En Nouvelle Calédonie

Rappel du premier message :

Bjr
Juste pour signaler qu'ici ce jour, Fillon (1er ministre) vient de participer à la levée du drapeau Kanaky, conjointement avec le tricolore, sur le Haut Sarriat à Nouméa.
Dorénavant, il le sera également sur tous les édifices publiques, reconnaissant par là même sa légitimité (c'est pas moi qui l'ai dit, mais je trouve cela très bien), de même force que le BBR.
Sympa, non .....
perrototo

Pour lafayette
Mon "ami", je ne suis pas persuadé que "brave" soit le terme approprié.....
Pour mes fesses, les miennes ne sont pas au chaud, ni exposées aux escarres......
Pour le reste, laissons le peuple (et ceux qui en ont le droit, tel que définis par les ADN et donc le gel du corps électoral) décider, sans être pollué par des avis extérieurs, basés hypocritement sur du ressentiment.
Il sera bien temps de décortiquer le, que dis-je, les résultats (puisque plusieurs consultations interviendront, si la première avait une réponse négative).
Et puis, franchement, que peux t'importer la calédonie, vue à distance ? Ne penses tu pas qu'il serait plus opportun de voir ce qui peut être fait pour éviter ou réduire tous ces blessés parmi les forces de l'ordre en métropole, dont actuellement le nombre explose ?
A moins que cela ne t'importe peu, ou de façon moindre..............
perrototo

Les excuses de la gendarmerie suite à une phrase raciste sur son site internet

La grosse boulette figurait sur le site de la gendarmerie depuis 2007. Une phrase explicitement raciste, décrivant aux futurs affectés sur le Caillou le caractère « du Mélanésien ». Le patron de la gendarmerie a fait fermer le site et réclamé une enquête interne.

« Le Mélanésien est imprévisible et versatile ; l’alcoolisme, la drogue, la consanguinité et la croyance à des superstitions ancestrales sont à l’origine de ce comportement. » Pour une institution de la République, la phrase fait furieusement tache. Jusqu’en fin de semaine dernière, elle figurait pourtant sur le site internet du commandement de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie.

La page n’est plus accessible. Le site doit d’ailleurs complètement disparaître dans les jours à venir. Et une enquête interne est en cours pour en connaître l’auteur, « qui sera sévèrement sanctionné sur le plan disciplinaire », a indiqué hier le colonel Pascal Bonnaud, patron de la gendarmerie. Car hier, devant l’ensemble des médias, il a tenu à le clamer haut et fort : « l’action de la gendarmerie ne s’inscrit pas dans ce genre de propos qui blesse la communauté kanak autant qu’ils me blessent. » Des propos condamnés avec la « plus vive fermeté ».

C’est une erreur...

En fait, tout partait plutôt d’une bonne intention. En 2006, pour informer les gendarmes nouvellement affectés sur le Caillou, le commandement de l’époque avait pris l’initiative de créer un site internet participatif. Chaque brigade avait ainsi envoyé son petit topo sur les conditions générales de vie ou d’exercice du métier, ou bien encore sur l’environnement économique ou commercial du ressort de son unité.

Sur la page consacrée à la brigade de Houaïlou figurait donc cette phrase, dont le caractère raciste est incontestable. « C’est une erreur de l’avoir laissée passer à l’époque, c’est une aussi erreur de l’état-major de ne pas avoir assuré le suivi de ce site alors que c’était de son devoir », reconnaît sans fard le colonel. Pascal Bonnaud assure que c’est seulement en fin de semaine dernière qu’il a pris connaissance « avec stupéfaction » du passage en question, sollicité par Les Nouvelles.

« J’en suis d’autant plus blessé que de nombreux gendarmes sont originaires du territoire et que la discrimination est l’un des phénomènes contre lesquels nous luttons », précise-t-il encore. Du coup, le patron des gendarmes a annoncé son intention de rencontrer dans les prochains jours le nouveau président du Sénat coutumier, « afin de lui présenter personnellement mes regrets et mes excuses ».

http://www.lnc.nc/pays/faits-divers/229430-les-excuses-de-la-gendarmerie-suite-a-une-phrase-raciste-sur-son-site-internet.html

Hier après-midi, deux véhicules de gendarmerie qui accompagnaient les pompiers lors d’une intervention, ont été caillassés par une dizaine de jeunes à la tribu de Saint-Louis.

