Citoyens vigilants: une aide pour la Gie

Des citoyens vigilants pour un retour au civisme
Avec le concept de « citoyens vigilants », elle veut renforcer son réseau et inciter chacun à avoir le réflexe prévenir les gendarmes.

Raphaëlle Gourin

Les bons réflexes se perdent en même temps que les liens sociaux se distendent. Prévenir les gendarmes quand on voit quelque chose de suspect ou qui interpelle est de moins en moins un automatisme. C'est ce contact avec la population, l'un des fondamentaux de leur métier, que les gendarmes cherchent à renforcer avec le concept de « citoyens vigilants ».


Il s'agit d'inciter les volontaires, des gens qui connaissent bien leur quartier ou leur commune, à devenir des personnes référentes, des interlocuteurs privilégiés. « Attention, nous ne cherchons pas des délateurs et encore moins une milice », insiste d'emblée l'adjudant-chef Luc Le Cadre, chargé de la mise en œuvre de ce concept pour la brigade de Marmande.
« Nous allons prochainement passer dans les conseils municipaux et dans les réunions de quartier pour sensibiliser les gens à ce concept », indique-t-il. Mais d'autres personnes peuvent également être volontaires (1). Travailler ensemble

Ils cherchent à ce que les gens prennent conscience qu'ils ont aussi un rôle à jouer dans leur propre sécurité. « On ne peut pas travailler les uns sans les autres », constate Luc Le Cadre. Être un citoyen vigilant ça peut être tout simplement signaler qu'une voiture inconnue est stationnée depuis des jours sans bouger devant chez eux, pour que les gendarmes puissent vérifier qu'elle n'est pas volée, la présence d'un groupe suspect, de démarcheurs, une situation sociale ou de voisinage problématique.

L'adjudant-chef Le Cadre, a des exemples à foison de ces problèmes qui auraient pu être résolus ou évités si quelqu'un avait pris son téléphone pour les signaler avant qu'un drame n'arrive. « C'est trop facile quand on entend tous les matins à la même heure une moto qui passe à grande vitesse dans sa rue, de se dire qu'un jour quelqu'un se fera renverser et de pester : « Mais que fait la gendarmerie ? ». Si personne ne nous dit rien, c'est plus compliqué pour nous de faire le nécessaire. »

Mieux vaut prévenir que guérir. C'est un peu le principe. « Par exemple, poursuit-il, il est arrivé qu'après une série de cambriolages, les riverains nous disent qu'ils avaient repéré les allées et venues suspectes d'un véhicule », raconte-t-il encore. Le véhicule repéré n'aura peut-être rien à voir avec l'affaire. Sauf que signaler sa présence, relever une plaque d'immatriculation, peut permettre de renforcer la surveillance du secteur et éviter que les vols ne se produisent, ou au moins de fournir une piste intéressante à creuser après coup. Un réseau d'informateurs
Heureusement, tout le monde ne fait pas forcément l'autruche. Les gendarmes peuvent déjà compter sur un réseau de personnes fiables sur le Marmandais. « Nous voulons renforcer un système et un maillage qui existe déjà plus ou moins selon les secteurs », explique de son côté, la capitaine Cécile Monnot, numéro un de la compagnie. Ces interlocuteurs « naturels et sensibilisés, ce sont les élus, les responsables associatifs, les retraités de la gendarmerie, les commerçants ou encore les patrons des débits de boissons. »

Ce maillage se révèle fort utile. « Par exemple, pendant Garorock, l'un d'eux m'a appelé pour me dire que la veille, il avait vu quelqu'un qu'il connaît dégrader des véhicules », dit Luc Le Cadre. Interpellée, la personne a reconnu les faits. L'adjudant-chef Le Cadre aurait bien sûr préféré être prévenu sur le moment pour pouvoir l'empêcher d'agir. Il suppose toutefois que son informateur ne l'a pas fait, peut-être par peur de représailles, s'il venait à être identifié comme celui qui a prévenu la gendarmerie.

