamnation, concluent Delattre et Lévy. Même si le mandat est un "fiasco" économique, "à quelques mois de la présidentielle tout laisse à penser que le président sortant sera davantage jugé sur sa stature d'homme d'État que sur son bilan".
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 23 Jan 2012 - 2:10

Tarifs EDF - Plus 30 % en 4 à 5 ans ?...

Après avoir pratiqué la chasse au "gaspi", il faudrait se mettre à chasser les taxes,
sortes d'impôts déguisés, se dissimulant discrètement au milieu de mesures diverses ...

Pour vous aider à trouver les taxes, c'est facile
, suivez la couleur bleue,
comme celle des compteurs !


http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE80H01P20120118

" Les tarifs de l'électricité en France pourraient bondir de 30% d'ici à 2016 étant donné les investissements prévus, selon des propos du président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), Philippe de Ladoucette, rapportés mercredi.

Le président de l'autorité de régulation a précisé lors d'un colloque organisé à Paris que cette hausse, qui pourrait donc atteindre 6% par an par rapport au prix de marché de 2012, résulterait de l'application de la réglementation actuelle, selon plusieurs quotidiens.

Dans le détail, Philippe de Ladoucette a pris pour hypothèse un doublement d'ici à 2016 de la Contribution au service public de l'électricité (CSPE, qui sert notamment à financer le développement des énergies renouvelables), l'augmentation de 4% par an du tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (inflation comprise) et une hausse annuelle de 2% du prix du nucléaire historique d'EDF égale à l'inflation.

"Pour la CRE, cette augmentation inclut les 10 à 15 milliards d'euros de travaux exigés sur les centrales par l'Autorité de sûreté nucléaire pour tenir compte de la catastrophe de Fukushima", précise le quotidien Les Echos. "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 31 Jan 2012 - 21:41

Coût actuel de la filière nucléaire française : 228 milliards d'euros.

(sans compter l'immense gaspillage financier de Superphénix !)

http://www.leparisien.fr/societe/cour-des-comptes-la-filiere-nucleaire-francaise-a-coute-228-milliards-d-euros-31-01-2012-1838594.php

" La Cour des comptes a chiffré mardi à 228 milliards d'euros les investissements dans l'électricité nucléaire en France, tout en évoquant des incertitudes importantes quant aux coûts futurs de la filière...
[.............]
Le montant total de la construction des installations nécessaires à la production d'électricité nucléaire est chiffré à 121 milliards d'euros (hors coût de Superphénix), et le parc actuel, composé de 58 réacteurs (......) a coûté à lui seul 96 milliards.

Les dépenses de recherche publiques et privées depuis les années 1950 sont de leur côté évaluées à 55 milliards, soit environ un milliard par an.
[................]
Enfin, sans vouloir rentrer dans le débat autour de la part du nucléaire dans la palette énergétique nationale, la Cour a prévenu que le non-prolongement des réacteurs d'EDF au-delà de 40 ans nécessiterait «un effort très considérable d'investissement équivalent à la construction de 11 EPR d'ici 2022», ce qui lui parait «très peu probable, voire impossible». "
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 7 Fév 2012 - 21:51

Le déficit commercial de la France, en 2011 : un déficit record...,
mais... "moins pire" que ce que l'on avait craint !
ou : l'art du politique de "positiver" les informations les plus négatives et les plus inquiétantes ... cheers


http://www.lepoint.fr/economie/lellouche-annonce-un-deficit-commercial-record-de-69-6-milliards-d-euros-07-02-2012-1428184_28.php

" Le secrétaire d'État chargé du Commerce extérieur, Pierre Lellouche, a annoncé un déficit commercial de 69,6 milliards d'euros en 2011, plus que le précédent record de 2008 de 56,2 milliards, dans une interview publiée sur le site du Figaro mardi.