Hier vers 14h30, quatre véhicules de la gendarmerie accompagnaient les soldats du feu sur un incendie annoncé à la maison commune (en fait, un feu de brousse). En repartant, au niveau de l’école sur la route de la mission, deux équipages du Détachement de sécurité et d’intervention (DSI) ont été pris à partie par une dizaine de jeunes dissimulés sous leurs capuches. Entre autres menaces, les militaires ont reçu divers projectiles et des pierres sur les véhicules. Des vitres ont été cassées.

Un gradé de la gendarmerie a même été atteint à la tête. Perdant beaucoup de sang, il a été conduit au CHT Gaston-Bourret de Nouméa, où il s’en est sorti avec quelques points de suture. Trois autres militaires ont été blessés par des bris de verre.

Après cet événement, un dispositif d’interception d’une trentaine de militaires a été mis en place. Leur intervention n’a rien donné, les jeunes ont aussitôt pris la fuite. Une enquête est en cours pour interpeller les auteurs de ces violences volontaires en réunion et avec arme.

La gendarmerie n’entend pas renoncer à ses missions à Saint-Louis, affirme Sébastien Lemoine, commandant de la compagnie de Nouméa : « Nous n’assurons pas seulement une mission de répression, mais aussi une mission de prévention au service de la population. La gendarmerie continuera à œuvrer pour assurer la sécurité de tous à Saint-Louis. Les jeunes qui caillassent ne se rendent pas compte que leurs actes peuvent priver les gens de la tribu d’énormément de services dont ils ont besoin. »

http://www.lnc.nc/pays/faits-divers/229509-une-pluie-de-cailloux-sur-les-gendarmes.html

Bon rétablissement aux blessés !

D'autre part :
""""""""""""Deux nouvelles maisons appartenant à la famille Wede ont été incendiées mercredi soir à la tribu d’Unia, vraisemblablement en réaction à l’agression d’un jeune « pro-chefferie », la veille à Nouméa. La situation semble s’enliser dans une logique de règlements de compte.""""""""""""

http://www.lnc.nc/pays/faits-divers/229508-le-conflit-dunia-setend-a-noumea.html

Attendue depuis longtemps, la « libéralisation » du marché des armes semble proche : un formateur du ministère de l’Intérieur débarque en fin de mois sur le territoire afin de présenter l’application de la nouvelle réglementation. Des armuriers pressentent un boom des ventes.

72 187

Le nombre d’autorisations de détention officiellement recensées, au 8 septembre dernier, par les autorités en Nouvelle-Calédonie est de 72 187 : les armes de défense (tir sportif) de 1re catégorie (1 205) et de 4e catégorie (3 480) ; les armes de chasse de 5e catégorie (55 451) et de 7e catégorie (11 551) ; enfin les armes de collection de 8e catégorie (500). Un Calédonien sur trois posséderait donc une pièce. Mais les chiffres sont assurément en dessous de la réalité.

http://www.lnc.nc/pays/societe/229651-vers-une-explosion-des-ventes-darmes.html

Tout juste 19 ans, mais déjà une septième condamnation pour l’année 2010. Cette fois, la justice n’a pas été tendre avec un jeune caillasseur de Saint-Louis.

« Je suis désolé. » Une main tournant dans les boucles de ses cheveux, l’autre cherchant vainement une poche où se cacher dans son bermuda, Fabrice Gouetcha a murmuré cette courte phrase sur le mode interrogatif. Comme s’il n’était pas vraiment sûr que ça lui serve à grand-chose. Effectivement, ce jeune homme de 19 ans a été condamné à 40 mois de prison (dont 22 ferme et 12 avec sursis) pour avoir participé à une opération de caillassage en règle contre deux voitures de gendarmerie à Saint-Louis.

C’était le 2 septembre dernier. Les pompiers avaient été appelés pour un feu sur les hauteurs de la tribu. Les gendarmes ont suivi pour sécuriser leur intervention. Mais en redescendant, les deux véhicules militaires ont été arrosés d’une volée de pierres lancées des deux côtés de la route. Bilan, trois gendarmes légèrement blessés, soit par des pierres, soit par des éclats de verre, et deux véhicules en piteux état.
Simple suiveur ou chef de la bande ?


