anecdotes...

Rappel du premier message :

bonjour...si le retraité n'est plus bon à grand chose dans les débats actuels du fait de l'évolution permanente de la Gendarmerie , des textes et des mentalités...ils nous reste notre vécu et toutes les situations drôles qui nous est arrivés de vivre ou voir dans notre carrière....au moins un gendarme à une histoire croustillante ou étonnante à raconter.... moi par exemple, j'ai assisté à une séance de vomissements de madame Giscard d'estaing (Anémone) lors d'une excurssion sur la route de la trace en Martinique....malade en voiture la p'tite dame....nous ,en escorte nous avons pu constater que femme de président ou pas, les p'tits fours quand ils ne veulent pas passer...ils ne passent pas....et beurcccck ! raoul......le sens du vent et le choix savant de notre position nous ont éviter les odeurs de toasts aux crevettes accompagnés de don Pérignon....

L'escadron est réquisitionné pour un maintien de l'ordre à La Roche Sur Yon, une manif de "non violents" interdite mais qui abrite en son sein des éléments perturbateurs qui veulent "bouffer du flic"..... après plusieurs heurs, ordre nous est donné de pousser tout ce beau monde vers la Cie et les faire entrer dans la cour afin de les controler et de les identifier...les manifestants sont 150 à 200....tout va bien ils reculent sous notre pression, arrivé devant le grand portail de pierre fermé d'une lourde porte de bois on nous crie "allez poussez ...faites les entrer dans la cour....je suis au premier rang, mes camarades derrière moi me pousse contre la première rangée de manifestants....ceux çi se piétinent, se grimpent dessus...nous poussons alors que nous ne savons pas que le portail est fermé....quelques coups de "matraque" qui motive la foule..qui se trouve encerclée sans issue pour s'échapper, ce n'est qu'un amoncellement de corps pressés les autres contre les autres.... au MO il est interdire d'encercler les manifestants...toujours laisser une issue.....avant que le commandement s'aperçoive du problème plusieurs personnes sont déjà dans les "vapes", certains saignent ou se plaignent de douleurs....j'engueule fermement un ancien qui se trouve derrière moi et qui ne trouve pas mieux de donnerr un coup de crosse en pleine poitrine à une jeune fille... un bruit de choc sourd, je la voit blanchir d'un seul coup, ses yeux se révulser elle tombe comme une masse..pour un peu c'est ma crosse que j'ai envie de filer dans la tronche de cet énergumène indigne de notre profession, je me promet d'en rendre compte à la fin du M.O...les portes enfin ouvertes, les manifestants pénètrent dans la cour de la Cie...nous portons secours aux nombreux blessés et traumatisés......la jeune fille est conduite à l'hôpital...pour une manifestation de non violents je crois qu'ils ont été servis.....l'ancien auteur de violences inutiles et indignes s'en est tiré avec une simple engueulade .....pour la forme.....

Pour rester dans les manifs....je me souviens d'une particulièrement musclée qui s'est déroulée sur plusieurs jours à Guingand en Bretagne...ils ne sont pas manchots les manifestants dans ce secteur, et les fictions étaient des plus sérieuses..... le soir, une fois les confrontations terminées, nous allions boire un verre à un bar à proximité du centre mobilisateur ou nous étions cantonnés... je me souviens encore du non de se troquet, "le Domino" nous y retrouvions quelques manifestants de l'après-midi....tournée générale et débrifing " vous avez vu, la branlée que l'ont vous à mis.... pas du tout, c'est nous qui vous avons bais..., discution animée mais pas au point d'en venir aux mains...une nouvelles tournée en commun calamait les esprits.... bien "allumés..nous nous quittions en nous promettant de nous coller du belle dérouillée à la manif du lendemain....

bonjour....certains se disent certainement...tiens il ne nous pas encore parlé d'Alfa 5.... ce n'est pas l'envie qui m'en manque mais j'en mettrais un certains nombres mal à l'aise et l'image de la Gendarmerie ne s'en trouverais pas grandie....peut être qu'un jour, je parlerai de cette pauvre fille qui aimais beaucoup la Gendarmerie et qui nous a quitté délaissée et rejetée.....

