Le malaise enfle chez les gendarmes

Article dans le journal de la Haute-Vienne " le Populaire" du 24/05/2007.

www.lepopulaire.fr

EXTRAIT EN LIGNE DE L'ARTICLE DU POPULAIRE DU CENTRE DU 24/05/2007

Lien : http://www.lepopulaire.fr/temps_forts-2065.html

Citation :

TEMPS FORTS
Le malaise enfle chez les gendarmes.
Sur Internet, les militaires de la gendarmerie nationale expriment leurs inquiétudes. En 2001, ils avaient manifesté à Sarran, en Corrèze, pour interpeller Jacques Chirac sur leurs conditions de travail et leurs soldes, entre autres...
Interdits de droit syndical, n’ayant pas le droit de faire grève, c’est sur internet, et anonymement que les gendarmes grognent... Comme en 2001, où ils avaient manifesté partout au niveau national, et à Sarran, en Corrèze, au niveau régional, les gendarmes du Limousin commencent à évoquer via le net, la possibilité d’une nouvelle manifestation.

A l’époque, ils avaient dénoncé leurs conditions de travail, les problèmes liés à leur logement, les soldes guère reluisantes. Depuis quelques semaines, un nouveau front commence à se constituer. Une lettre a ainsi été envoyée à Michèle Alliot Marie, alors à la tête du ministère de la Défense : «La condition du gendarme est en panne», écrit l’association de défense des droits des militaires. «La position du gendarme est devenue précaire».

Faire du "chiffre"

Le gendarme et néanmoins citoyen se retrouve peu à peu isolé de la société civile car celle-ci ne constate pratiquement plus que le côté exclusivement répressif accru imposé par les chefs. «Du mouvement de 2001, il ne reste plus rien, nos conditions de vie sont toujours autant en décalage total avec la société actuelle.» Le constat est tout aussi catastrophique pour ce qui est des conditions de travail : «les gendarmes subissent une pression permanente de leur hiérarchie pour faire du "chiffre", et doivent se plier à tous les artifices possibles et imaginables pour produire des statistiques favorables… à défaut d’être vraies.»

Interrogés, les gendarmes du Limousin ne souhaitent pas s’exprimer sur la question, si ce n’est anonymement. L’un d’eux, exerçant en Haute-Vienne, confirme le malaise croissant, et les discussions récurrentes sur le sujet au sein des brigades et des casernes. «Le problème, dit ce gendarme, est que les officiers ont été revalorisés encore récemment. C’est le 30 avril que leur grille indiciaire a été revue à la hausse. Les gendarmes de base, eux, n’ont rien eu.»
(...)

L'intégralité de cet article, à lire aujourd'hui dans Le Populaire du Centre.

Franck LAGIER - 24 mai 2007 - 09:58

Super GDMP
Attendons l'article du 25 qui fera suite

GD-RGMP a écrit:

EXTRAIT EN LIGNE DE L'ARTICLE DU POPULAIRE DU CENTRE DU 24/05/2007

Lien : http://www.lepopulaire.fr/temps_forts-2065.html

Citation :

TEMPS FORTS
Le malaise enfle chez les gendarmes.
Sur Internet, les militaires de la gendarmerie nationale expriment leurs inquiétudes. En 2001, ils avaient manifesté à Sarran, en Corrèze, pour interpeller Jacques Chirac sur leurs conditions de travail et leurs soldes, entre autres...
Interdits de droit syndical, n’ayant pas le droit de faire grève, c’est sur internet, et anonymement que les gendarmes grognent... Comme en 2001, où ils avaient manifesté partout au niveau national, et à Sarran, en Corrèze, au niveau régional, les gendarmes du Limousin commencent à évoquer via le net, la possibilité d’une nouvelle manifestation.

A l’époque, ils avaient dénoncé leurs conditions de travail, les problèmes liés à leur logement, les soldes guère reluisantes. Depuis quelques semaines, un nouveau front commence à se constituer. Une lettre a ainsi été envoyée à Michèle Alliot Marie, alors à la tête du ministère de la Défense : «La condition du gendarme est en panne», écrit l’association de défense des droits des militaires. «La position du gendarme est devenue précaire».

Faire du "chiffre"

Le gendarme et néanmoins citoyen se retrouve peu à peu isolé de la société civile car celle-ci ne constate pratiquement plus que le côté exclusivement répressif accru imposé par les chefs. «Du mouvement de 2001, il ne reste plus rien, nos conditions de vie sont toujours autant en décalage total avec la société actuelle.» Le constat est tout aussi catastrophique pour ce qui est des conditions de travail : «les gendarmes subissent une pression permanente de leur hiérarchie pour faire du "chiffre", et doivent se plier à tous les artifices possibles et imaginables pour produire des statistiques favorables… à défaut d’être vraies.»

Interrogés, les gendarmes du Limousin ne souhaitent pas s’exprimer sur la question, si ce n’est anonymement. L’un d’eux, exerçant en Haute-Vienne, confirme le malaise croissant, et les discussions récurrentes sur le sujet au sein des brigades et des casernes. «Le problème, dit ce gendarme, est que les officiers ont été revalorisés encore récemment. C’est le 30 avril que leur grille indiciaire a été revue à la hausse. Les gendarmes de base, eux, n’ont rien eu.»
(...)

L'intégralité de cet article, à lire aujourd'hui dans Le Populaire du Centre.

Franck LAGIER - 24 mai 2007 - 09:58

Enfin un article qui commence à toucher du doigt les problèmes...

Héhéhé, après le Parisien, le Populaire du Centre.
Toujours pas de communications de la DG.
Le DG ne lit pas les journaux ?

Gandalf a écrit:

Héhéhé, après le Parisien, le Populaire du Centre.
Toujours pas de communications de la DG.
Le DG ne lit pas les journaux ?

C'est normal c'est une vulgaire machination........

A lire dans le prochain numéro de l'Essor.

la vérité est dure a entendre...