Il ne s'agit pourtant en aucun cas de mettre en avant ces citoyens vigilants et de divulguer leur identité. Juste de leur faire savoir qu'ils peuvent, et même doivent, appeler. Bref, analyse la capitaine Monnot, « on veut juste inciter à revenir à un peu plus de civisme. »

(1) Les personnes intéressées peuvent s'adresser à la gendarmerie la plus proche. Pour celle de Marmande, il faut le faire par mail (bta.marmande@gendarmerie.interieur.gouv.fr) ou par téléphone (05 53 64 83 00). En cas d'urgence le 17 reste le numéro à appeler impérativement.

dans http://www.sudouest.fr/2010/04/24/des-citoyens-vigilants-pour-un-retour-au-civisme-74475-3755.php

Très belle initiative et très bon post qui devrait prendre une grande importance sur ce forum, afin d'alerter les citoyens. Car effectivement la population a perdu cet automatisme d'alerter la Gendarmerie. Elle s'éloigne de la Gendarmerie mais la cause principale en est, je crois, que la Gendarmerie s'est éloignée de la population.
Donc chapeau à ce gradé et chapeau à AK47 d'avoir mis en évidence cette initiative. Ceci devrait se développer. Renouer à nouveau avec la population. Créer un climat de confiance entre Gendarmerie - population. Retrouver enfin une vrai "police de proximité".
A mon avis, ce sujet mériterait de remonter en tête de gondole très souvent.

dieu11 a écrit:

............. Renouer à nouveau avec la population. Créer un climat de confiance entre Gendarmerie - population. ......

Mais la population elle a confiance en nous ! !

La preuve : à chaque fois qu'elle fait un chèque à l'ordre du Trésor Public pour un dépassement de 1 ou 2 km/h, elle nous le donne ce chèque. Tu vois bien qu'elle n'a pas peur qu'on l'encaisse.

C'est-y pas de la confiance çà ?

Je suis tout à fait d'accord avec ce concept. Cela permettrait, sans doute, de renouer les liens entre la gendarmerie et les citoyens. Toutefois, je pense qu'il faut aussi être très prudent afin d'éviter les abus. Il faut bien expliquer aux citoyens qu'ils ne doivent pas faire justice soi-même, ni à jouer les héros ; et que leur aide permettra à la gendarmerie d'être plus "efficace" et les affaires pourraient être plus vite résolues.

Moi, il y a un moment de ça, j'avais appelé la gendarmerie car sur la route une voiture faisait des zigzags, j'ai relevé le numéro d'immatriculation et je leur ai signaler que ce véhicule roulait dangereusement. Je ne sais pas si la gendarmerie est intervenue mais bon j'ai fait mon devoir de citoyenne.

Car je pense que c'est un devoir de citoyen, de prévenir la gendarmerie lorsque l'on voit quelque chose d'inhabituel.

C'est un fait NARDO, qu'en "matraquant" le citoyen et bien celui-ci est moins réceptif et s'éloigne du gendarme. Je n'ai pas voulu aborder ce débat.
Je ne sais pas comment cela marche actuellement dans la gendarmerie, (je m'en doute....) mais avant (je sais, il y en a qui vont dire encore "l'ancien temps" qui est révolu depuis belle lurette, mais je ne peux parler que de ce que j'ai connu et non de ce que j'ignore -heum!-) l'agent "verbalisateur" était laissé libre de verbaliser ou non. On avait toute latitude en ce domaine quoiqu'en respectant certains quotas (car ça a toujours existé malheureusement).
Il y a toujours eu des gendarmes qui verbalisaient à outrance (les rois du carnet de TA) et ceux qui verbalisaient avec parcimonie (mais qui se rattrapaient sur d'autres procédures....judiciaires). C'est vrai que le compte n'y était pas mais au poids la 2° catégorie étaient largement en tête.
Est-ce que maintenant il vous faut verbaliser sans une once de prévention? Vous n'êtes plus libre (?) de vos actions? Ce n'est pas une critique ce sont des interrogations.

Baisse d'effectif dans la gendarmerie et la police.

Logiquement, on demande aux citoyens de participer.

On brade notre sécurité, c'est tout ce que j'en pense pour ma part.

Les citoyens ont toujours, jusqu'à présent, signalés aux différents services les faits anormaux se passant dans leur quartier.

Mais, comme on n'a pas le temps désormais d'aller aux renseignements on cherche un autre moyen pour les obtenir. Quitte à créer un réseau paralléle.