Une année sur deux la Gendarmerie et la Police se partagent les services d'honneurs et de sécurité au palais du festival du film à Cannes....une année ou c'était à la Gendarmerie d'assurer ses missions, j'ai eut l'occasion de visiter tout le palais du festival, le marché aux films et à assister a quelques projections...l'occasion aussi d'approcher certaines stars du petit et grand écran....ainsi j'ai pu saluer et serrer la main de l'adjudant Gerber (Michel Galabru)....ou de faire la bise à Line Renaud... au sous sol ou se déroulait le marché du film, nous faisions la chasse aux affiches, certains en possédaient une belle collection.....Mais mon service préféré était celui de la haie d'honneur, sur les marches du palais....le tapis rouge, les spots, nous étions superbes dans notre tenue N°1, nous étions aux premières loges pour admirer les vedettes...il ne fallait pas bouger, seuls les yeux avaient ce loisir...en effet quel plaisir de plonger le regard dans les nombreux et profonds décolletés.....se faire frôler par une star, s'ennivrer du parfum de luxe des plus belles filles du monde..... le moins marrant c'était de se retrouver de faction au côté de la fontaine et du jet d'eau se trouvons sur la Croisette...en effet de petits plaisantins avaient trouvés la bonne idée d'y déverser du savon liquide...l'effet ne se faisait pas attendre, de la mousse partout sur une bonne épaisseur, le vent emportait d'énormes paquets de mousse sur la Croisette et autour du palais au grand dame des organisateurs et des autorités.....il fut ainsi décidé de mettre en permanence un planton chargé de surveiller la fontaine....gare à celui qui se retrouvait avec de la mousse..... malgré toute la bonne volonté des factionnaires, il a été impossible de faire cesser totalement le déversement de savon...en effet il suffisait que quelques touristes demandent un renseignements au gendarme pour que dans son dos, le produit moussant soit placé...il en était pour un compte rendu à remettre le lendemain.....

Je vous avais parlé de Bill et de sa Panthard.....encore une petite histoire le concernant....Bill était employé comme peintre au casernement , ce n'était pas le travail qui manquait à Petit-Pérou en Guadeloupe....lors de le réfection d'un appartement Bill monte sur un escabeau afin de repeindre le plafond du salon....pour celà il ouvre un pot neuf de 25 kgs de peinture blanche....ne voulant pas transvaser la quantité nécessaire pour ce travail, il décide contre l'avis de ses collègues d'accrocher le pot au dessus de l'escabeau....le poids de la peinture rend instable l'ensemble...un faux mouvement et voilà les 25 kgs de peinture au sol....le pot est tombé sur le carrelage bien à plat ce qui eut pour effet de projeter à plus 2 m de hauteur une superbe gerbe blanche....le sol et les murs du salon étaient recouvert à l'exces et Bill et ses camarades maquillés de la tête aux pieds dégoullinaient.... il a fallu ramasser ces 25 kgs de peinture...travail titanesque.... des montagnes de chiffons , des dizaines de litres de diluant ont été nécessaire....seul avantage de cette opération...les joints du carrelage étaient impeccablement blanc....

Pour ce qui connaisse pas la Guadeloupe, le champ de tir de Rocroi se trouve sur une falaise dominant la mer.... les cibles sont dos à la mer et les impacts vont se perdrent dans les flots..Sur toutes les cartes et principalement sur les cartes marines , une zône rouge interdite est délimitée...interdiction formelle à toutes embarcations de traverser cette zône..zône de tirs.....Il est arrivé plusieurs fois lors d'un exercice de voir une barque de pêcheurs ou un voiliers passer dans cette zône....notre plus grand plaisir, lâcher une rafale AA52 ou quelques coups de fusil à quelques dizaines de la proue de l"embarcation...la réaction est immédiate...si c'est une barque, le rameur peut s'incrire en avirons pour les prochains jeux olympiques , si c'est un voilier, panique à bord, virement de bord toutes voiles sorties....

