Gendarmes Et Citoyens
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Gendarmes Et Citoyens

Créé le 1er avril 2007
 
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 SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742

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L'Européen convaincu
Jean-Hugues Matelly
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MessageSujet: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 19:39

Bonsoir Messieurs

si on devait mettre en place une organisation professionnelle ou une association conformément à la recommandation 1742

Comment concevez vous cet organe de représentation, pour l'adapter à la gendarmerie???
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Jean-Hugues Matelly
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Jean-Hugues Matelly


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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 20:16

Excellente question.

En deux mots, il ne s'agirait d'ailleurs pas spécifiquement de la gendarmerie, mais bien de toutes les armées, suivant les termes de la recommandation.

Deux questions à traiter :
A/ Quel type de représentation : association professionnelles ou syndicats.
B/ Quel type de pouvoir pour cette représentation.

Il me semble (ce n'est que mon point de vue) en l'état actuel des choses, et afin de ne pas provoquer de rupture radicale que l'on peut débuter par une :

A/ Associations professionnelles (suivant un régime 1901 adapté) obligatoirement distinctes des syndicats civils et des organisations politiques. A charge aux initiatives individuelles et collectives de créer ces associations, d'y adhérer, d'en faire des globales (fédérations : tous les militaires) ou des spécifiques 'association des Sous-officier de gendarmerie) par exemple... leurs capacités feront rapidement un tri naturel(adhérents nombreux ou pas, etc.)

Disposant d'

B/ Une série de compétences :
- Information indépendante des membres des adhérents et des militaires.
- Dialogue avec la hiérarchie pour faire remonter des difficultés générales / particulières et proposer des solutions.
- Participation à titre d'observateur (en vue de garantir la transparence) à différentes commissions rythmant la vie statutaire des militaires (avancement...)
- Etude et réflexion pour analyser différentes aspects de la vie militaire et apporter des éléments aux institutions.
- Communication en direction des pouvoirs public et de l'opinion, via les médias pour faire connaître le point de vue / les difficultés des militaires.
- Capaciter d'agir en justice pour défendre les intérêts des militaires.


Rien de révolutionnaire dans ce bref apperçu. La clef du succès étant l'indépendance juridique et morale que peut avoir une association par rapport à, quelque soit leur bonne volonté, des présidents de catégorie ou autre représentants.

Mais même avant le stade que j'évoque, la simple liberté d'association strictement calquée sur la loi de 1901, permettrait déjà pas mal de choses...
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 21:20

je joins une partie du document de travail du sénat sur le sujet


Citation :
Depuis plusieurs années, et notamment depuis la suppression de la conscription, des voix s’élèvent pour réclamer l’amélioration de la concertation et de l’expression dans l’armée.

L’examen des règles en vigueur dans quelques pays européens, l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume -Uni, fait apparaître que,
si les droits d’expression et de réunion des personnels militaires, ainsi que leurs droits politiques, sont similaires dans tous les pays étudiés, l’expression collective de leurs intérêts professionnels s’exerce selon des modalités très différentes.

1) Les droits d’expression et de réunion des personnels militaires, ainsi que leurs droits politiques, sont similaires dans tous les pays étudiés
Dans tous les pays étudiés, les personnels militaires jouissent, comme
n’importe quel citoyen, des droits d’expression et de réunion, mais ils doivent tenir compte de leur condition pour les exercer.
Ainsi, le devoir de réserve et le respect de l’image de l’armée s’imposent à eux. De même, toute activité politique leur est interdite pendant le service et, pour participer à des réunionspolitiques, ils doivent être habillés en civil.

Pour la même raison, en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Portugal, les militaires qui souhaitent se présenter à une élection politique sont placés, dès le début de la campagne électorale, dans une position statutaire particulière qui leur permet de ne plus être soumis aux droits
et obligations qui leur sont spécifiques. Ils réintègrent le service actif à la fin de leur mandat.
Aux Pays-Bas, le placement dans une position de non-activité n’a lieu qu’après l’élection.
En revanche, en Belgique, la loi relative à la discipline des forces armées interdit aux personnels militaires toute participation à la vie politique, de sorte qu’ils ne peuvent pas se porter candidats à une élection.
De même, au Royaume-Uni, les personnels militaires ne peuvent se
présenter aux élections législatives qu’une fois leur démission acceptée. Ils n’ont pas la possibilité de réintégrer l’armée en cas d’échec. Ils peuvent cependant se porter candidats aux élections locales à
condition d’obtenir l’autorisation du ministre et de ne pas représenter un parti politique.

2) L’expression collective des intérêts professionnels des personnels militaires s’exerce selon des modalités très différentes

a) Les personnels militaires peuvent se syndiquer en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni
En Espagne, en Italie et au Portugal, les personnels militaires n’ont pas le droit de se syndiquer.
Au Royaume-Uni, où il n’existe pas de syndicat militaire, les militaires en activité peuvent adhérer à des syndicats civils, mais ils n’ont pas le droit de participer aux activités revendicatives ou politiques de ces syndicats.
En revanche, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas, les personnels
militaires peuvent librement adhérer à n’importe quel syndicat, qu’il s’agisse d’une organisation strictement professionnelle ou affiliée à une centrale civile.

b) En Allemagne et aux Pays-Bas, les instances militaires de concertation
disposent, à l’image des comités d’entreprise du secteur privé, d’un droit de codécision

À l’exception du Portugal et du Royaume-Uni, tous les pays étudiés ont mis en place des structures de concertation internes et spécifiques aux forces armées.
En Espagne, la création des instances nationales de concertation, prévue par une loi de 1999, n’a été organisée par un règlement qu’en mars 2002. Les membres des conseils consultatifs seront tirés au sort.

