ARGUMENTAIRE

La réflexion sur la réforme des statuts particuliers des sous-officiers et officiers de la Gendarmerie a été faite sans concertation approfondie .

Les personnels de la Gendarmerie souhaitent via les présidents de catégorie, membres élus par leurs pairs, être associés aux réflexions en cours sur leurs projets de grilles indiciaires.

La communauté gendarmerie demande que leurs projets de grille indiciaires soient adaptée par rapport aux fonctions exercées par l'ensemble du personnel de la Gendarmerie.

Ce caractère spécifique de la gendarmerie, a été accentué par son placement pour emploi en 2002 auprès du Ministère de l'Intérieur pour les missions de sécurité publique.

Par la loi d'orientation du 21 janvier 1995, les fonctionnaires de la police nationale constitue une catégorie spéciale de la fonction publique, en vertu du caractère particulier du métier de policier, à savoir ses dangers, ses contraintes et sa disponibilité. Les raisons évoquées par la loi pour la police sont tout à fait louables et totalement transposables à la gendarmerie.

Or le statut général des militaires prévoit en son article 1 que "l'état militaire exige en toute circonstance esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu'au sacrifice suprême, discipline, disponibilité, loyalisme et neutralité. Les devoirs qu'il comporte et les sujétions qu'il implique méritent le respect des citoyens et la considération de la nation".

En conséquence, la gendarmerie souhaite se voir attribuer une grille indiciaire décrochée de celle de la fonction publique, prenant en compte les deux fonctions qui concourent à la sécurité -la fonction militaire et la fonction policière.
Le décrochage permettra de repositionner équitablement la gendarmerie dans le domaine des responsabilités fonctionnelles, attachées à l'ensemble des grades. Il prendra en compte la comparaison qui repose sur les niveaux de recrutement, les qualifications acquises et les responsabilités exercées.