Un bon moyen de se retrouver vite fait un matin en chemise blanche....En patrouille, nous sommes averti qu'un accident grave vient de se produire...nous arrivons sur place rapidement, un véhicule à percuté une remorque tirée par un tracteur...le conducteur est décédé, il n'y plus rien à faire....les pompiers et les militaires de la BT arrivent et nous nous effectuons la régulation...un journaliste dépéché sur les lieux prend des photos...et le lendemain matin je me voit en gros plan et en première page du journal , un large sourire aux lèvres sous le titre "terrible accident un mort".........je devais m'adresser à un camarades ou à une connaissance bref, ....se sourire n'a pas plu au commandement....je me suis expliqué et il m'a été recommander à l'avenir de faire attention...mais que puis-je faire contre l'objectif de certains journaleux, qui déteste la Gendarmerie et recherche toujours l'occasion de nous discrétiter.......

Ca me rappelle un transfèrement que j'avais fait et qui s'est transformé (sans que nous en soyons avisés bien sûr) en reconstitution d'un meurtre.

A notre arrivée sur les lieux, nous voyons les caméras de M6 qui étaient là qui tournaient un reportage sur la vie d'un juge d'instruction pour Zone Interdite.

Etant en charge du détenu, j'avais la caméra braquée sur moi quasiment toute la journée, ce qui n'était pas fait pour me déplaire,le juge nous ayant fait participer assez activement à la reconstitution.

Quelques mois plus tard, je vois dans le programme télé que le reportage en question passe enfin sur M6. J'appelle donc ma mère et mes amis pour leur dire quje je vais passer à la téloche.

Résultat : on m'a vu deux fois 5 secondes à l'écran :

- la première fois en train de fumer ma clope planqué derrière le trafic
- la seconde fois quand je jouais avec mon portable pendant une pause.

bonjour... ouai il faut toujours faire gaffe... je me rappelle de cette photo parue dans les journaux de l'époque du règne De Gaulle ou un mobile avait été pris assis dans le fossé en train de boire une rasade de pinard à la bouteille....
pour ce qui est de reportage télé, je suis d'accord avec toi j'ai été moi même "victime" il y a deux ans...FR.3 est venu tourner une émission sur notre village...présentation de la commune, des personnalités, activités, thé dansant musique, arts....on m'a demandé en temps qu'artiste peintre de faire un tableau en direct pendant le déroulement de l'émission....résultat sur deux heures je me suis vu que deux ou trois minutes...la prochaine fois..ils iront se faire "téter"......

Mes premiers services à Paris consistaient à garder la prison de la Santé, postes dans le chemin de ronde et sur le toit de la rotonde.....nous couchions 24 heures sur place dans une salle ou étaient installés des lits...l'inconvénient c'est qu'à chaque relève nous étions réveillés et qu'il y régnait une odeur de chacal....les repas étaient pris au mess des gardiens....c'est des détenus qui cuisinaient et effectuaient le service à table...valait mieux ne pas trop penser à ce que nous mangions...un détenu aurait pu cracher ou pisser dans le potage qui nous y aurions vu que du feu....il était de tradition que pour obtenir du rab, du vin supplémentaire, il fallait glisser discrétement quelques cigarettes aux serveurx....avec mes camarades nous avions pendant tout le mois un régime de faveur...un bouquin de cul et quelques photos porno denrées rares à l'époque, nous ont assurés double rations...

dans la cour intérieur de la prison, ou nous avions notre cantonnement, au dessus du porche d'entrée, se trouvait l'appartement d'une infirmière.... c'était l'été, il faisait chaud...cette nana le soir, prenait un malin plaisir à s'envoyer en l'air à grand renfort de ahhh! de ouiiii ! de encoreeee ! fenètre ouverte...nous juste en dessous nous pouvions suivre les ébats et compter les points....moments durs a vivre nous qui étions privés de nos epouses..... tous les jours s'était le même cinéma, je ne sais pas si l'acteur changeait tous les soirs.....