Dans les autres pays, où la concertation est plus ancienne, elle est organisée aux niveaux national et local, voire au niveau intermédiaire.
En outre, les délégués des personnels militaires ne sont pas tirés au sort, mais élus (Allemagne, Italie et Pays-Bas pour les instances locales) ou choisis par les centrales syndicales (Belgique, Pays-Bas pour les instances nationales).
Alors qu’elles ne disposent que de compétences consultatives en Belgique, en Espagne et en Italie, en Allemagne et aux Pays-Bas, les instances militaires de concertation jouent un rôle comparable à celui des comités d’entreprise dans les entreprises privées.

Elles disposent en effet selon les cas d’un droit d’information, de proposition ou de codécision.


le lien: http://www.senat.fr/lc/lc105/lc105.html

A bientôt
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 21:31

Citation :
...
b) En Allemagne et aux Pays-Bas, les instances militaires de concertation
disposent, à l’image des comités d’entreprise du secteur privé, d’un droit de codécision...

Vive nos cousins germains Very Happy
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 21:38

Gandalf a écrit:
Citation :
...
b) En Allemagne et aux Pays-Bas, les instances militaires de concertation
disposent, à l’image des comités d’entreprise du secteur privé, d’un droit de codécision...

Vive nos cousins germains Very Happy

Mon cher Gandalf, je pensais bien que cette partie du texte n'allait pas vous echapper lol!

mais il reste à définir les sujets auxquels ce droit de codécision s'appliquerait
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 21:56

Evidemment, si on ammène de l'eau à mon moulin ....
lol!

- Si l'Allemagne (et les Pays Bas) ont choisi d'adopter ce mode de concertation, c'est qu'elle est viable. En effet je n'ai pas entendu dire que la bundeswehr sombrait dans le chaos.
Voici un article du Monde ( http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-891157@51-891279,0.html ) l'illustrant.

Citation :
mais il reste à définir les sujets auxquels ce droit de codécision s'appliquerait

Comme je l'ai précisé dans un autre topic (1er DEBAT : LE STATUT MILITAIRE : SYNTHESE). Je me cite : "Dès qu'il s'agit de modifier le réglement, les grilles indiciaires et nos statuts. Que les mesures qui nous touchent ne soient plus prises unilatéralement."
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 22:33

Dans ce domaine il n'y a pas grand chose à inventer. Des modèles déjà anciens existent. Il suffit soit de s'en rapprocher ou bien d'en créer de nouveaux selon les buts recherchés.

Source : www.adefdromil.com

Présentation d'EUROMIL
Mercredi 07 Janvier 2004

EUROMIL, Organisation Européenne des Associations Militaires, est un regroupement d'associations libres et démocratiques qui représentent les intérêts du personnel militaire. Elle rassemble plus de 500 000 soldats de 19 pays européens (Autriche, Belgique, Bulgarie, République Tchèque, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Pays Bas, Portugal, Russie, Slovaquie, Slovénie, Espagne et Pologne).

Le Bureau Exécutif d'EUROMIL est composé d'un président, Monsieur BAUKE Snoep (de nationalité néerlandaise)(1), deux vice-présidents, un trésorier et 6 membres.

Le siège d'EUROMIL est à Bruxelles. Il est dirigé par un Secrétaire Général.

Toutes les associations membres de l'EUROMIL considèrent les militaires comme des citoyens en uniforme. Cela signifie qu'en principe, les soldats ont les mêmes droits et obligations que les autres citoyens.

Un soldat qui peut être amené à défendre les droits et libertés de ses concitoyens en dehors de son territoire national, doit pouvoir jouir de ces mêmes droits et libertés en service.

Ce principe nécessite une action de la part des Etats : la suppression de toutes les restrictions sur les droits civils et sociaux que ne nécessiterait pas la mission militaire ou la constitution de l'Etat en question.

L'une des principales missions d'EUROMIL est d'obtenir la reconnaissance du droit d'association pour tous les soldats européens en activité.

Ce droit humain fondamental dont les militaires du rang et les gradés devraient bénéficier n'est toujours pas accordé dans de nombreux pays européens et dans quelques Etats membres de l'Alliance Atlantique Nord.

L'article 23, alinéa 4 de la Déclaration Universelle des droits de l'homme des Nations Unies dit : « Chacun a le droit de former et de s'affilier à des associations professionnelles pour la protection de ses intérêts ».

EUROMIL soutient le droit de former des associations ou des groupements dans le but de représenter les intérêts sociaux (le droit d'association) et prône que la pratique de l'activité associative soit reconnue pour tous les soldats, dans les lois nationales et internationales, les accords et conventions.

Le droit de représenter les intérêts sociaux inclut non seulement le droit et la liberté de fonder des associations ayant pour but de sauvegarder et d'améliorer les conditions de travail et financières/économiques, mais aussi de s'affilier à ces associations et d'agir pour et au nom de ces associations.

Le droit d'association peut être restreint par l'interdiction du droit de grève.

Les associations membres d'EUROMIL se sont déclarées opposées au droit de grève.
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 23:29

J'ai parcouru le site de l'ADROMIL et je ne me retrouve pas dans cette association au vue du document de travail du sénat qui explique les positions prises par les autres armées européénnes.