"Avec un déficit commercial qui atteint 69,6 milliards d'euros en 2011 (après 51,4 milliards en 2010) le bilan est moins mauvais qu'anticipé", a estimé le ministre, qui avait, mi-janvier, revu en baisse de 5 milliards l'estimation du déficit annuel, précédemment évalué à 75 milliards.

"En 2011, nos importations ont augmenté de 11 %, à 498 milliards. Dans le même temps, plus de 117 000 entreprises ont vendu leurs produits à l'étranger, un chiffre stable par rapport à 2010" a souligné Pierre Lellouche.

"Nos exportations ont augmenté de 8,6 %, à 429 milliards d'euros - ce qui permettra de créer 90 000 emplois cette année", s'est-il félicité.
"Nous pouvons être satisfaits de la bonne marche de certains secteurs : l'agroalimentaire [....] L'aéronautique [.....] a également précisé Pierre Lellouche. "

Mais Le Point vient refroidir cet optimisme ministériel :

" On observe que les exportations françaises ont moins progressé en 2011 que celles de l'Allemagne, mais aussi que les exportations italiennes, espagnoles, britanniques et américaines.

La part du marché mondial captée par la France s'est ainsi fortement dégradée depuis 1990, passant de 6,2 % à 3,6 %. "



Edité le 8 février 2012 :
Pardon de remuer le couteau dans la plaie..., oui, ça fait très mal (!), surtout en lisant ce qui suit :

" [......] L'excédent commercial de l'Allemagne s'est élargi l'an dernier, à 158 milliards d'euros contre 155 milliards d'euros l'année précédente, à la faveur d'une hausse de 11,4 % des exportations, selon des chiffres publiés mercredi.
Les exportations de la première économie européenne ont passé pour la première fois la barre des 1 000 milliards d'euros, établissant un nouveau record à 1 060 milliards d'euros, a indiqué l'Office fédéral des statistiques.

L'Allemagne, qui a abandonné il y a quelques années le titre de championne du monde des exportations à la Chine, reste derrière celle-ci en valeur absolue des marchandises exportées (1 432 milliards d'euros en 2011 pour la Chine).
Mais le solde de sa balance commerciale est nettement plus avantageux que celui du rival chinois (117 milliards d'euros).
La comparaison avec la France, premier partenaire commercial et qui a publié ses chiffres du commerce extérieur mardi, est également clairement à l'avantage de l'Allemagne.
[....................] "

http://www.lepoint.fr/economie/l-allemagne-affiche-des-exportations-record-08-02-2012-1428627_28.php
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Les intermittents du spectacle bénéficient-ils d'un régime privilégié d'indemnisation-chômage ?...
Seraient-ils "plus égaux que d'autres"
(selon la formule de Coluche) dans la distribution de ces indemnités ?


Les chiffres qui suivent, extraits d'un billet de Nicolas Quint, méritent une réflexion particulière en ces temps de recherches d'économies.
Mais nos futurs décideurs oseront-ils revoir les modalités d'indemnisation des intermittents du spectacle ?...

" Les intermittents du spectacle.
Mais où sont-ils passés? Depuis leurs dernières actions, ils ont un peu disparu du paysage.
Mais pas du rapport de la Cour des Comptes.
Le régime de l'Unedic, l'assurance-chômage, part à la dérive. 2,5 Mds€ de déficit en 2011 et plus de 11 Mds€ de déficit cumulé.
La faute à la crise et à la hausse du chômage? Bien sûr!
Mais, en 2010, les intermittents ont représenté 1/3 du déficit du régime pour... 3% des demandeurs d'emploi. Ce n'est pas rien.

Surtout, le déficit lié aux intermittents du spectacle a représenté 1 Mds€ de perte chaque année sur la décennie 2000-2010. Si bien qu'à fin 2010, le déficit cumulé du régime (9,1 Mds€) est quasi entièrement dû aux intermittents.
270.000 personnes ont accumulé 9 Mds€ de déficit alors que plus de 20 millions d'actifs salariés étaient à l'équilibre.
En 2010, les intermittents ont cotisé 232 M€ pour recevoir 1.263 M€ de prestations.