Tout ça m'interpelle !!!

NARDO a écrit:

La preuve : à chaque fois qu'elle fait un chèque à l'ordre du Trésor Public pour un dépassement de 1 ou 2 km/h, elle nous le donne ce chèque. Tu vois bien qu'elle n'a pas peur qu'on l'encaisse.

C'est certain que ce n'est pas en verbalisant pour 1 ou 2 kms/h qu'on va regagner la confiance de la population.
Personnellement, je suis très large dans la marge appliquée. Rares sont ceux qui râlent lors de leur verbalisation.

En gros, l'attitude de certains a réussi à ternir notre profession pour un long moment.

Suis comme le marco moi, s'a fait cache misère

AA52 a écrit:

Suis comme le marco moi, çà fait cache misère

C'est surtout la porte ouverte à la délation, une spécialité française.

J'aime pas votre truc. Désolé.

De Nardo : Je suis moi aussi très critique, mais sur ce coup là, tu vas fort. Si on pouvait éviter certaines allusions à des périodes pas très glorieuses de notre histoire, ce forum ne s'en porterait pas plus mal. Merci.

Mais qu'a t'il à voir là dedans le forum ?

Je confirme mes écrits "ces idées puent un peu".

trèfle a écrit:

............. En gros, l'attitude de certains a réussi à ternir notre profession pour un long moment.

Tout à fait d'accord.

Mis à part le fait que les "certains" ne sont pas que des gendarmes.

Bonsoir dieu

j'ai mis le document brut en ligne, je trouve que ça peut etre dangereux (dérives possibles), à manipuler avec précaution.

et oui se faire un bon réseau d'AR, ça prend du temps

et du temps y en a plus, faut faire des stats

mais quand même on demande du rens.... faudrait vraiment que nos grands stratèges m'expliquent comment faire entre deux services imposés, tous plus prioritaires les uns que les autres.

et encore, moi, j'ai de la chance, ici, il ne se passe pas grand chose !

je me demande comment tout cela va finir ??

Bien sûr que ça doit être manipulé avec précautions, mais responsabiliser les citoyens ne veut pas nécessairement dire "ouverture à la délation" qui, là n'est plus un renseignement.
Ça y est je vais revenir de mon temps mais je pense qu'il y en a qui l'ont connu ce temps ou le gendarme "tentait" de recueillir le renseignement. Ça a toujours existé des personnes, bien sous tout rapport (évidemment) que nous contactions pour quelques fois rien obtenir mais parfois on nous donnait un petit quelque chose que nous essayions de faire fructifier ou de mettre en rapport avec une affaire en cours. Nous avions une personne qui était championne dans le domaine des véhicules (marque - couleur - nmr immatriculation) elle avait une mémoire visuelle extraordinaire et ceci nous permettait de savoir qui était passé à cet endroit. Souvent ça ne donnait rien de concret mais quelques fois on avait une précision sur l'heure, le lieu, le véhicule d'un gars pas très net qui se trouvait là où il ne fallait pas où il ne devait pas être. Des personnes qui nous informaient de faits anormaux qui se passaient dans des fermes isolées où des jeunes se réunissaient pour faire la fumette. Bien sûr que nous n'avons pas interpeller des Mesrine, des pierrot le fou etc... mais on essayait de faire notre boulot et on essayait également d'avoir le concours du citoyen sans en venir à cette fameuse "délation". Mais souvent les affaires résolues venaient d'un renseignement, souvent insignifiant pour la personne qui le donnait.
Je ne suis pas pour la délation mais je suis pour une participation plus importante des citoyens. Et je suis également pour un rapprochement (pas Police - Gendarmerie) mais citoyen - forces de sécurité. (PN - PM - Gie).

T'as mis le doigt où ça fait mal: le système est bien tant que le gendarme va aussi au contact de la population. Et ce contact a diminué pour les raisons qu'on sait tous. Dans cette nouvelle configuration c'est le citoyen qui doit contacter la Gie, le gendarme lui ne recommence pas à aller au contact comme avant. Je constate, c'est tout et je trouve que ça change tout, c'est plus les même données qu'avant dieu.