Je repose donc ma question

Citation :
=Comment concevez vous cet organe de représentation, pour l'adapter à la gendarmerie???

bureau?, nombres d"élus?fonction? temps d'élection?
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 12 Avr 2007 - 23:58

---- A mon avis:

- Déclaration d'association préférable dans un premier temps à l'affiliation à des syndicats existant pour s'organiser entre militaires.

- Il est probable que des associations par armes et catégories verront le jour dans un premier temps, mais je pense que rapidement nous assisterons à la fédération par catégories.
- structurées jusqu'au niveau départemental, elle demanderont et obtiendront pour ses représentants, les mêmes avantages que pour les délégués syndicaux.

- Les fédérations nationales seront les interlocuteurs de nos dirigeants.
------voilà une méthode qui me plairait assez, mais

----Cependant, je pense que nombre de militaires iront créer des sections dans les syndicats existants, puisqu'ils autont été sollicités par ceux-ci. Il se fera des alliances avec les sections de police des catégories correspondantes.

A nous de contrôler ces mécanismes et d'inviter tous ces raleurs professionnels à se mouiller la chemise, car c'est bien beau de la ramener sur un forum, mais obtenir des adhésions, adopter une stratégie, s'y tenir, la défendre en public, c'est une autre histoire. Mais il y a des formations prévues pour les délégués.

On verra aussi le mauvais côté des choses, copinage, magouilles, arrangements, mais nous pouvons, parce que nous y croyons, éviter ces pièges qui ont tué le syndicalisme en France.

Je te rappelle le mot de COluche,""""""""" le capitalisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, le syndicalisme, c'est l'inverse. """""""""

Mais et quoiqu'il en soit, bien des abus seront dénoncés et sanctionnés.

l
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Philippe Dalaszynski
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MessageSujet: PSO/CFMG-INNERE FURHUNG : Moyen-âge/Siècle des Lumières   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 0:42

Patrick, ne prends cela comme une critique acerbe des PSO et de nos instances de concertation !

Vous êtes actuellement notre seule espace d’expression reconnu légalement, légalité que nous n’avons pas, nous , gendarmes, gradés, officiers.

Je veux juste mettre en parallèle l’armée française et l’armée allemande, pour montrer le précipice qui nous sépare, le chemin qu’il nous faudrait parcourir.

En France, nous en sommes encore au stade de : REFLECHIR, C’EST DESOBEIR.

Nous n’avons pas énormément évolué, depuis des décennies.

L’armée allemande moderne s’est construite sur les ruines de 1945 ; tout était à refaire, chasser les anciens fantômes, l’opposition Est-Ouest,…..Il fallait du neuf, du résolument neuf….

Voilà ce que j’ai trouvé sur le site du Ministère Fédéral de la Défense Allemand, en français avec des brochures téléchargeables.

C’est un peu long, je n’ai pas eu le temps de faire une synthèse.


Innere Führung



Les fondateurs de la Bundeswehr et de l'Innere Führung (formation morale et civique) sont partis du principe qu'une alliance entre l'idée démocratique et la nécessité militaire est possible.
Concept



À cette fin, il leur fallait développer un concept permettant d'appliquer les principes fondamentaux de l'État de droit démocratique à des forces armées qui devaient être efficaces et prêtes à l'engagement. Ce processus a révélé deux échelons étroitement liés.


L'échelon institutionnel


À l'échelon institutionnel, il s'agissait, et s'agit toujours, notamment d'intégrer la Bundeswehr en tant qu'armée de conscription, armée soumise au contrôle parlementaire et armée d'alliance dans le système politique de la République fédérale d'Allemagne. Cette intégration devait être opérée tout en respectant les principes démocratiques fondamentaux ainsi qu'en tenant compte de l'exigence de la modération et du contrôle du pouvoir, y compris à l'intérieur du domaine militaire, par l'instauration d'un système que les sciences politiques appellent « checks and balances », c'est-à-dire contrôles et équilibrages (voir aussi les articles 87a et b de la Loi fondamentale, pouvoir de commandement restreint, devoir d'obéissance limité, juridiction civile).

L'échelon individuel


À l'échelon individuel, le modèle du citoyen en uniforme, développé à partir de la conception que la Loi fondamentale a de l'homme et dont la dignité de l'être humain, les droits fondamentaux et les principes de l'État de droit font partie intégrante, devait former le cadre obligatoire de l'organisation interne des forces armées tout en leur permettant d'atteindre l'objectif de la disponibilité opérationnelle. L'application de l'Innere Führung dans dix domaines définis et qui vont de la conduite des hommes à l'organisation du service et à l'instruction en passant par l'éducation politique devait concourir à réaliser ce modèle non seulement dans le service quotidien, mais aussi en opérations.
C'est ce but que sert surtout la Loi sur le statut juridique des militaires qui traduit en obligations des vertus militaires ayant fait leurs preuves et qui, précisément par son catalogue d'obligations, définit les objectifs spécifiques de l'éducation des militaires. Dérivant de cette loi, nombre de règlements et de directives contiennent des normes et procédures pour l'accomplissement des missions prévues par la loi, mais aussi des obligations déontologiques telles que les préceptes qui se manifestent sous forme d'exigences dans la théorie du commandement, dans l'image que les militaires ont d'eux-mêmes, dans l'éducation et dans l'instruction.
Le concept normatif


L'Innere Führung est plus qu'un concept normatif. C'est une philosophie de commandement dynamique assortie d'une déontologie fondée sur les valeurs démocratiques de l'État de droit. Dès le début, l'Innere Führung a influé sur l'établissement du bon équilibre entre l'adaptation nécessaire à notre société libérale et les exigences de la condition militaire.
De cette polarité découlent les quatre objectifs bien connus de l'Innere Führung, à savoir
· l'intégration,
· la légitimation,
· la motivation,
· une organisation interne respectant la dignité de l'être humain.