En gros, pour 1€ versé, 6€ de reçus !

Le régime des intermittents date des années 30, pour prendre en compte le caractère discontinu de leur travail.
Mais les modalités de calcul sont aujourd'hui très favorables, et notamment bien plus que celles des intérimaires qui sont également soumis à des aléas forts. [......]

On ne peut pas dire que les intermittents se "gavent", mais leur niveau de vie n'est pas si mauvais. 80% d'entre eux avaient en 2010 des revenus nets supérieurs à 18.110€.
C'est le cas pour seulement 50% des Francais.


D'où viennent les problèmes?
- De la fraude d'une part, contre laquelle Pôle Emploi lutte ardemment avec une cellule de... 21 personnes.
- Du fait qu'un bon nombre d'employeurs (estimé à 15% - dont le service public de l'audiovisuel) utilise le statut de l'intermittence pour baisser ses charges.
- Enfin, au fond, le statut de l'intermittence est une aide de l'Etat au monde de la culture. Mais qui est très elévée quand on la compare aux 263 M€ alloués par le Ministère de la Culture pour la promotion du livre et de la lecture.

Le vrai problème de l'intermittence, c'est que, contrairement au budget de la culture, il n'y a pas de programmation. N'importe qui peut adopter ce statut sans qu'il y ait de contrôle ou de numerus clausus.
Certes, permettre d'accéder au statut d'artiste sur concours ne semble pas la panacée mais entre cela et l'"open bar" actuel, il doit bien y avoir un entre deux?
Un des candidats a-t-il une réponse ? "


http://resultat-exploitations.blogs.liberation.fr/finances/2012/04/où-couper-dans-les-dépenses-suivez-la-cours-des-comptes-.html
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Il paraît que "les bons comptes font les bons amis"...

Ce qui devrait, normalement, pouvoir donner ceci :
les bons (les VRAIS) comptes de campagne font les bons citoyens-candidats (aux élections).
Quoique..., il semblerait que ce ne soit pas toujours le cas !

Noter aussi combien il est difficile, à un simple citoyen, d'obtenir une copie légale de documents
susceptible de gêner (ridiculiser ?) certains Politiques...


http://www.libelyon.fr/info/2012/04/un-écolo-grenoblois-dénonce-livresse-sondagière-de-sarkozy.html
" Un écolo grenoblois dénonce "l'ivresse sondagière" de Sarkozy.
Depuis le premier tour de l'élection présidentielle,
Nicolas Sarkozy pourfend les sondeurs qui se seraient trompés sur le niveau d'abstention et son propre score.
Entre juin 2007 et juillet 2009, la présidence de la République a pourtant commandé 264 sondages pour un montant de 6,35 millions d'euros, a révélé ce lundi matin un militant écologiste grenoblois.

En 2009, Raymond Avrillier avait saisi, en tant que simple citoyen, le tribunal administratif de Paris.
Sa demande s'appuyait sur la loi du 17 juillet 1978 ouvrant l'accès aux documents administratifs.
Trois ans plus tard, le 17 février dernier, la justice a enjoint la présidence de la République de communiquer, dans un délai d'un mois, les conventions d'études et les factures des sondages qu'elle a fait réaliser entre 2007 et 2009.
[.............................]
Le militant écologiste affirme, par ailleurs, n'avoir pas reçu les bons de commandes de sondages "indirects" commandés par l'intermédiaire des cabinets d'études Publifact, PubliOpinion et Giacometti lequels, en outre, n'auraient jamais été mis en concurrence comme le prévoit la loi.
"Cette surfacturation potentielle par ces intermédiaires soulève la question d'une sortie irrégulière d'argent des caisses de l'Etat", avance le militant grenoblois, alors que ces prestations ont été facturées 2,98 millions d'euros au total à Publifact et PubliOpinion et 1,38 million à Giacometti Péron.

