rouletabille82 2 étoiles
Nombre de messages : 401 Localisation : dans la forêt amazonienne Emploi : Bon à rien - Mauvais en tout - Alors Hamac Date d'inscription : 12/03/2011
| Sujet: Brésil participe au combat contre l'immigration clandestine vers la Guyane Mer 10 Avr 2013 - 0:27 | |
| Enfin, les Forces de l'Ordre en Guyane, ne sont plus les seules à combattre la traite des êtres humains et à traquer les organisateurs de ce trafic, voué à l'immigration clandestine. Signalons que lors de la transhumance de ces Haïtiens, à travers nombreux pays (Vénézuela / Colombie / Equateur / Pérou), depuis leur île d'origine, pour atteindre l'eldorado, qu'est la Guyane française, pour l'instant seul le Brésil participe activement à l'éradication et l'interpellation de ces passeurs, que l'on pourrait surnommer 'négrier'. Grâce à l'interpellation d'un passeur, les hommes de la Police Fédérale (comparable à la PAF), ont pu mettre en évidence ceci : dans un organe de presse sud américain. L'arrestation d'un passeur en compagnie d'un clandestin de 14 ans a permis de prouver que le Brésil est devenu un territoire de transit des Haïtiens pour les "coyotes", notamment vers la Guyane.
Pour la première fois, le ministère de la justice et des droits de l'homme d'Acre (Etat frontalier avec Bolivie / Pérou / Colombie) et de la police fédérale ont été en mesure de prouver que le Brésil est sur la voie de la traite des Haïtiens vers d'autres pays. Cette semaine, la police fédérale de Rio Branco a arrêté à l'aéroport un adolescent de moins de 14 ans et son passeur, un compatriote majeur, un «coyote» (passeur), qui devait toucher 500 Euros pour le convoyer jusqu'en Guyane française.
Selon les autorités brésiliennes, le passeur a admis son intervention et a été conduit en prison dans la capitale de l'Acre en attendant son procès pour traite des êtres humains et extorsion. L'enfant est sous la garde du ministère des droits de l'homme et est hébergé dans un foyer à Brasileia, où 1.100 Haïtiens attendent une régularisation par la police fédérale après leur entrée illégale au Brésil. Ces personnes sont perdues dans ce pays, ne parlant pas la langue locale, ignorant tout de la culture des brésiliens et souvent n'ayant plus un sou pour se nourrir et loger.
Le gouvernement d'Acre essaierait de contacter les proches du jeune en Haïti et en Guyane afin qu'ils puissent le prendre en charge.
Le gouvernement de l'Etat de l'Acre et la P.F suivait les traces du passeur depuis un certain temps. Régularisé au Brésil, l'homme avait été repéré comme faisant le trajet entre Rio Branco et Brasileia fréquemment. A Rio Branco, il avait adopté la stratégie de convaincre les Haïtiens qui recevraient un permis de travail au Brésil à partir illégalement pour la Guyane où ils gagneraient davantage, et en Euros. Il se faisait alors payer une "taxe" pour l'envoi des compatriotes dans un autre pays.
C'est le premier "coyote" identifié et arrêté à Rio Branco, ce qui confirme que le trafic de clandestins haïtiens est également organisée par des personnes résidant au Brésil. Pour les autorités de l'Acre, seule l'action conjointe des gouvernements du Brésil, de la Bolivie, du Pérou et de l'Équateur permettra de lutter efficacement contre les "coyotes".
Selon un prêtre qui s'occupe de ces immigrants clandestins à Brasileia, les candidats à l'émigration paierait environ 4000$ aux dirigeants du trafic basés à Port-au-Prince. | |
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