L'échelon des forces armées


L'intégration des forces armées dans l'État et la société. Personne n'a jamais mis en question l'intégration institutionnelle des forces armées dans l'État de droit démocratique telle qu'elle est pratiquée en Allemagne. D'autres pays y voient un modèle exemplaire, et elle peut donc être considérée comme un succès. L'intégration des forces armées dans l'État est une réalité ; elle est par ailleurs la responsabilité exclusive des organes législatifs.
La Bundeswehr est acceptée comme institution et le concept de l'Innere Führung soutenu par la société dans son ensemble. Les possibilités des forces armées de s'adapter aux changements sociaux sont cependant soumises à des limites. Compte tenu des particularités du service dans les forces armées, il n'est pas possible d'y reprendre sans examen préalable les évolutions qui se manifestent dans la société. En revanche, les exigences du service militaire ne sont pas un critère à appliquer à la société.
La légitimation des forces armées


La nécessité de disposer de forces armées allemandes repose sur des bases légales depuis les années 50, date de l'introduction des articles relatifs aux forces armées dans la Loi fondamentale et de l'adoption des diverses lois portant sur le domaine militaire.
Si cette appréciation juridique est partagée depuis des décennies par une très grande majorité de la population, la légitimité de certains aspects partiels des forces armées, tels que l'armement nucléaire, la durée du service obligatoire, l'effectif, le volume du budget militaire, les nouvelles tâches et, récemment, le format des forces, fait régulièrement l'objet de débats controversés. Cela montre que légitimation n'est pas limitée aux seuls aspects juridiques, mais qu'elle représente un processus de discussions politiques et éthiques.
Éducation politique et tradition au sein de la Bundeswehr



L'Innere Führung exige beaucoup du chef militaire. Il doit être exemplaire dans sa conduite et dans l'accomplissement de son devoir. Pour les officiers et les sous-officiers, ceci implique non seulement la connaissance d'événements politiques, de leur contexte et leur évolution, mais aussi l'appréciation pondérée de ceux-ci. En plus ils doivent en tenir compte dans leur action.


L'éducation politique


L'exemple personnel est la meilleure façon d'enseigner aux subordonnés les valeurs politiques et sociales reconnues. Une éducation politique bien visée y ajoute une idée concrète de l'ordre constitutionnel libéral et démocratique de notre pays ; elle aide les jeunes citoyens en uniforme à saisir le sens et la nécessité du service au profit de la paix et de la liberté.
Beaucoup de jeunes militaires disposent de connaissances plutôt sommaires sur notre ordre constitutionnel et notre système de valeurs. L'éducation politique au sein de la Bundeswehr consiste donc tout d'abord à leur apprendre les bases élémentaires, cet enseignement étant aligné sur les objectifs de l'éducation politique générale. L'éducation politique et historique renforce non seulement la capacité à se forger sa propre opinion, mais elle aide aussi à s'orienter dans un monde de plus en plus complexe.
Les nouvelles tâches de la Bundeswehr appellent une discussion élargie sur les causes et le substrat des conflits de notre époque ainsi qu'une réflexion approfondie sur les décisions politiques au sujet de l'emploi des forces armées. Lors d'opérations internationales, l'éducation politique et historique contribue tout particulièrement à la compréhension et au respect mutuels des acteurs. Elle revêt donc une grande importance, surtout dans le cadre de la préparation d'une opération concrète.
Citoyens en uniforme


L'éducation politique vise aussi à encourager les militaires à profiter activement de leurs droits de citoyen. La liberté syndicale, le droit de vote et l'éligibilité sont autant de droits civiques garantis. Beaucoup de militaires en font usage et participent au façonnement de la société en exerçant des mandats à tous les niveaux de la vie politique. Dans la mesure où un engagement militaire l'exige, l'exercice d'un mandat communal peut exceptionnellement faire l'objet d'une réduction temporaire.
Les autorités politiques et militaires placées à la tête de la Bundeswehr combattent dès les premiers signes toute divulgation d'idées extrémistes et toute amorce de comportement illégal en mettant en oeuvre la totalité des moyens à leur disposition. C'est là une tâche permanente de l'éducation politique.
L'importance du maintien des traditions


Le maintien des traditions implique la sélection d'événements et de personnages historiques en fonction des valeurs en vigueur. Il est partie intégrante de l'éducation militaire et fait donc partie de la mission de tous les supérieurs militaires. Par les traditions on transmet des critères moraux devant régir l'engagement civique et l'action militaire. Le maintien des traditions doit inclure l'ouverture d'esprit et le courage nécessaires à la création de nouvelles traditions. Cependant, il implique aussi la patience de laisser mûrir des évolutions.
Les erreurs, ruptures et catastrophes qui marquent l'histoire de l'Allemagne exigent des connaissances historiques et politiques détaillées et un sens moral développé dans notre approche de la tradition. La bonne manière de traiter les traditions a préoccupé la Bundeswehr depuis sa création. Les résultats de cette préoccupation se reflètent dans les « Directives relatives à la conception et au maintien des traditions au sein de la Bundeswehr » publiées le 20 septembre 1982. Ces directives sont toujours d'actualité.
Les piliers de la tradition au sein de la Bundeswehr


