Les consignes au niveau national consistent à fermer les classes voire les écoles dès qu'un certain nombre de personnes sont atteintes de la grippe H1N1 ceci afin de limiter sa propagation.
Or, lors du dernier stage des escadrons à ST ASTIER, 1 escadron a fait retour sur résidence dès les premiers jours car trop de militaires étaient atteints de cette maladie.
Au lieu de garder sur place les malades et de les placer en quarantaine, la hiérarchie a décidé de renvoyer chez eux les militaires. Quelle idée judicieuse, il vaut mieux contaminer les familles que de garder l'épidémie sur le centre d'excellence!!!
Mais la maladie a continué à se déclarer pendant le reste du stage et un peloton de plus (parmi les 5 escadrons restant sur les 6 initiaux) à fait lui aussi retour sur sa résidence afin de mieux propager le virus dans leur famille.
Plutot que de fermer l'école et suspendre les stages, la solution est de faire rentrer chez eux les malades ou futurs malades. Cela montre encore une fois la considération que la hiérarchie accorde aux gendarmes mobiles et à leur famille. Ces décisions sont en totales contradiction avec les mesures préconisées par le gouvernement en cas de découverte de porteurs de la grippe H1N1.
En creusant un peu plus, on se rend compte que lors de ce meme stage, des étrangers de nationalité QUATARI étaient présents. Il s'avère que ce pays paye une somme d'argent équivalente au support financier de 6 escadrons pendant 1 mois. On comprend mieux pourquoi le stage n'a pas été annulé au regard de la perte financière qui en aurait découlé.
A peine arrivée sur résidence, des cas de grippe H1N1 ont été déclarés parmi les militaires de retour de ce stage, la contamination se continue donc à résidence sur plusieurs communes mais l'honneur est sauf puisque le CNEFG de saint astier a accueilli des nouveaux stagiaires et que le centre d'excellence n'est toujours pas fermé.
Le virus a du partir avec les militaires qui ont fait retour sur résidence.