De par son appartenance et son positionnement au sein des armées, sa vocation interministérielle et ses missions fondamentales de police, le Gendarme est un serviteur atypique de l'État. Cette spécificité fait la grandeur de la Gendarmerie et la fierté du Gendarme. Cependant, les contraintes et les responsabilités imposées à ce soldat de l’ordre sont, à grade égal, assez différentes de celles auxquelles sont soumis leurs camarades des armées et leurs collègues policiers. Pourquoi ne pas reconnaître cette spécificité en envisageant un repositionnement du Gendarme sur la grille indiciaire ? Malgré les arguments contraires avancés, nous notons que la spécificité de la Gendarmerie fait qu’elle ne constitue pas une Armée au même titre que les trois autres grandes composantes militaires. D’ailleurs, la plus ancienne des composantes militaires, celle qui défile à la tête des troupes et qui prend place à la droite du Président de la République, est dirigée par un Directeur général et non par un Chef d’état major.
Nous faisons un constat qui sans le ridicule de la chose pourrait presque être amer. Cela concerne l’utilisation, par les fonctionnaires de l’état et des collectivités territoriales, d’appellations, de grades ou de signes distinctifs initialement réservés aux militaires en général et aux Gendarmes en particulier. Ceci engendre une dénaturation de ces termes et signes distinctifs et entraîne une confusion dans l’esprit de nos concitoyens. A cette allure, les Gendarmes seront bientôt amenés à travailler, les mains dans le cambouis, avec des fonctionnaires (Pompiers – Douaniers et Policiers nationaux ou municipaux) qui peuvent être identifiés comme étant de véritables officiers supérieurs. A quand la confusion possible avec les Généraux comme certains agents étoilés de la « S.N.C.F. » ?
Suites aux évènements de décembre 2001, les engagements du gouvernement ont été majoritairement respectés ou sont en passe de l’être, notamment l'obtention officiellement officieuse de l'échelon exceptionnel à 50 ans comme nos amis Policiers qui eux avaient obtenu cette mesure depuis plusieurs années. Néanmoins, des inquiétudes perdurent et elles concernent :
· l’attribution intégrale et dans les délais impartis des budgets alloués à la Gendarmerie afin que les gestionnaires ne soient pas obligés de se livrer à des règlements comptables trop tardifs.
· le respect de la programmation sur 5 ans des 7.000 militaires supplémentaires théoriquement affectés hors les trous à l’emploi. Ces effectifs sont nécessaires pour que les objectifs gouvernementaux soient atteints sans que la condition du Gendarme ne se détériore encore.
· la gestion moins pénalisante pour les unités des personnels détachés pour des durées de plusieurs mois et pour des motifs tels que l’instruction ou les opérations extérieures.
· l’utilisation réduite au minimum de sous-officiers de Gendarmerie dans les services lorsque d’autres personnels (civils ou militaires) feraient aussi bien l’affaire.
· toujours dans l’idée de maintenir le plus de sous-officiers de Gendarmerie en unités de terrain, l’étude d’une réorganisation possible des divers échelons de commandement.
On peut le regretter mais nous savons que la société actuelle est une société de communication. Il est souhaité une implication plus forte du « S.I.R.P.A. / Gendarmerie » afin que l’action des Gendarmes, au quotidien comme lors d’événements exceptionnels, soit mieux connue et objectivement commentée.
Dans le cadre des engagements pris suite aux évènements de décembre 2001, Il était entendu que les membres du « C.F.M.G. », actuellement désignés par tirage au sort, seraient élus par leurs pairs à partir du renouvellement prochain du groupe « A ». Nous réitérons le souhait formulé à l’époque quant à l’obligation faite aux candidats à cette fonction d’être des présidents de catégorie.
Autre sujet, les représentants des gendarmes sont toujours en attente de véritables textes définissant avec précisions leurs attributions. Ceci clarifierait les choses notamment sur les devoirs et les droits de ces militaires qui, même en ayant été élus par leurs pairs, ont parfois une position inconfortable. Ces textes définiraient les moyens en temps et en matériels qui doivent être raisonnablement mis à leur disposition pour que cette fonction de président de catégorie puisse être exercée avec efficacité et crédibilité. Ces mêmes textes définiraient aussi les droits et obligations de la hiérarchie à leur égard.
De plus les présidents de catégorie souhaiteraient être mieux associés aux différentes commissions telles que l'avancement, prime aux résultats exceptionnels, changement de subdivision d'Arme, etc.....
Il faut également qu'une loi organique voit le jour pour la gendarmerie et ce très rapidement, à l'été 2007 si nous voulons éviter tout débordement.

Alain,
je te suis dans la continuité de ce que nous avons déjà fait remonter

:affraid: Sans vouloir décourager les bonnes âmes, au train ou la boutique avance, avec l'actuel statut, sans droit d'association ni liberté d'expression il y a quarante ans de labeur dans cet argumentaire !

Ne pensez-vous pas que la barre est placée un peu haute ?

Salut mes camarades de combat

MALHEUREUSEMENT , nos politiques et certains de nos généraux ne pensent qu'à leur avenir et fin de carrière et nos voix ne parviennent plus à leur ouie :affraid: pourtant c'est la base qui travaille et se sacrifie pour leur carrière
Je pense mais à titre personnel, ne me tirez pas dessus, mais il est de notre pouvoir de secouer nos politiques et nos généraux EN POUSSANT NOS COUPS DE GUEULES :bom: :bom:
Espérons le soutien de notre SIRPA, L'Essor, et autres associations......

Bien le bonjour du 02
CAOUGNETTE 02

Quelques PSO ont fait passer le message au DGGN et aux commandants de région sur le fait qu'il fallait des annonces fortes en juin 2007 en terme de concertation et de positionnement de la gendarmerie faute de quoi l'été 2007 pourrait être très chaude.

Les annonces fortes étant toujours élaborées par le pouvoir politique, j'espère qu'ils ne vont pas garder l'info pour eux... Il n'y a pas des élections en juin ?
Amicalement.