Les réformes introduites au début du XIXe siècle, le courage des femmes et des hommes engagés dans la résistance contre le régime national-socialiste et l'histoire de nos armées actuelles qui s'étend sur plus de 45 ans constituent trois piliers essentiels sur lesquels repose la tradition de la Bundeswehr :
La refonte de l'armée de terre prussienne faisait partie d'un vaste programme de réformes, dont les effets se font sentir jusqu'à nos jours dans le système d'enseignement, dans les bases juridiques de notre pays et dans la conception de l'État. L'idée de Scharnhorst, selon laquelle tout citoyen devait être en même temps le défenseur de son pays, détermine le modèle du citoyen en uniforme. À cette époque, d'autres États allemands voyaient eux aussi le militaire prendre la tête du processus de réforme social et étatique.

La Bundeswehr et la Wehrmacht



La Wehrmacht en tant qu'institution ne fera jamais partie des traditions de la Bundeswehr - ce qui n'empêche que ceux qui ont combattu de bonne foi et de manière honorable méritent notre respect. La Bundeswehr se voit dans la tradition de ceux qui ont essayé en vain de mettre un terme aux crimes et à une guerre déraisonnable. Ce sont les hommes et femmes du 20 juillet 1944, proches du comte de Stauffenberg, mais ce sont aussi ceux qui, pour des motifs humanitaires, ont aidé les personnes persécutées et poursuivies et qui, dans bien des cas, ont payé cet engagement de leur vie.
La Bundeswehr - 50 ans d'histoire


La Bundeswehr s'appuie aujourd'hui sur une histoire remarquable de 50 ans. Ses fondateurs avaient servi dans l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale. Lors de la création de la Bundeswehr, ils ont tiré les bonnes leçons de leurs expériences faites pendant et après la guerre. De par sa finalité et sa structure interne la Bundeswehr se distingue fondamentalement de toute autre armée ayant jamais existé en Allemagne. Le concept de l'Innere Führung, développé notamment par le comte Baudissin, le comte Kielmannsegg, M. de Maizière et autres est devenu une tradition vivante de la Bundeswehr.
L'histoire de la Bundeswehr compte bien des exemples de prestations d'assistance fournies par la Bundeswehr dans des situations d'urgence - en Allemagne comme à l'étranger. Ils vont de l'inondation de Hambourg jusqu'à la lutte contre la crue de l'Oder et à l'assistance au Mozambique, en passant par le secours porté à l'Italie après le séisme qui avait frappé ce pays. La tradition de la Bundeswehr, c'est donc également une tradition d'assistance.
Dès le début, la Bundeswehr a été une armée au sein de l'Alliance. Son intégration dans des structures multinationales vient d'être renforcée ces dernières années, notamment par sa participation aux opérations extérieures. C'est pourquoi la coopération de la Bundeswehr avec les membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord et d'autres organisations internationales fait également partie des traditions de la Bundeswehr.
Le courage, la camaraderie, la discipline et la disposition à l'engagement sont autant de vertus dont la force morale vient de leur attachement aux valeurs énoncées par la Loi fondamentale. Isolées de ce contexte, elles ne sauraient fonder une tradition.

Les institutions et la tradition


Le choix judicieux des personnes et des valeurs dignes de former le patrimoine traditionnel suppose des connaissances approfondies en matière d'histoire militaire. Le Centre d'études d'histoire militaire de la Bundeswehr assure la recherche de base, notamment en ce qui concerne l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, la politique de sécurité menée par la République fédérale d'Allemagne, l'histoire de l'OTAN, la Bundeswehr, mais aussi la politique militaire de l'ex-RDA et l'Armée nationale populaire. Il coopère étroitement avec d'autres centres d'études aux niveaux national et international et notamment avec la chaire d'histoire militaire créée auprès de l'université de Potsdam par le ministre fédéral de la Défense.
L'éducation historique et l'enseignement en matière d'histoire militaire dispensés au sein de la Bundeswehr sont bâtis sur les résultats de recherche de ces institutions. Ils facilitent une prise de conscience historique générale et transmettent aux militaires les connaissances de base nécessaires au traitement de sujets relevant de l'éducation politique.
Les musées de la Bundeswehr établis à Dresde et à Berlin-Gatow soutiennent l'éducation politique et historique par leurs expositions. De plus, nombre d'unités et de services ont accumulé et exposent des objets remarquables et intéressants d'un point de vue historique. Ces collections servent à rappeler aux militaires l'histoire de leur unité, de leur arme ou de leur armée et de leur garnison.
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Philippe Dalaszynski
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 0:56

La vraie question, Patrick, c'est :
Est-ce que la Gendamerie-pas nous, la base, mais les "Hautes Spères"-
est prête a s'adapter ?
En a-t-elle l'envie ou la volonté ?
As-tu perçu cela en tant que PSO lors de tes dernières réunions ?
La porte semble entr'ouverte....Mais ?

Je crois également qu'il faut une réelle volonté politique.
Nos hommes et femmes politiques connaissent-ils seulement nos aspirations ?
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 1:30

PHILIPPE a écrit:
La vraie question, Patrick, c'est :
Est-ce que la Gendamerie-pas nous, la base, mais les "Hautes Spères"-
est prête a s'adapter ?
En a-t-elle l'envie ou la volonté ?
As-tu perçu cela en tant que PSO lors de tes dernières réunions ?
La porte semble entr'ouverte....Mais ?

