+ http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/09/16/01016-20090916ARTFIG00359-la-croisade-d-un-ex-policier-contre-les-pv-.php
Extrait :
Dans son livre, l'ancien commissaire qui a fait sa carrière à la police judiciaire parisienne, et ne nie pas «la nécessité de respecter le code de la route», fustige une «politique du ‘tout répressif'des pouvoirs publics» et s'interroge : cette politique «ne recherche-t-elle que la sécurité du citoyen ou bien sert-elle d'autres objectifs ?». «À mon époque, explique-t-il aujourd'hui dans Le Parisien, on ne faisait pas du contentieux de masse et le président du tribunal refusait de tenir le rôle de machine à composter des PV. J'étais officier du ministère public et je recevais souvent des gens complètement paumés dans mon bureau. Face aux conducteurs de bonne foi, je classais souvent les poursuites pour ne pas encombrer le tribunal avec des affaires qui n'en valaient pas la peine. Ils repartaient en se disant : On m'a enfin écouté et compris». Il écrit que «contester, par les voies de la loi, reste le droit inaliénable du citoyen» et entend «pointer du doigt les aberrations du système policier et judiciaire» face à une «répression aveugle et systématique de certaines infractions au code de la route».
Sans toujours argumenter, il ajoute que ce ne sont pas 20 millions de procès-verbaux (PV) qui ont été dressés par les forces de l'ordre en 2007, reprenant les chiffres officiels du ministère de l'Intérieur, mais deux fois plus car, selon lui, on ne prend pas en compte ceux de la police municipale. Il fait valoir que c'est le «chiffre d'affaires» qui est «avant tout recherché» et affirme que des quotas de PV sont demandés aux forces de l'ordre, ce qui est nié par le ministère de l'Intérieur. Au passage, il égratigne les «pervenches»