C'est fou ce que les gendarmes s'adaptent vite....comme le disait fort jusquement un ancien Commandant que j'ai connu.... "foutez-moi un moblot seul dans le désert, repassez le lendemain, il a le frigo, des bières fraiches, télé, plumard, et pastaga et un jeu de tarots..." en Nlle Calédonie dans les périodes de fortes tension, ou les coups de fusil n'étaient pas rares, nous n'avions pas d'autres moyens d'inventer des sytèmes pour nous protéger.... rustiques au début ,au fil des passages des escadrons et des déplacement tout celà s'améliorait....dans chaque unité il y avait des "géo trouve-tout.... pour se protéger des armes à feu et particulièrement des chevrotines et des bréneck, nous avions trouvé sur d'anciens sites de miniers de nikel des bandes de tapis roulant...coupées à la longueur de la caisse du camion et fixée solidement elles offraient une bonne protection..en effet du caoutchou très dur armé de brins d'acier.... les portières du conducteur et du chef de bord en étaient également pourvue....cette protection fut doublée par la suite après avoir constaté que certaines munitions arrivaient à perforer.....quand nous nous déplacions en zône d'insécurité, un tireur doté d'une AA.52 bande de cartouches engagée prenait place au dessus de la cabine du 4X4.... des renseignements nous ont alertés que certaines tribus kanak tendait des fils de fer en travers des routes.... risques de blessures graves ou de décapitations.... pour ce faire nous avons fixé à la vertical devant les jeep et les 4X4 un morceau de bois ou un gros bambou qui devaient nous protèger...par la suite les ateliers ont fixer des barres métalliques plus solides et efficaces.....

toujours en Nelle Calédonie....le cantonnement de Pouembout un hotel avec paillottes un lieu agréable ou étaient regroupés plusieurs E.L.I.... le périmètre n'était pas hermétique, ni même grillagé, les abords immédiats du cantonnement ont été au fur et à mesure des passages des E.L.I entièrement piègé , comme il y a vait beaucoup de broussailles et de végatation, la mise en place de grenades piègées et de divers "pièges à cons" était indispensable...Mais voilà, si certaines unités ont mis en place des pièges dans les règles de l'art, c'est à dire avec un plan ,d'autres apparement s'en "tapaient le coquillard"...c'est ainsi qu'à force de voir passer les E.L.I, les plans de piègeages ont totalement disparu et il était impossible de savoir ou les grenades avec été placées...beaucoup de grenades O.F ont été disséminées au hasard...il y avait bien de temps en temps un chien errant pour foutre le bordel et la panique dans le campement.... ou un gendarme qui entrait dans les fourrés pour satisfaire un besoin urgent, envie vite coupée par l'explosion d'une O.F...tous le monde sortait armé jusqu'aux dents pour faire face a cette attaque dont la seule victime fut bien souvent un malheureux clébard... quand les gendarmes sont partis et que l'hotel fut rendu aux propriétaires je m'imagine le gros problème de déminage de l'endroit....

Du côté de Koumac en Nelle Calédonie pour nous changer de la mer et de cette eau salée, nous aimions aller nous baigner dans une "crique" (rivière).....l'eau y était claire et fraiche....un gros trou d'eau surmonté de rochers nous servait de piscine...plongeons loopings, bombes tout était bon pour nous amuser.... ce trou d'eau avait un nom, les habitants du coin l'appellaient .." le trou des Gendarmes".....en effet au siècle dernier les gendarmes de la BT avec leurs familles venaient régulièrment là pour se baigner et se laver...les douches n'existaient pas à l'époque des colonies.....