NARDO a écrit:

dieu11 a écrit:

............. Renouer à nouveau avec la population. Créer un climat de confiance entre Gendarmerie - population. ......

Mais la population elle a confiance en nous ! !

La preuve : à chaque fois qu'elle fait un chèque à l'ordre du Trésor Public pour un dépassement de 1 ou 2 km/h, elle nous le donne ce chèque. Tu vois bien qu'elle n'a pas peur qu'on l'encaisse.

C'est-y pas de la confiance çà ?

A chaque sujet on peu replacer cet argument ... ô combien facile, démagogique, tout ce que tu veux mais pas vraiment constructif .......

les caisseS enregistreuses "vitesse" sont des pièges à cons ... faut-il expliquer les fond de ma pensée....
PEtit, dès que j'ai su que le feu brulait, je n'y ai plus mi les doigts ... CQFD ...

pour le coup des citoyens vigilants, dans un premier temps, j'ai adhoré pour avoir pratiqué dans mon unité ... je suis aujourd'hui un peu sur la réflexion ... En fait c'est l'école de la citoyenneté mélangée avec le slogan "aides toi, le ciel t'aidera "
A voir avec un peu plus de recul

- ce genre de truc pour ramasser des infos à la con, c'est de première bouure.
Je voudrais aimer, je voudrais ne pas critiquer, alors, j'espère simplement que ce sont des gens de grande expérience qui seront au recueil et au traitement de ces infos. Sinon tous les abus sont possibles.

- L'utilité peut quand même se découvrir dans le cas d'affaires médiatiques.

Les infos sérieuses sur les faits graves ne passeront pas par là - c'est sur.

La gie va monter un réseau d'AR sur facebook à cette allure. Ils feraient mieux de considérer qu'en matière de renseignement le contact personnel et individuel est le seul facteur de réussite.
La confiance ne se crée pas, elle se construit. On ne peut nier que la répression massive pour des bricoles des gens honnêtes a des conséquences.
On ne peut nier que le retrait de toute possibilité de modulation de la part du verbalisateur a des conséquences sur le regard que pose la population sur ses gendarmes.

On ne peut nier que l'exclusion de Matelly a des conséquences fâcheuses sur l'image de la Gendarmerie et que le sort réservé à notre adjudant poète pèsera dans l'opinion publique.
C'est l'administration même qui s'écarte de la population et qui veut aller à la pêche au renseignements aujourd'hui.
J'extrapole ? On verra que ces deux derniers évènements seront considérés comme une rupture d'image dans l'esprit des gens et qu'en plus cela aura des conséquences directes sur le ressenti global par la population.

Il n'y a pas de renseignements sans confiance et on ne peut avoir confiance en une administration qui massacre des petits. Tout a un prix. La gendarmerie paiera le prix de ces fautes commises par des parisiens aveugles. Les gens sont de fait du côté des rieurs et des opprimés, c'est comme ça en France. Tout les théoriciens de la sécurité feraient bien de revenir aux fondamentaux.

AK47,
Tu vas pas dire que j'ai mis le doigt où ça sent mauvais??? Je rigole bien sûr. Mais comme disait Laporte à l'époque où il entrainait le 15 de France : il faut revenir aux fondamentaux.

Je crois que pour la survie de la Gendarmerie il faudrait effectivement qu'elle revienne aux fondamentaux. A ce, pourquoi elle a été créée, développée avant d'être détournée. Mais est-ce dans la volonté de nos dirigeants??? Le citoyen (pas les nantis mais les petits, les sans-grade - ceux qui n'ont aucune relation) est une pompe à fric et c'est une source non négligeable. L'Etat n'a pas la volnté de changer le système de jeu d'une équipe qui ramène des points, que ce soit chez eux ou à l'extérieur.
Leur devise pourrait être : "Matraquons sans discernement, prime au mérite nous aurons."