Je crois également qu'il faut une réelle volonté politique.
Nos hommes et femmes politiques connaissent-ils seulement nos aspirations ?


La porte semble quelque peu ouverte, mais si nous ne voulons pas nous retrouver (comme d'habitude) devant le fait accompli, il faut etre en mesure de faire des propositions concrétes et réalisables.

Pour ma part, je pense qu'il faut prendre en compte le possible double ministére (sécurité et défense)
aurons nous les mêmes représentants dans les deux, je pose la question?
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 5:33

mailgend a écrit:
je joins une partie du document de travail du sénat sur le sujet

Il était déjà en ligne dans la partie doc ICI Wink Mais je reconnais qu'il vaut mieux l'avoir sous les yeux dans la discussion même.
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 10:53

Citation :
- structurées jusqu'au niveau départemental, elle demanderont et obtiendront pour ses représentants, les mêmes avantages que pour les délégués syndicaux.

- Les fédérations nationales seront les interlocuteurs de nos dirigeants.
Astérix

Je modulerais : chaque bureau (départemental, régional, national) sera l'interlocuteur privilégié avec le dirigeant de son niveau.
Ceci pour qu'un "conflit" local ne devienne pas systématiquement un cause nationale.

En revanche je ne serais pas trop pour plusieurs fédérations de délégués. Ca conduirais inévitablement vers une politisation de ces fédérations, et donc, à mon sens, un certain manque d'indépendance.

Pour répondre à Mailgend :

- Je pense que l'élection des délégués doit être annuelle (pour ne pas que certains "s'installent" dans sa fonction).
- Les délégués sont élus (bulletin secret unominal à un tour) : Un gendarme par compagnie/escadron (ou 1 pour 100 gendarmes) et 1 gradé pour 100 par groupement GD/GM.
En l'absence de volontaire : pas de désigné d'office. La place reste vacante jusqu'à la prochaine élection.
- La réunion de ces délégués départementaux forme un bureau déparmental pour la GD et "groupemental" pour la GM.
- Ceux-ci élisent les délégués régionaux : 1/3 du bureau départemental plus 1/3 du bureau "groupemental" auquel se rajoute les délégués des Formations Spéciales (BGTA BTA Armement etc. 1 pour 100 personnels)).
- La réunion de ces délégués régionaux forme un bureau régional.
- Ceux-ci élisent les réprésentants nationaux : 1/3 du bureau régional avec un minimum de 1 pour la GD et 1 pour la GM.
- Le bureau (départemental, régional, national) n'est déclaré constitué que s'il réunit au moins deux tiers de ses membres.
- Chaque bureau est l'interlocuteur privilégié devant l'autorité hiérarchique de son niveau.
- Le bureau a pouvoir codécisionnel avec l'autorité hiérarchique de son niveau pour toutes décisions (statutaire, disciplinaire,...) intéressants les personnels.
- Tout personnel s'estimant lésé suite à une mesure le concernant peut saisir le bureau correspondant au niveau de l'autorité ayant prise la décision attaquée (ou immédiatement supérieure). Le bureau saisi doit étudier son cas et lui donner réponse. Si la réponse est négative, elle doit être motivée. L'intéressé peut alors saisir le bureau supérieur.
- En cas de manquement avéré de l'autorité ayant pris la mesure, le bureau se réuni avec l'autorité de son niveau et tous deux prennent une décision commune. Si le personnel n'est pas satisfait de la décision commune, il peut saisir le bureau supérieur.
- Tout bureau soumis à un cas spécifique doit en faire part au bureau supérieur pour éventuellement prendre une décision à son niveau.

C'est tout ce que j'ai pensé pour l'instant. flower
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 12:16

Avec son demi million d'adhérents satisfaits dont on entend pratiquement jamais parler, EUROMIL est à mon sens la meilleure direction à retenir pour les militaires français. Cependant, chacun est libre d'aller chercher de nouvelles pistes plus performantes, mieux organisées, plus représentatives que celle ci (détenant il faut bien le préciser, audience, expérience et résultats en Europe.)

Même si la diversité des choix offerts est bien souvent un atout, envisager en parallèle d'Euromil une structure franco française bien à part, me semble une perte de temps, de moyens et de crédibilité avec à terme, un possible retour en force des CFM si tout va encore plus mal (ce qui ne peut être totalement exclu)

Mais comme seuls les résultats comptent, il faut peut être passer par une formule de transition bien pensée pour que rien ne change, et enfin voir clair ?

Je pense donc que pour ceux et celles qui veulent de rapides et réelles améliorations, Euromil n'est pas une piste parmis d'autres, mais l'unique solution viable à long terme. L'institution toute entière y gagnera. Le service des citoyens aussi.
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 14:42

Petit rappel, voici la rcommandation 1742.
Je ne sais pas si lien a été proposé ailleurs, je préfère enfoncé le clou :

http://assembly.coe.int/MainF.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta06/FREC1742.htm
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 16:14

mailgend a écrit:


Je repose donc ma question

Citation :
=Comment concevez vous cet organe de représentation, pour l'adapter à la gendarmerie???

bureau?, nombres d"élus?fonction? temps d'élection?

Pour ma part cela ne m'inquiète pas beaucoup (pas du tout)... Le problème n'étant pas d'actualité...