Tout mobile digne de se nom à connu les fameuses "tours de Saint-Quentin à Nouméa....tous les escadrons y sont passés au moins une fois....dès la descente d'avion, c'est là que nous étions logés pour une brève nuit...c'est au pied des tours que nous recevions le paquetage, les véhicules et les munitions...souvent celà se passait de nuit surtout si la situation l'exigeait...il fallait faire vite.....puis départ en brousse, dans le Nord ou la côte Est....une fois nous arrivons en catastrophe de métropole, il y a urgence...tout le monde est équipé en un temps record.... présentation de l'escadron au Colonel qui est venu nous acceuillir.... dans la précipitation plusieurs gendarmes se retouvaient avec une paires de pataugas comprenant deux pieds gauches ou deux pieds droits, il n'était pas toujours facile de changer question de pointure...."ça ne fait rien mettez vous sur les rangs ainsi, il fait nuit celà ne se verra pas...." dit l'adjudant d'escadron...c'est à mourrir de rire de voir les gars ainsi chaussés.....notre séjour prend fin ,dernière nuit à St-Quentin, reversement du paquetage et du matériel...nous avons nos chambre situées entre le 16 ème et 19 ème étage de la tour.... manque de bol l'ascenseur est en panne....qu'une colonne de 100 gus ininterrompue gravi les étages avec sacs et bagages.....pour se reposer un peu avant le départ du lendemain...il a fallu redescendre pour aller au repas, puis remonter, les anciens souffraient, transpiraient, et maudissaient le commandement et la terre entière......une vraie séance de sport cette montée au 19 ème étage....heureusement nous pourrons récupérer par de long sommes dans l'avion....

Bonjour BACOCO,

Pour avoir séjourné cinq fois en Nouvelle Calédonie (Poro et ses mines de nickel, Yaté et son barrage, Houaillou, la Foa et Nouméa), il est vrai que ces tours de Saint Quentin étaient un véritable enfer quand l'ascenseur était en panne (c'était souvent!). Et je ne te dis pas lorsque nous rentrions d'une java de Nouméa, distant d'environs 10 kms, et qu'il fallait se taper tout ces étages...

bonjour...tu as raison...mais que de bons souvenirs pour un vieux moblo comme moi...put....si je pouvais rajeunir.....

Mais moi comme toi, si je pouvais revivre cette ou plutôt ces époques, je le referais tout de suite. Peut être que nos épouses, elle, n'aimeraient pas trop. Mais bien sûr que nous avons souffert comme tout bon moblot, par moment, de l'éloignement de nos familles et par contre nous avons vécus des moments inoubliables (bons ou mauvais malheureusement!). La Nouvelle Calédonie quels souvenirs...!!!

Ceux qui sont passés par le cantonnement de La Foa en Nelle Calédonie, se souviennent certainement des douches collectives situées à l'extérieur de l'enceinte de l'hotel...confectionnées en planche les douches fonctionnaient avec de l'eau chaude produite par la fameuse "Marion"...non il ne s'agit pas d'une dame chargée de chauffer l'eau, mais le nom de cette chaudière portative de campagne qui marche à l'essence je ne sais pas d'ou vient cette appellation de Marion, peut celui du fabriquant....... bref...il fallait s'y connaitre un peu pour oser la toucher ou la régler, heureusement des anciens avaient connu de genre d'engin en Algérie.... c'était assez dangereux de bricoler sans savoir....allimentée par de l'essence le risque d'incendie ou d'explosion était toujours présent....fallait faire gaffe aussi à la température de l'eau, surtout ne pas se mettre sous la pomme de douche sans avoir aupréalable régler au poil la température....sinon brulures assurées....les Gradés et les anciens avaient la chance d'être logés dans les "farés" de l'hotel...ils disposaient donc d'une douche....le reste de la troupe logeait sous la "guitoune" parmi les bestioles, la chaleur et la moisissure.....

Celà se passe à la Martinique.... nous sommes plusieurs ce matin à nous rendre à Fort de France pour passer une visite médicale.....il faut y aller de bonne heure....au moment de partir nous constatons qu'il nous manque un camarade...toujours le même qui est "à la bourre"....nous allons être en retard et nous nous ferons remonter les bretelles par le Médecin militaire...un de nous part frapper à la porte du retardataire....branle-bas, ....réveil en sursaut, il saute dans ses vêtements et en quelques instant il est prèt..... nous arrivons à l'heure à l'hopital....et nous passons la visite dans l'ordre prescrit....notre retardataire sort du bureau du médecin colonel un peu gêné et tout rouge de honte...en effet il nous raconte que dans la précipitation ce matin il a enfilé malencontreusement la petite culotte rose de son épouse...celle qui a des frou-frous- et une petite rose en relief.....en se déshabillant devant le médecin et les infirmiers il s'est aperçu trop tard de son erreur.....il a toutefois précisé au médecin que ce n'est pas son habitude de porter de tels souvêtements.....

