retranscription suite panne de scanner , désolé.....
le fait du jour
ras le képi !
"nous aimons notre boulot mais nous revendiquons aussi le droit à une vie de famille, à des salaires décents et à des heures supplémentaires rémunérées." Contraints au silence par une hiérarchie"grande muette" et "petit doigt sur la couture du pantalon", les gendarmes attendaient beaucoup du discours du 29 novembre de nicoals SARKOZY.
Certes, ils ont noté de bonnes avancées dans les propos d'un président soucieux de réunir sous une même autorité des policiers et des gendarmes qui à la base se refusent à s'engager dans une guerre des polices qui ne profiterait qu'aux malfrats. Mais, ils ont aussi enregistré que le passage sous une autorité unique ne modifierait en rien leur statut militaire. Surtout qu'il ne leur accorderait pas les mêmes droits que ceux octroyés à leuers cousins, les policiers qui bénéficient de RTT, récupèrent leurs heures sups et, proctectionnisme syndical explique, ne sont plus "taillables et corvéables" à merci comme refusent de l'être les fonctionnaires de police.
Sensible au niveau national, le mal-être des gendarmes est tout aussi visible au niveau du groupement de gendarmerie comme celui de la meuse avec dans chaque brigade, des sous officeirs qui se concertent, s'interrogent, décomptent le temps qu'ils ont passé à assurer leur service régulier, à répondre aux exigences de leur arme. Ils évoquent aussi leur solde, qui a du mal à progresser et dont en renvoie la révision aux calendes grecques. l'impossibilité qui est leur faite d'acquérir une résidence secondaire, de s'enraciner de façon durable avec leur famille.
En s'exprimant à visage masqué, ils souffrent surtout de ce qu'ils considèrent comme un "manque de considération" de la part d'une hiérarchie servile qui ne se prive pas de leur faire assumer des missions aussi astreignantes que le convoyage ou la garde hospitalière de détenus au détriment du travail de police judiciaire qui constitue pourtant la base de leur mission.
Sans parler de quotas de PV, de retraits de points que leur imposent ces chefs au nom d'une rentabilité plus finacière que pédagogique.
est républicain du 10 décembre 2007