Et il faut savoir que la nature a horreur du vide...

Le jour béni où nous obtiendrons ce droit, après avoir fait pêter une caisse de champagne drunken , on s'apercevra vite qu'ils auront mis tellement de barrières, de restrictions et de conditions que ta question n'aura pas de sens...

Il ne nous restera plus qu'à entrer dans le minuscule espace de liberté qu'on aura daigné nous accorder... Pour éventuellement continuer le combat...bounce
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 13 Avr 2007 - 17:44

PHILIPPE a écrit:
La vraie question, Patrick, c'est :
Est-ce que la Gendamerie-pas nous, la base, mais les "Hautes Spères"-
est prête a s'adapter ?
En a-t-elle l'envie ou la volonté ?
As-tu perçu cela en tant que PSO lors de tes dernières réunions ?
La porte semble entr'ouverte....Mais ?

Je crois également qu'il faut une réelle volonté politique.
Nos hommes et femmes politiques connaissent-ils seulement nos aspirations ?

Au risque de me répéter, voici la citation d'un Européen célèbre, lui aussi convaincu : « les individus peuvent comprendre, les corps constitués jamais... C'est pourquoi la conduite des Etats, c'est l'art de contraindre les corps constitués à se plier à l'intérêt général. » Charles de Gaulle.

Le prochain Président devra voir clair et être solide.
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Avr 2007 - 12:59

Citation :
9.1. d’autoriser les membres des forces armées à s’organiser dans des associations professionnelles représentatives ou des syndicats ayant le droit de négocier sur des questions concernant les salaires et les conditions de travail, et de mettre en place des organismes consultatifs à tous les niveaux réunissant ces associations ou syndicats, représentant toutes les catégories de personnel

Pourquoi ne pas envisager dans un premier temps un Conseil Superieur Gendarmerie (CSG) qui réuniraient 22 s/off et 22 off élus par leurs pairs au niveau des regions, ayant droit de négociation sur les salaires, les conditions de travail.

Ensuite reprendre le principe des PSO pour les échelons inférieurs jusqu'à l'echelon Cie, consultatif et participatif aux reunions des Cdt Cie et Grpt.
En liaison directe avec les deux membres région du CSG en cas de probléme.

Un CSG, également pour pouvoir;
1/ négocier avec DG
2/ négocier avec MINDEF
3/ eventuellement avec ministére de la sécurité ou autre.

Je lance cette idée. bounce
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Avr 2007 - 13:26

Un peu plus haut, j'ai montré comment je verrais ce que tu appelles Conseil.
Ce qui me gêne, c'est tu mettrais 22 ss off et 22 off. Perso, je suis plutôt pour une représentation proportionnelle (off ?, gradé, gendarme). Sinon, ce sera encore et toujours les mêmes qui bénéficieront des "avancées" et les mêmes qui auront les miettes (quand il y en a).
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Avr 2007 - 13:44

pour gandalf

j'ai voulu faire simple, je considére que gend et gradé ne constituent qu'un seul groupe; on a pas off subalterne et off sup. Il faut se serrer les coudes.
Dans ma Région, je ne parle que de ce que je connais actuellement, je ne pense pas que cela poserait un probléme. Si on commence à diviser on n'arrivera a rien, chacun préchant pour sa paroisse.

Réunion des 44 une fois par trimestre a CLERMONT FERRAND pour CR au DG de la situation des régions.
plus autres réunions dans le cadre des prérogatives de la fonction (DG, MINDEF, etc....)
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Avr 2007 - 14:39

Patrick,
Je me demande vraiment parfois si nos "Hautes Spères" savent elles-mêmes où elles vont.
Y'a-t-il encore une gestion long terme de la Gendarmerie ? Des projections qui aillent au-delà d'un an ?
Sarkozy arrive, hop ! Culture du résultat, chiffres,....
Approche des élections ? hop ! Tiens plus de pression pour faire du chiffre, on se fie à nouveau à notre discernement.
La course au numéros : mais sortez donc moi la directive qui la préconise !
Grogne relayée par le Net ? Machination, complot, minorité.
Tiens, en passant, si on créeait un forum de libre expression sur Intranet,...
Finalement, à faire tous ces virages sur l'aile, ça doit tanguer un peu quand même, dans le vaisseau amiral.
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Avr 2007 - 20:01

Petite précision.

La gendarmerie c'est, selon les chiffres officiels, 6026 officiers et 97455 sous-officiers. et GAV.

6% d'officiers - 94% de sous-off. et GAV
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Avr 2007 - 20:43

Pour donner d'autres chiffres :

en service actif, donc hors CSTAGN et civils

officiers = 5789 soit 7%
Sous-officiers = 78354 soit 93%

Total = 84143

Bonne soirée
Christian
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Sam 14 Avr 2007 - 20:54

mailgend a écrit:
pour gandalf

j'ai voulu faire simple, je considére que gend et gradé ne constituent qu'un seul groupe; on a pas off subalterne et off sup. Il faut se serrer les coudes.
Dans ma Région, je ne parle que de ce que je connais actuellement, je ne pense pas que cela poserait un probléme. Si on commence à diviser on n'arrivera a rien, chacun préchant pour sa paroisse.
...
Tu as de la chance si chez toi gradés et gendarmes font front commun. Chez moi, les gradés (principalement les CCB qui sont ss off) se considérent comme des petits seigneurs. Et pour les autres, arriver au grade d'adjudant est synonyme de ne plus rien faire : se réfugier derrière l'administratif. Il y en a, c'est sûr, mais pas tant que ça. Je le sais, on a été plusieurs mois sans gradé et c'est nous qui le faisions, en plus du reste.
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Dim 15 Avr 2007 - 11:33

mailgend a écrit:
Citation :
9.1. d’autoriser les membres des forces armées à s’organiser dans des associations professionnelles représentatives ou des syndicats ayant le droit de négocier sur des questions concernant les salaires et les conditions de travail, et de mettre en place des organismes consultatifs à tous les niveaux réunissant ces associations ou syndicats, représentant toutes les catégories de personnel