La plupart des caillasseurs avaient le visage masqué par des foulards. Ce qui n’a pas empêché certains d’entre eux d’être identifiés. Un premier, mineur, interpellé a fini par désigner ses camarades et c’est un petit groupe de sept qui a été arrêté.

Dans le lot, un majeur, Fabrice s’est retrouvé solitaire à la barre du tribunal correctionnel. Seul mais accompagné par un solide casier judiciaire. Pas moins de six condamnations pour la seule année 2010 (celle de cette semaine est la septième) : caillassage, vols, destruction par incendie.

« Vous étiez ressorti de prison depuis six semaines, vous aviez trouvé un stage à la mairie du Mont-Dore. Vous avez pourtant recommencé ! » l’a sermonné la présidente Cécile Morillon. C’est que le caillassage, surtout des gendarmes, est depuis des années la distraction favorite de certains groupes de jeunes à Saint-Louis.

Fabrice Gouetcha a-t-il cédé à l’effet de groupe ? Était-il au contraire le chef de la bande comme certains de ses camarades l’ont laissé entendre ? En tout cas, après toute la collection de peines prononcées avec sursis, la justice lui a présenté cette fois une addition salée.

http://www.lnc.nc/pays/justice/tribunal/229653-un-caillasseur-condamne-a-40-mois.html

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Le-drame-de-la-grotte-d-Ouvea-bientot-au-cinema-_3639-1559936_actu.Htm

"""""""""""Pont. Wilson Nabitolo, accompagné de son frère Edgar, de Sergio Pouporon et d’Edgar Poacoudou (qui n’était pas présent à l’audience), était d’ailleurs en cavale lorsqu’ils ont caillassé des gendarmes et leur ont tiré dessus à coups de fusil le 31 octobre 2009, dans la région de Canala. Les quatre comparses les avaient vus passer alors qu’ils se rendaient sur une intervention sur la route à horaires. Ils s’étaient postés en bord de route au niveau d’un pont pour attendre leur retour.
Lorsque les gendarmes ont ralenti pour franchir le pont, les quatre hommes leur ont lancé des pierres et tiré dessus. Sur les trois véhicules, l’un n’était pas blindé et une balle de gros calibre avait traversé le moteur de part en part. Qualifiée de tentative d’homicide au départ, l’accusation s’est transformée en violences volontaires après enquête. Les jeunes avaient indiqué qu’ils cherchaient seulement à dégrader les véhicules de gendarmerie.
faits, simples au départ, s’embrouillent par la suite lorsqu’il faut savoir qui des quatre hommes a véritablement tiré. Car si Edgar Nabitolo reconnaît s’être servi d’un calibre 12, le tireur au second fusil a du mal à être identifié. Selon leur première version, c’est Wilson Nabitolo, déjà en cavale, qui avait l’arme. Mais une fois tout ce petit monde arrêté et incarcéré, les versions ont changé, au détriment du tout jeune Sergio Pouporon, qui assure avoir été en possession de l’arme.""""""""""""""

"""Dans son réquisitoire, le procureur insistera sur la préméditation et réclamera quatre ans ferme pour Sergio Pouporon et Edgar Nabitolo, trois ans pour Wilson et un an pour Edgar Poacoudou. L’avocat de Wilson Nabitolo rappellera que ce dernier a reçu une balle dans la gorge lors d’une fusillade (avec les gendarmes, en février 2010) et que cet épisode lui a permis de comprendre la gravité de ses actes « dans sa chair ». Le tribunal tranchera en punissant à hauteur égale les trois prévenus : quatre ans ferme. Edgar Poacoudou, qui souffre de problèmes psychologiques et dont le rôle dans l’affaire apparaît mineur, ne prendra que neuf mois qu’il n’effectuera pas puisqu’il a déjà fait plus de huit mois de préventive.""""""""""""""

http://www.lnc.nc/pays/justice/tribunal/231218-prison-ferme-pour-avoir-tire-sur-les-gendarmes.html