Pour donner des leçons il faudrait encore que la France soit à la hauteur des Droits de l'Homme ?
20Minutes : http://www.20minutes.fr/article/243261/France-Le-rapport-du-Comite-des-Droits-de-l-homme-de-l-ONU-juge-cinglant-pour-la-France.php
Le rapport du Comité des Droits de l'homme de l'ONU jugé «cinglant pour la France»
Celui-ci s’avère critique avec Paris notamment sur le traitement des étrangers et la détention. Un rapport qu’elles estiment d’ailleurs «cinglant pour la France».
«La FIDH et la LDH, qui avaient saisi le comité des Droits de l’homme d’un rapport alternatif à celui déposé par le gouvernement français, se félicitent de la prise en compte des critiques adressées à ce gouvernement par plusieurs ONG françaises ou internationales», affirment la FIDH et la LDH dans un communiqué conjoint.
26 recommandations
«Au nombre de vingt-six, les recommandations du comité concernent le sort des étrangers et des demandeurs d'asile, le recours à l'ADN pour les étrangers, la situation carcérale, les violences illégitimes commises par les forces de l'ordre, la législation antiterroriste et certaines règles de procédure pénale, l'égalité homme-femme, la lutte contre les discriminations, le racisme et l'antisémitisme, la prolifération des fichiers (notamment le Stic et Edvige) et la récente loi sur la rétention de sûreté», précisent-elles.
Autant de recommandations que la FIDH et la LDH souhaiteraient voir adoptées par le gouvernement français…
Selon elles, ces «sujets illustrent l’irrespect par la France de plusieurs des dispositions essentielles du pacte et qui rejoignent l’avis d’autres instances internationales, notamment celles du Conseil de l’Europe en matière carcérale ou en matière de mauvais traitements».
Le gouvernement examine le rapport
Le ministère des Affaires étrangères a assuré mardi examiner «avec la plus grande attention» ce rapport du Comité, basé à Genève, qui, selon lui «relève les efforts accomplis par la France» pour la mise en oeuvre du Pacte international relatifs aux droits civiques et politiques, mais «pose aussi des questions auxquelles il faut que nous répondions».
Communiqué commun FIDH/LDH
Le comité des droits de l’Homme de l’ONU chargé de contrôler l’application du pacte international relatif aux droits civils et politiques vient de rendre un avis cinglant concernant le respect par la France de ses obligations.
Au nombre de vingt-six, les recommandations du comité concernent le sort des étrangers et des demandeurs d’asile, le recours à l’ADN pour les étrangers, la situation carcérale, les violences illégitimes commises par les forces de l’ordre, la législation anti-terroriste et certaines règles de procédure pénale, l’égalité homme-femme, la lutte contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme, la prolifération des fichiers (notamment le STIC et EDVIGE) et la récente loi sur la rétention de sûreté.
Pour chacun de ces sujets, le comité émet des recommandations qui illustrent l’irrespect par la France de plusieurs des dispositions essentielles du pacte et qui rejoignent l’avis d’autres instances internationales, notamment celles du Conseil de l’Europe en matière carcérale ou en matière de mauvais traitements.
La FIDH et la LDH, qui avaient saisi le comité des droits de l’Homme d’un rapport alternatif à celui déposé par le gouvernement français, se félicitent de la prise en compte des critiques adressées à ce gouvernement par plusieurs ONG françaises ou internationales.
Elles constatent, de plus, que les commentaires du comité sont identiques aux reproches qu’elles ne cessent de formuler.
Elles demandent instamment au gouvernement français de s’inspirer de ses recommandations pour modifier sa législation et la mettre en conformité avec les pactes internationaux dont la France est signataire.
Ainsi qu’elles l’avaient souligné auprès du comité des droits de l’Homme et que celui-ci le relève avec insistance, la FIDH et la LDH regrettent qu’il ait fallu attendre six ans pour que la France dépose son quatrième rapport périodique.
Comme le comité des droits de l’Homme, la FIDH et la LDH demandent au gouvernement français de respecter la prochaine échéance qui lui a été fixée (2012) et, dans l’intervalle, ne se contente pas, comme à l’habitude, d’ignorer les recommandations des instances internationales.
Paris, le 30 juillet 2008"
C'est pour quand l'examen du respect de la liberté d'expression ?