Mon cher Alain,

Effectivement, comme tu le sais déjà, je suis tout à fait en phase avec cette analyse et "l'été sera chaud" me rapelle quelque chose

Mais pour le moment l'heure est à la réflexion afin de s'imprégnier au mieux de la période actuelle et celle de l'après juin 2007.

Alain tu as déjà vu de grands mouvements sociaux pendant l'été????????

--- de toutes façons, ficelés les pandores jusqu'à l'automne si tout va bien, ficelés par les représentants eux-mêmes tant qu'ils joueront le jeu de : je propose, on fait une commission, puis une réunion, puis une synthèse, puis une autre proposition. etc..........

Ce qui va se passer encore une fois, le mouvement va partir en vrac de la base, à la suite d'une exaspération passagère, puis les représentants vont courir derrière pour museler un peu tout ça, faut pas que ça leur échappe, puis les intellectuels vont sortir des théories, puis l'essor va dire qu'ils sont pas avec eux, et cette fois ci on va parler de quoi, de coup d'état ? ...

Vous ne voulez rien entendre, mais c'est la base qu'il faut travailler, pas les convaincus, c'est la base qu'il faut informer.
C'est pour eux que je fais ce que je fais, pas pour me relire l'air satisfait. Et aprés n'allez pas les traiter de syndicalistes d'inconséquents, ou même dire d'eux qu'ils ne sont pas gendarmes sous le seuls prétexte qu'ils ne passent pas leur vie à faire des réunions bidons , mais à faire le boulot sur le terrain, les mains dans le canbouis sous l'oeil inquisiteur du big brother qu'on vient de vous imposer, sans que vous n'y trouviez à redire.
C'est pour le gendarme ou l'officier sorti d'école que je fais ça.
C'est pour le CB ou le cdt de cie, qui ne sait pas comment s'en sortir et qui est obligé d'avaler toutes les couleuvres qu'on lui présente.
C'est pour que le Cdt de Gpt puisse dire au Préfet, PAS POSSIBLE, ou alors trouver les ressources .
C'est pour que le DG puisse dire au ministre ' La gendarmerie n'est pas faite pour ça.......... que je fais ça.

La base, c'est ces mecs, c'est eux qui seront le moteur de l'avenir de la gendarmerie, pas autre chose.
Vous ne les rassemblerez que sur une idée simple fédératrice et vos catalogues de mesures, la plupart n'y comprennent rien, le nouveau statut rénové de la renaissance du replatrage, ils n'en attendent rien, MAM aurait pu le faire avant, elle ne l'a pas voulu et le statut dont nous n'avons fété que le 2ème anniversaire, était déjà ridé à la naissance. Alors le second, vous pouvez en discuter tant que vous voudrez,...........

Putain, ça fait du bien, ah............

:evil:

Super ASTERIX, là tu me plais...... tu me fais de l'effet.......

OUI IL A RAISON LE CAMARADE ASTERIX.

Je post et je relis ta réponse, car je viens de répondre sais pas sur ou un peu dans le même sens au sujet des audits, d'aileurs je sais plus lequel est le bon, bref sans importance.

Trés juste astérix, parfaitement de ton avis. Je crois que ce que les PSO tentent de présenter n'est pas en harmonie avec la base et manque d'envergure.
Pourquoi cette grogne récurrente; concrètement que voulons nous le plus : une baisse des charges de travail et plus de temps de libre. Mais pour cela il faut réformer entièrement notre institution car ce n'est pas quelques arrangements dans un statut archaïque et si loin de notre métier qui va fondamentalement changer nos si dures conditions de travail quotidien et notre condition de vie en semi-liberté dans nos casernes. Il faut faire table rase de tous ces textes d’une autre époque et élaborer un nouveau statut moderne, une nouvelle loi organique véritable « convention collective du métier de gendarme» du 21éme siècle.
C'est le bon moment pour un changement de cap pour la gendarmerie. Nouveau président, nouveau gouvernement, nouvelle assemblée. Si on rate ce virage, les crise vont se rapprochées de plus en plus, la grogne va montée en puissance et ce sera l'explosion.