Le contenu de certains de ces sondages laisse en tout cas rêveur. Ainsi, en 2008 : "Que pensez-vous du mariage possible (de Nicolas Sarkozy) avec Carla Bruni ?", ce qui fait dire à Raymond Avrillier que ces sondages "ne relèvent pas de la conduite de l'Etat".

Raymond Avrillier [........] est resté célèbre pour avoir provoqué la chute d'Alain Carignon, ancien maire UMP de Grenoble [......]. "


Cette information a été reprise dans de nombreux médias dont Le Point :

http://www.lepoint.fr/politique/sondages-la-facture-salee-de-l-elysee-24-05-2012-1464830_20.php
" Sondages : la très chère campagne électorale.

L'Élysée a commandé durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy pour 9,4 millions d'euros de sondages et d'études, a dévoilé jeudi Raymond Avrillier, le militant écologiste grenoblois qui en a obtenu les factures après un recours en justice, rapporte l'AFP.

Sur les plus de 300 sondages et études commandés, 66 l'ont été entre début 2010 et le 30 avril 2012, parmi lesquels figurent des sondages réalisés à une fréquence hebdomadaire.
Ces 66 sondages ont été facturés 3,04 millions d'euros à l'Élysée et viennent s'ajouter aux 264 sondages commandés entre 2007 et 2009 pour un montant de 6,35 millions d'euros, que le militant écologiste, également maire adjoint honoraire de Grenoble, avait rendu publics en avril.

Les sondages commandés entre 2010 et 2012 relèvent "pour partie du financement par une personne morale (l'Élysée, NDLR) de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy", ce qui représente un délit puni par le code électoral, a estimé Raymond Avrillier jeudi au cours d'une conférence de presse.
Il a notamment cité un sondage de février 2011 interrogeant les Français sur l'intervention au journal télévisé de France 2 de Dominique Strauss-Kahn, alors probable candidat à l'élection présidentielle.
[...............................]
"Je ne remets pas en cause le fait que l'Élysée commande des sondages, mais c'est leur démesure et la thématique des sondages réalisés qui posent problème", a considéré Raymond Avrillier.
Il a indiqué avoir saisi la Commission nationale des comptes de campagne pour qu'elle intègre une partie des sondages commandés par l'Élysée dans les comptes de campagne du candidat Sarkozy.

Raymond Avrillier a obtenu la liste des sondages commandés entre 2010 et 2012 à la suite d'une saisine de la commission d'accès aux documents administratifs. Il avait déjà obtenu une partie des factures de sondages réalisés entre 2007 et 2009 grâce à un jugement du tribunal administratif de Paris du 17 février dernier. "
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MessageSujet: Les gaspillages des agences d'État dénoncés dans un rapport !   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 17 Sep 2012 - 16:52

Dans un rapport que s'est procuré Le Parisien-Aujourd'hui en France, l'Inspection générale des finances brocarde les dysfonctionnements et coûts inutiles de ces organismes parapublics.


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Un rapport de l'Inspection générale des finances épingle les folles dépenses des organismes parapublics. Le Parisien-Aujourd'hui en France s'est procuré l'étude achevée en mars par l'IGF qui dénonce l'absence «de recensement exhaustif» du nombre d'agences d'État qui gravitent autour des ministères. Le rapport brocarde en outre des organismes «créés de façon ponctuelle sans cohérence d'ensemble».

