Un gendarme blessé lors d'une interpellation

Un gendarme blessé lors d'une interpellation





Intervention tendue, samedi soir, à Carquefou. Un gendarme blessé, un
autre qui fait feu et deux hommes interpellés après une tentative de
cambriolage.




NANTES. - « J'ai eu les foies », soupire une riveraine. Minuit, samedi, elle est réveillée par des coups de feu. « J'ai cru qu'on tapait sur la porte. J'ai pas osé sortir », lâche
une autre voisine de ce petit lotissement plutôt tranquille, en bordure
de la zone industrielle de Carquefou, au nord de Nantes. Le boulanger,
en arrivant au petit matin, s'est étonné de croiser autant de gendarmes.Entre
les pavillons, le petit centre commercial La Désirade, avec un bureau
de tabac, victime d'au moins trois cambriolages ces dernières années.
Le dernier en date, samedi, a échoué, grâce à l'intervention des
gendarmes, alertés par des témoins. La buraliste a pu récupérer ses
cartons de cartouches de cigarettes.Minuit donc, une patrouille
tombe nez à nez avec deux hommes devant le bureau de tabac. A priori,
les guetteurs. Ils sont encagoulés, gantés et très déterminés. Ils
s'enfuient au volant d'une Peugeot et percutent un gendarme. Selon ses
collègues, il est traîné sur environ huit mètres et s'agrippe à la
voiture. Les voleurs essaient de lui faire lâcher prise. Le militaire
tombe. Allongé sur le sol, il évite alors la voiture, qui semble
vouloir lui foncer dessus à nouveau. Son collègue fait feu plusieurs
fois. Le véhicule est finalement immobilisé.Des renforts
arrivent rapidement sur les lieux. Les deux hommes, âgés d'une
vingtaine d'années, sont interpellés tandis que deux ou trois autres
réussissent à s'échapper par une fenêtre, à l'arrière du magasin. Ils
fuient en abandonnant une Ford rouge, volée quelques heures auparavant
et stationnée dans un cul-de-sac, derrière le bureau de tabac.Le
gendarme blessé souffre de contusions et de brûlures. Il a quitté
l'hôpital, hier. Les deux hommes interpellés, déjà connus de la
justice, étaient toujours en garde à vue, hier soir. Les voitures sont
entre les mains des services scientifiques de la gendarmerie.



Source : Ouest France du 26/05/08
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