Bonjour Bacoco, bonjour à tous,

Je possède des photos de ces fameuses douches de campagne, mais je ne sais pas si je peux les mettre en ligne, ni d'ailleurs comment les mettre.

Olivier.

Notre passage en Nelle Calédonie nous a tous marqué plus ou moins....comme il à été dit plus haut, de mauvais moments mais aussi des bons et des inoubliables...des mauvais comme celui de perdre un camarade dans un accident de jeep, 1 mort, 1 blessé grave handicapé à vie.....des bons moments comme les rares journées de liberté à Nouméa qui nous permettaient d'aller draguer à la Baie des Citrons, vite transformée en baie des Nichons....d'aller boire un verre au Saint-Hubert, d'aller acheter des cadeaux pour la famille, et aller s'éclater le soir en boite au célèbre "bal à Jules"...de retrouver aux pelotons mobiles ou dans le civil de vieilles connaissances et de vieux camarades en retraite sur place....mais pour moi j'avoue avoir passé mes meilleurs moments en brousse, pas toujours dans le confort et dans la facilité...mais j'aimais ce gout d'aventure...c'est que de nos jours il n'en reste plus beaucoup de l'aventure,encore un poil en Guyane ou certains pays....je n'enviais pas les camarades qui passaient 4 mois de déplacement à l'escadron LOG à Nouméa...je ne suis pas fait pour la ville...et je n'aime pas la routine....j'étais heureux de partir avec quelques camarades en patrouille dans la brousse loin de tout, libre, sans tracasseries.....j'aimais le contact avec la population caldoche et kanak, des deux côtés il y avaient des gens bien et des enfoirés.... avec eux des parties de pêche inoubliables sur le lagon, des sorties chasse a la roussette, ou au cerf....les salades de poissons crus sur la plage, les morceaux bougeaient encore un peu dans le jus de citron...plus frais ce n'était pas possible.....les embuscades à "la bouteille carrée" chez le caldoche du coin, les grillades et les côtes de boeuf avec sa famille et ses amis.....les virées en pick-up "à fond la caisse dans la caillasse", les parties de pêche à la crevette d'eau douce dans les criques, les baignades dans les rivières, la chasse aux gros crabes de mangroves, les délices d'un plat d'huitres de palétuviers...... bref que du bonheur.....

bonjour et merci Olivier.... celà prouve que nous ne racontons pas toujours que des conneries....ah ! le bon temps....

Voilà une photo des superbes douches du cantonnement de La Foa, en 1985 si mes souvenirs sont bons.
https://i.servimg.com/u/f26/15/76/93/48/numari13.jpg

Mon peloton est détaché dans le Nord de la Nelle Calédonie à Ouegoua, au cours d'une patrouille dans les environs un gendarme local qui nous accompagnait nous emmène voir les reste d'une vieille brigade de Gendarmerie...depuis longtemps abandonnée elle est entourée de brousaille, le bâtiment s'écroule petit à petit.....cette brigade à fonctionnée de puis le début de la présence française....il parait quà cette époque être affecté dans se genre d'endroit n'étais pas un cadeau...certains gendarmes mourraient de maladies, d'autres de morts violentes, assassinés..... c'est ainsi que nous decouvrons parmi les herbes sauvages une tombe surmontée d'une petite croix de fer.... le Gendarme kanak nous dit, que là repose un gendarme assassiné, au siècle dernier, il nous montre la vieille lame de couteau rouillée qui a servi au meurtre, elle git sur la tombe depuis des lustres....instant poignant et émouvant...en voyant ces les lieux la vie ne devait pas être rose tous les jours....la plupart des blancs de l'époque étaient des bagnards et des exilés, et la métropole était bien loin.... comme notre emploi du temps était a cette période assez relax, nous décidâmes avec le Lieutenant et d'un commun accord de nettoyer les lieux et d'arranger cette tombe...nous devons bien celà à un ancien....même s'il n'a plus mal aux dents depuis longtemps..... armés de coupes-coupes, de pelles, de rateaux nous entreprenons les travaux...une fois les herbes coupées, les broussailles arrachées, les pierres de la tombe sont repeintes avec de la peinture blanche....quelques fleurs sont plantées, et nous observont une minute de silence.....Voilà une bonne et belle action, nous sommes fier de nous.....