L'état et ceux qui le dirige ne veulent pas se donner les moyens de leurs ambitions ou plutôt ils ne veulent pas nous donner les moyens de leurs ambitions. Ils devrons, s'ils veulent que l'on continue à assurer toutes les missions qu'ils nous confient, faire un sacrifice énorme pour trouver les moyens de démolir la gendarmerie du passé pour construire la gendarmerie du futur en laquelle vous espérez tant.

Soyons ambitieux dans nos demandes et nos propositions sinon nous ne serons pas pris au sérieux et nous n'obtiendrons que des mesurettes aussi petites qu'inéfficaces. Pour négocier, car maintenant il va falloir négocier et imposer nos conditions, il faut des hommes forts préparés à ça, et là je crois que nous PSO notre CFMG, même avec la meilleure volonté et je sais qu'ils n'en manquent pas, ne sont pas suffisamment armés contre des politiques bien trop habiles à la négociation.

Crin blanc a écrit:

il faut des hommes forts préparés à ça, et là je crois que nous PSO notre CFMG, même avec la meilleure volonté et je sais qu'ils n'en manquent pas, ne sont pas suffisamment armés contre des politiques bien trop habiles à la négociation.

c'est quoi ce labsus révélateur, Mr Crin blanc

Rien de révélateur je t'assure, je ne suis pas PSO. C'est juste une erreur de frappe il faut lire "nos" c'est tout.

---- Mailgend, tu comprends trés bien qu'il vous faut un véritable appui puissant pour que ayez la force d'exiger, le pouvoir. Voilà, vous devez comprendre que ce pouvoir ce n'est pas l'administration qui va vous le donner.
Comprends moi, soyez crédibles, prenez du recul par rapport au système qui jusque là a tenu les troupes pour quantité négligeable.

Alain Rançon a écrit:

Quelques PSO ont fait passer le message au DGGN et aux commandants de région sur le fait qu'il fallait des annonces fortes en juin 2007 en terme de concertation et de positionnement de la gendarmerie faute de quoi l'été 2007 pourrait être très chaude.

Trés franchement, j'ai beau retourner votre propos dans tous les sens, je vois mal comment il est possible d'imaginer une seconde que des décisions importantes - celles qui n'ont pas été considérées depuis 1989 et 2001 - seront prise en juin prochain.

Si quelqu'un à la solution, merci de m'en faire part

Dimanche:

VOTEZ FIUDUCOCO

asterix a écrit:

---- Mailgend, tu comprends trés bien qu'il vous faut un véritable appui puissant pour que ayez la force d'exiger, le pouvoir. Voilà, vous devez comprendre que ce pouvoir ce n'est pas l'administration qui va vous le donner.
Comprends moi, soyez crédibles, prenez du recul par rapport au système qui jusque là a tenu les troupes pour quantité négligeable.

Il n'y a aucun probléme pour moi, Astérix, j'adhére a ton raisonnement, relis ma signature.

Amicalement

Bonjour à toutes et à tous,

Vous avez vus j'ai mis ma photo - MOI -

j'attends toujours que certains intervenants se présentent un peu mieux, mais c'est pas grave.

Pour vous répondre, oui j'ai vu et participé à des grands mouvements pendant l'été 1989 c'est vrai je suis déjà un vieux gendarme et prêt de la porte.

Je peux vous assurer que nous n'attenderons pas l'automne pour réagir si rien n'est fait avant la fin juin comme il nous l'a été promis.

Bien à vous.

Les présidents de catégorie (PSO) ne veulent pas le pouvoir sinon yl y a longtemps qu'unde nous se serait présenté comme président de la république ( :P ) Les PSO veulent seulement de la considération et être associé à la modernisation de la Gendarmerie.

Moi, j'arrive déjà pas à l'avoir à la maison, alors c'est pas pour l'avoir au boulot