L'IGF recense près 1244 agences pour une masse salariale de 442.830 employés qui ont le statut d'opérateur de l'État. Au final, elles coûtent 50 milliards d'euros. Alors que l'État a engagé une vaste réduction des budgets des ministères, les moyens financiers des agences ont eux progressé de 15% en cinq ans. Comme nous le précisions récemment, en 2007, les organismes parapublics ont créé plus de postes (13.989) que l'État n'en a supprimés. De fait, pour compenser la baisse de leur budget, les ministères ont fait passer certaines dépenses sur ces organismes parapublics dans l'optique de respecter, officiellement, leurs engagements budgétaires. Le mode de financement de ces organismes n'est en effet pas contrôlé, comme le dénonce l'IGF. Certaines agences se sont vues octroyer des ressources propres, sous la forme de taxes spécifiques. Or «une fois créées ces taxes ne sont plus jamais contrôlées par l'État», souligne-t-on à Bercy. Le gouvernement précédent avait bien tenté de diminuer le train de vie de ces organismes en imposant une baisse de 10% de leurs dépenses de fonctionnement de 2011 à 2013. Des mesures jugées insuffisantes.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/09/17/20002-20120917ARTFIG00388-les-gapillages-des-agences-d-etat-denonces.php

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/09/21/04016-20110921ARTFIG00693-les-organismes-parapublics-mis-a-la-diete.php

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/09/10/20002-20120910ARTFIG00721-comment-l-etat-va-economiser-10milliards-d-euros.php
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MessageSujet: Comment gagner des milliards ?   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 17 Sep 2012 - 17:01

Dans L'Etat au régime, qui paraît au Seuil le 20 septembre, René Dosière récidive. Après s'en être pris au train de vie de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy, le député apparenté socialiste épingle les gaspillages tous azimuts : Assemblée, Sénat, gouvernement, collectivités territoriales ...
Partout, estime-t-il, existent des gisements d'économie. Comment convaincre les électeurs de se serrer la ceinture si les élus ne sont pas exemplaires ? Passage en revue.

http://blog.francetvinfo.fr/livres-actualite/2012/09/17/elysee-senat-assemblee-les-prescriptions-deconomies-du-depute-rene-dosiere.html

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Le-depute-socialiste-Rene-Dosiere-avance-des-pistes-d-economies-556060
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MessageSujet: Police et gendarmerie : 11,61 Mds de budget   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 28 Sep 2012 - 22:25

Le budget 2013 de la "mission sécurité", l'une des priorités du gouvernement qui fait du ministère de l'Intérieur l'un des seuls à ne pas voir ses crédits baisser, se monte à 11,61 milliards d'euros, selon le document PLF 2013 rendu public vendredi. Sur cette somme globale, 6,7 milliards d'euros vont à la police nationale, "hors pensions" (5 milliards), et 4,9 milliards d'euros à la gendarmerie. La sécurité voit ainsi "ses moyens progresser en valeur de 0,2%", a-t-on souligné Place Beauvau.

http://www.europe1.fr/France/Police-et-gendarmerie-11-61-Mds-de-budget-1256101

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/09/28/20002-20120928ARTFIG00614-budget-2013-l-interieur-ministere-sanctuarise.php
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MessageSujet: Le coût des Opex : 100.000 euros toutes les heures    des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 29 Sep 2012 - 19:42

Selon les documents budgétaires fournis par le ministère de la défense, le surcoût des opérations extérieures devrait s'élever en 2012 à 870 millions d'euros. Soit, après une rapide calcul, 100.000 euros toutes les heures.

Ce chiffre est en baisse importante par rapport à 2011 - où il avait fallu financer l'opération Harmattan en Libye. En 2011, le surcoût des opex s'était élevé à 1,246 milliards. 2012 redevient donc une année "normale", comparable à 2009 (870 millions) ou 2010 (860 millions). Au cours des dix dernières années, le coût des opex a été au total de 7,7 milliards d'euros.

Il s'agit d'un surcoût, étant entendu que, opex ou non, les militaires auraient été payés et les matériels acquis ou entretenus. Le surcoût est essentiellement dû aux primes que touchent les militaires en opex, à la consommation supplémentaire de munitions et parfois à la destruction de matériels.

http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Le-cout-des-Opex-100-000-euros-toutes-les-heures_a772.html
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MessageSujet: Re: des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ...   des CHIFFRES, encore des CHIFFRES ..., à connaître et à méditer ... - Page 4 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1

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