bonjour... grand merci Olivier, c'est comme si s'était hier....que de souvenirs.....tu te souviens quand des femmes passaient sur la route elle regardaient toujours de ce côté.....un "zoreille" à poil c'est intéressant pour comparer avec son mari ou son petit ami.....
sur la photo on voit très bien le jerrican d'essence au dessus..et le tuyau en caoutchou qui descend au bruleur....c'était en permanence un coup à se faire "péter la gueule"

Eh oui! Je me souviens bien de ces femmes qui passaient à travers le camp, elles connaissaient les heures. Il faut savoir que le cantonnement était coupé en deux par une piste : d'un côté les farés des officiers et des gradés, la piscine, et les cuisines, de l'autre les tentes kaki des gendarmes, les douches et les WC. Digne du village d'Astérix. Un peu plus loin sur la piste, le service auto et le SGO (Sous Groupement Opérationnel).

bonjour...a l'entrée de l'hotel à La Foa, il y avait des tentes comme je l'ai dit tout à l'heure, les vêtements restaient dans les valises à même le sol faute de place...la journée il y règnait une chaleur étouffante, il y avait des mouches et des moustiques attirés par les ampoules nues... les margouillas et lézards avaient élu domicile un peu partout ...çà sentait le moisi, les habits étaient humides et tachés de moisissures...devant il y avait le poste de police...avec l'incontournable barrière en bambou..... dans les guitounes pour éteindre...pas de bouton..il fallait tout simplement dévisser l'ampoule....en oubliant pas de se protèger la main...il y a eut de nombreuses brulures au cours de ces opérations.....Notre vieux capitaine nous avait concocté un plan de défense pas très académique....il le voulait ainsi malgré nos protestations et propositions....en effet il était dit dans son plan de défense qu'un gendarme désigné à l'avance en cas d'attaque devait monter dans un 4X4 placé au coin du périmètre du camp de monter dedans , d'allumer les phares pour éclairer la zône puis prendre place dans la caisse, et s'appuyer sur le toit du véhicule pour viser........nous avions beau lui faire remarquer que les phares du véhicules allumés, allaient attirés les coups comme une lampe attire les moustiques, l'agresseur tirera en premier sur le véhicule et sur le gendarme qui est dedans........ rien n'y a fait, heureusement nous n'avons jamais été attaqué, saus quelques soirs par des "éléphants roses" suites à des moments de déprimes au bar.....

je vous ai parlé de mes "talents" d'artiste peintre (allez jeter un oeil sur mon blog en tapant " l'Atelier de Jojo" vous y verrer une infime partie de mes oeuvres...) mais je suis aussi à mes heures poète...... lors de mes nombreux déplacements O.M je suis littéralement tombé amoureux de certains endroits.... comme Lifou..... alors voici un p'tit poème sur cette ile magnifique.....

Lifou..

Lifou, ile au soleil
Paysages sans pareil
Plages de sable blanc
Rires des enfants
Tu es belle et douce
Ton lagon et ta brousse
Etincellent sous les cieux
Emerveille mes yeux
Tes cases entourées de fleurs
Attendrissent mon coeur
Tes tribus disséminées
Comme autant d'orchidées
Me font penser au jardin d'Eden
Lifou, je crois que je t'aime....

Lifou 7/12/1989

un autre sur la Calédonie....

Le caillou....

Kanaky...Kanaky
Quel est ce cri...
De quel pays parle-t-on !
Que ce nom sonne mal
Et d'ailleurs il m'a fait trop de mal...

Calédonie...Calédonie...
Voilà un joli cri,
Quel beau pays
Que ce nom sonne bien
Et toujours il sera mien.