regagner la confiance du citoyen va être difficile.
car avec cette obligation de résultat, les quotas, la hiérarchie, difficile de prendre du temps pour dialoguer.
j'ai bossé en bureau de police dans les années 90, nous faisions les sorties d'école et bien mine de rien source de renseignement.
on pouvait annuler une petite contravention en échange de petits tuyaux forts utiles.
hélas, ce temps là est fini, la cassure s'est faite sans qu'on en mesure les conséquences.
je me souviens du temps où ayant fait la navette en voiture paris limoges pendant des années, je voyais nos amis gendarmes sur le bord de la route bien visibles à part de temps en temps un barbecue.
mais là, on voyait l'utilité du gendarme.
il était dissuasif, crédible, etc... maintenant, tu n'as ton nez que sur ton compteur de vitesse, plus aucune tolérance pour les infractions bénignes, mineures, etc....
et donc, va voir la police ou les gendarmes qui n'ont hélas la hantise que de faire leurs quotas (ils ne sont hélas pas fautifs).
donc, et bien, le renseignement et non la délation, c'est fini.
quel est le gendarme ou policier qui prend son temps à discuter avec les citoyens lors de leurs patrouilles?
plus le temps, il faut faire du chiffre.

AK47 a écrit:

T'as mis le doigt où ça fait mal: le système est bien tant que le gendarme va aussi au contact de la population. Et ce contact a diminué pour les raisons qu'on sait tous. Dans cette nouvelle configuration c'est le citoyen qui doit contacter la Gie, le gendarme lui ne recommence pas à aller au contact comme avant. Je constate, c'est tout et je trouve que ça change tout, c'est plus les même données qu'avant dieu.

tout à fait !
mon voisin , à 100 mètres maison secondaire s' est fait cambrioler 2 fois en
huit mois , bilan une Twingo volée , quelques outils et maison retournée

bref , je suis là à journée faite en raison de ma santé , toujours un appareil photo ou camescope à la main , je photographie surtout les animaux , la flore
c' est un de mes passe temps favori et ...quelque fois ce qui est insolite , un fourgon souvent avec les plaques , voitures , enfin tout ce qui n' est pas habituel dans mon entourage campagnard , surtout avec des gens du voyage sédentarisés pour voisins !!! et bien au cours des enquêtes personne n' est venu me demander si j' avais vu quelque chose , prise de vue , une idée ?
rien , par contre ...moi j' ai les Gendarmes en photo qui regarde les chevaux
dans la prairie d' à côté
mais je n' irais plus au devant , pas bien reçu dans ma brigade locale
plainte pour les chiens de mes charmants voisins qui ne voyage plus .
( départ en vacance de la charmante personne qui m' a reçu et ne trouvait pas les articles , au bout d' une heure je suis parti )
altercation avec ces mêmes personnes , coup de fusil dans les branches au dessus de ma tête . ( même pas déplacés ...madame le maire est venu calmer les esprits )
et dernièrement pour ma canne volée sur ma moto ( sourire limite retenu pour me dire que c' est le PSIG qui s' occupe de çà !!!! )

on ne peut pas dire que çà me motive

bon pour ceux que je connais et avec qui je partage certains moments dans le civil , comme les sorties moto , bourses et petites fiestas , ok

mais pour aider , si vous ne faites pas un pas vers les Citoyens , çà me parait compromis .

point de vue perso

PG107 ta réponse confirme ce que j'ai déjà dit sur le forum.
Au premier abord les citoyens vigilants peuvent paraître une bonne idée.
Cependant tous les citoyens, comme toi, doivent être vigilants, c'est ce qu'on appelle du civisme.
C'est aussi aux gendarmes de venir au devant du citoyen, donner une étiquette "citoyen vigilant" à certains d'entre eux va leur faire gonfler la tête alors que d'autres vont se sentir mis sur la touche.
Il ne faut pas non plus que ça dérape vers la délation.
C'est appliqué dans mon département le Loir-et-Cher et pour en avoir discuté avec un responsable gendarmerie il m'a dit qu'à une époque les gens concernés se sont sentis investis d'un "pouvoir" et qu'on était pas loin d'en arriver à des "milices" armées. Heureusement ils ont été rapidement calmés.
Ma conclusion est simple "citoyens vigilants" pourquoi pas! mais il ne faut pas négliger les autres citoyens avec qui il faut garder le contact et ça c'est la police de proximité qui a toujours été la force de la Gendarmerie.

Un billet publié dans la NRCO à la suite d'un article mettant en avant une nouvelle signature de convention entre un petit village et les autorités locales préfet en tête.