Police: un syndicat s'alarme des suicides

Rappel du premier message :

AFP
02/11/2009 | Mise à jour : 11:42
Le Syndicat national des officiers de police (Snop, majoritaire) a déclaré ce matin qu'il "tire la sonnette d'alarme" sur les suicides dans la police, "le milieu professionnel le plus touché en France". Dans un communiqué, le Snop estime que les chiffres des suicides de policiers "sont éloquents" : 47 en 2007, 43 en 3008 et 31 depuis le début de l'année pour un effectif de 120.000" fonctionnaires.

Le syndicat déclare qu'il "tire la sonnette d'alarme", ajoutant que "la police est le milieu professionnel de plus touché en France" bien que, écrit-il, les causes de ces suicides "peuvent être multiples". "A aucun moment notre administration ne s'est sentie obligée à revoir en profondeur son management", poursuit le syndicat pour qui "les policiers souffrent en silence".

Hier, l'Union SGP-FO/Unité police, premier syndicat de gardiens de la paix, a demandé au ministère de l'Intérieur "des engagements fermes" pour lutter contre les suicides de policiers s'élevant en moyenne à 50 par an, selon lui. L'Union SGP-FO a réclamé "une fois de plus des engagements fermes du ministère de l'Intérieur pour combattre ce fléau au sein d'une profession des plus dangereuses" et "exige le classement du métier de policier" comme "métier pénible".

En avril 2008, après une vague de suicides qui est un débat récurrent dans la police et souvent tabou, ce syndicat avait saisi le Comité central d'hygiène et de sécurité de la police "afin que la souffrance au travail, les personnes en grandes difficultés et les suicides fassent l'objet de mesures spécifiques".

bonne idée de reparler de ça.

Mais pour éviter de parler dans le vide, où en sommes nous du nombre de suicides en gendarmerie.
Aux dernières nouvelles, les officielles, celles pour le public, le taux de suicide des gendarmes aurait rejoint la norme, soit 17 ou 18 pour 100 0000.
Cependant, ils comptent ce qu'ils veulent sans qu'il y ait le moindre contrôle, c'est comme pour les stats de la sécurité, à mon avis.

- Voilà, nous sommes où au juste ?

Je vais collationner les données pour l'année et cela de manière tout à fait confidentielle pour mes correspondants.
Envoyez moi les cas dont vous avez eu connaissance par MP. Je ferai un tableau pour tout le monde.

Moi je suis tellement fatigué que je m'en vais.
A tout ceux qui ne font que critiquer et se plaindre, il n'y a qu'une solution, rien ne changera de toute façon.
La seule solution n'est pas l'irréparable, mais de refaire sa vie ailleurs.
ET ça c'est une preuve de courage!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Marcos a écrit:

Moi je suis tellement fatigué que je m'en vais.
A tout ceux qui ne font que critiquer et se plaindre, il n'y a qu'une solution, rien ne changera de toute façon.
La seule solution n'est pas l'irréparable, mais de refaire sa vie ailleurs.
ET ça c'est une preuve de courage!!!!!!!!!!!!!!!!!!

_______________________________________________________________________


Marcos,

C'est une sage décision, c'est la seule, avant l'irréparable. Bonne chance.

Lorsque la machine se met en route, vous avez beau etre un bon gendarme, et surtout si vous etes un bon gendarme, vous etes broyé. Parce que si la hiérarchie se "serre les coudes" le gendarme de base se retrouve seul.......

Certains gendarmes, sont encore assez courageux, pour se battre, tout en étant dans l'institution !!!!

Un suicide, la semaine dernière dans la gendarmerie, et toujours dans le silence !

Est-ce que l'on va enfin, comptabiliser ces drames, et interpeler les médias ?

asterix a écrit:

Aux dernières nouvelles, les officielles, celles pour le public, le taux de suicide des gendarmes aurait rejoint la norme, soit 17 ou 18 pour 100 0000.

Même avec un taux de 18 pour 100000 en gendarmerie, ce n'est pas comparable avec le civil.
Sur 100 000, civils, combien sont au chômage, en travail précaire ou susceptible de perdre leur emploi??
Combien ont des difficultés pour se loger?

Curieusement, pour les statisques des suicides, la hiérarchie omet de tenir compte de ces avantages qu'elle sait très bien nous rappeler en d'autres circonstances.

Par Jean-Claude Delgenès, Directeur général de Technologia.
Être policier aujourd’hui, c’est faire l’apprentissage du sentiment d’impuissance, de frustration, parfois de colère. A l’image de certains salaries du privé, les fonctionnaires de police souffrent eux aussi d’un rétrécissement de leur espace d’épanouissement professionnel. Les crises suicidaires traduisent alors souvent dans leur fatalité un niveau élevé de risques psychosociaux.


La suite ...
http://www.lesgrandesoreilles.com/2010/12/17/crises-suicidaires-dans-la-police-et-securite-des-citoyens/

asterix a écrit:

Un actif est en charge de cela, il a dû être pris par le boulot ( vous savez ce que c'est )

T'es quand même pas en train de nous dire que des gendarmes d'active, des militaires auxquels le droit d'association est strictement interdit, sont membres de A G&C ? ? ! ! !

Tst tst tst tst ! ! ! Pas bien çà ! ! ! C'est le CFMG qui nous représente ! ! Le CFMG et rien que le CFMG ! ! ! ! C'est le CFMG qui se charge de nous ! ! C'est le CFMG qui dit ce keskivapas ! ! ! ! ! Et même si çà change rien, c'est rien qu'au CFMG de le dire ! ! ! D'abord ! ! !

Une association ! ! ! Je le crois pas çà ! ! ! Une association ! ! ! ! ! Et pourquoi pas une association professionnelle pendant qu'on y est, hein ? ? ?

Tst tst tst tst ! ! !

Je viens d'apprendre le suicide d'un gendarme affecté à la BT de DUCOS 972 avec son arme de service, originaire de Valenciennes 59, il était apparemment en instance de séparation avec son épouse également Gendarme.

bien pris -
j'ai des amis dans le 972 - je vais essayer d'en savoir plus.


Non non Nardo - regarde ta bal, tu verras que d'autres se sentent investis de la représentation des actifs -