Pourquoi ne pas envisager dans un premier temps un Conseil Superieur Gendarmerie (CSG) qui réuniraient 22 s/off et 22 off élus par leurs pairs au niveau des regions, ayant droit de négociation sur les salaires, les conditions de travail.

Ensuite reprendre le principe des PSO pour les échelons inférieurs jusqu'à l'echelon Cie, consultatif et participatif aux reunions des Cdt Cie et Grpt.
En liaison directe avec les deux membres région du CSG en cas de probléme.

Un CSG, également pour pouvoir;
1/ négocier avec DG
2/ négocier avec MINDEF
3/ eventuellement avec ministére de la sécurité ou autre.

Je lance cette idée. bounce

Toutes ces recherches de solutions que je salue, car elles ont le mérite d'exister, ne constituront jamais une force efficace de propositions pouvant faire face à l'appareil de l'Etat. Seul le droit d'association des gendarmes, au sein d'un groupement professionnel des armées apolitique, lui même intégré dans une structure européenne existante (EUROMIL) donnera le poids nécessaire à toutes les propositions de la base, que le commandement pourra utiliser face aux politiques qui nous gouvernent. C'est du "gagnant-gagnant" pour reprendre une expression trés en vogue.

Toute autre structure sera manipulée par les partis politiques au pouvoir et il n'en ressortira que des mesurettes, du saupoudrage et en final le pourrissement d'une colère toujours contenue.

Trés bonne journée. sunny
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 16 Avr 2007 - 19:53

Je fais remonter juste pour avoir des nouveaux éléments d'appréciations, car il semble que si tout le monde veut que l'état se conforme à la recommandation 1742, peu se sont penchés sur la façon de la faire fonctionner

A bientôt
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Lun 16 Avr 2007 - 22:54

mailgend a écrit:
Je fais remonter juste pour avoir des nouveaux éléments d'appréciations, car il semble que si tout le monde veut que l'état se conforme à la recommandation 1742, peu se sont penchés sur la façon de la faire fonctionner

A bientôt

Désolé Mailgend, mais il est difficile de développer une réponse de cette nature en quelques lignes placées sur un forum de discussion. La place viendrait rapidement à manquer et je doute que 200 pages de données plus ou moins techniques intéressent les internautes.

En revanche, il est possible à tous les citoyens (surtout lorsqu'il s'agit de personnes en situation de responsabilité) de se rapprocher d'organisations professionnelles existantes pour obtenir des informations plus précises et se faire ainsi une idée générale sur la question.

http://www.euromil.org/default.asp
http://www.euromil.org/members.asp

Cordialement.
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 17 Avr 2007 - 1:01

L'Européen convaincu a écrit:
mailgend a écrit:
Je fais remonter juste pour avoir des nouveaux éléments d'appréciations, car il semble que si tout le monde veut que l'état se conforme à la recommandation 1742, peu se sont penchés sur la façon de la faire fonctionner

A bientôt

Désolé Mailgend, mais il est difficile de développer une réponse de cette nature en quelques lignes placées sur un forum de discussion. La place viendrait rapidement à manquer et je doute que 200 pages de données plus ou moins techniques intéressent les internautes.

En revanche, il est possible à tous les citoyens (surtout lorsqu'il s'agit de personnes en situation de responsabilité) de se rapprocher d'organisations professionnelles existantes pour obtenir des informations plus précises et se faire ainsi une idée générale sur la question.

http://www.euromil.org/default.asp
http://www.euromil.org/members.asp

Cordialement.

Excellente réponse Européen convaincu Exclamation

On pourrait, pourquoi pas, se renseigner chez nos amis militaires de beaucoup de pays européens qui , eux, ont développé différentes formes de représentation et de défense de leurs intérêts, en faire une synthèse et prendre le meilleur des différentes formes choisies...:study:



En effet la question est prématurée, sauf si bien sûr elle sous-entendait que nous sommes immâtures et incapables de nous organiser ??? cheers

Mais j'ai certainement dû mal comprendre notre ami mailgend... lol!
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 17 Avr 2007 - 8:58

Bonne proposition MTT ! Pour faire court sur ce forum de discussion, c'est effectivement l'une des pistes à prospecter sérieusement.

1) Prendre contact avec EUROMIL en qualité de représentants de catégories, élus.
2) Observer et détailler sur pièces et sur place, l'ensemble des modèles de représentation existants en Europe.
3) Adapter en concertation la structure la plus proche aux particularités de la GN et aux attentes de ses militaires de tous grades.
4) Présenter et soumettre au vote trois projets représentatifs nuancés.
5) Rendre compte du choix retenu au mindef, par la VH.

Bonne journée.
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MessageSujet: Re: SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742   SI ON DEVAIT SE CONFORMER A LA RECOMMANDATION 1742 Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1

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