Annecy - un véhicule a traîné un policier sur une vingtaine de mètres !

Dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 février, un policier a été traîné sur une vingtaine de mètres par une voiture à Cran-Gevrier, alors que les forces de l'ordre voulaient procéder au contrôle du véhicule. Le policier a été légèrement blessé.

Il est 3h30 lorsqu'un véhicule de la brigade anticriminalité (BAC) du commissariat d'Annecy décide de contrôler un véhicule statique. À bord, cinq jeunes hommes, dont certains sont rapidement reconnus par la brigade.

Un des policiers décide de sortir de son véhicule afin de procéder au contrôle de la voiture. C'est alors que le jeune conducteur démarre brusquement, afin de prendre la fuite. Le policier tente de retenir le fuyard et est emporté par le véhicule sur plusieurs mètres. Ce dernier est "légèrement blessé", a précisé le commissariat d'Annecy.

Ce n'est que plus tard que les policiers finissent par mettre la main sur deux des individus présents dans la voiture au moment de l'incident. Ils ont été entendus comme témoins. Le conducteur du véhicule, lui, est toujours activement recherché par les forces de l'ordre. "On le connaît pour toutes sortes de faits incluant déjà le refus d'obtempérer", précise l'adjoint au commandant du commissariat d'Annecy.

http://alpes.france3.fr/2013/02/28/cran-gevrier-un-vehicule-traine-un-policier-sur-une-vingtaine-de-metres-207985.html

Hier mercredi 28 février 2013, en quittant l'hôpital Morvan de BREST Finistère ( où je suis suivi pour un cancer depuis 3 ans ),à bord de mon véhicule, je m'arrête à la barrière du péage de sortie. Je circule sur 5 mètres et un motard de la police me fait un petit signe au niveau de son pantalon comme s'il me faisait un signe amical. Je n'ai pas très bien compris et comme il m'a montré 3 avec ses doigts j'ai enfin compris que je devais m'arrêter. Il m'a regardé d'un air plutôt agressif. C'est en regardant sur le trottoir de l'enceinte de l'hôpital que j'ai aperçu un véhicule que son collègue voulait remettre sur la voie de circulation. Jusque la je me sens coupable de n'avoir pas compris les petits signes de la Police mais en plus c'est au moment où il me fait signe de reprendre ma route que je ne circule pas. La cause c'est que ce motard ne s'est même pas rendu compte qu'un piéton traversait sur le passage lui étant réservé. Alors avant que je ne renverse un Policier et que je sois condamné, qu'on leur enseigne les gestes réglementaires prévu à cet effet et qu'on les recycle dans les écoles. Nous ne sommes pas dans une République bananière je crois., ou alors ceux qui m'ont enseignés à l'Ecole de Gendarmerie de CHAUMONT en voyant çà doivents se retourner dans leur tombe.
Pour info: Avoir évité d'écraser un motard de la Police et ensuite un piéton sur un passage COMBIEN CA COÛTE ? Il était 15 heures 45 et mon véhicule une BMW. Le motard portait des moustaches. Que l'on ne vienne plus me contrôler, je n'ouvre plus les vitres. Et dorénavant je ne plaindrai plus personne.
Un retraité de la gendarmerie en colère.
NOT, Jean-Michel 5 rue de la Plage 29250 SAINT POL DE LÉON
J'attends les réponses.

Je précise l'adresse à BREST, c'est la sortie de l'Hôpital MORVAN rue Kérabécam, voir sur google maps.

NOT a écrit:

Hier mercredi 28 février 2013, en quittant l'hôpital Morvan de BREST Finistère ( où je suis suivi pour un cancer depuis 3 ans ),à bord de mon véhicule, je m'arrête à la barrière du péage de sortie. Je circule sur 5 mètres et un motard de la police me fait un petit signe au niveau de son pantalon comme s'il me faisait un signe amical. Je n'ai pas très bien compris et comme il m'a montré 3 avec ses doigts j'ai enfin compris que je devais m'arrêter. Il m'a regardé d'un air plutôt agressif. C'est en regardant sur le trottoir de l'enceinte de l'hôpital que j'ai aperçu un véhicule que son collègue voulait remettre sur la voie de circulation. Jusque la je me sens coupable de n'avoir pas compris les petits signes de la Police mais en plus c'est au moment où il me fait signe de reprendre ma route que je ne circule pas. La cause c'est que ce motard ne s'est même pas rendu compte qu'un piéton traversait sur le passage lui étant réservé. Alors avant que je ne renverse un Policier et que je sois condamné, qu'on leur enseigne les gestes réglementaires prévu à cet effet et qu'on les recycle dans les écoles. Nous ne sommes pas dans une République bananière je crois., ou alors ceux qui m'ont enseignés à l'Ecole de Gendarmerie de CHAUMONT en voyant çà doivents se retourner dans leur tombe.
Pour info: Avoir évité d'écraser un motard de la Police et ensuite un piéton sur un passage COMBIEN CA COÛTE ? Il était 15 heures 45 et mon véhicule une BMW. Le motard portait des moustaches. Que l'on ne vienne plus me contrôler, je n'ouvre plus les vitres. Et dorénavant je ne plaindrai plus personne.
Un retraité de la gendarmerie en colère.
NOT, Jean-Michel 5 rue de la Plage 29250 SAINT POL DE LÉON
J'attends les réponses.

écriture a spectacle pour si peu...

NOT a écrit:

[...]

Pour que t'en arrives à venir nous raconter ça, et que tu en tires ces conclusions, tu dois t'emmerder violent dans ta retraite...

Le conducteur de la voiture activement recherché a quant à lui été arrêté ce jeudi, à 15h30, par les policiers. Il était alors en possession d'une demie-savonnette de résine de cannabis et d'environ 300€ en liquide, probablement issus de la vente de stupéfiants. Et ce, malgré les événements de la nuit passée.

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/02/28/haute-savoie-cran-gevrier-annecy-un-policier-traine-par-une-voiture-sur-une-vingtaine-de-metres

Vingt ans… et 20 condamnations à son actif. La plupart prononcées par les tribunaux pour mineurs de Mâcon et Annecy.

Avec un tel passif, le jeune homme qui comparaissait hier devant le tribunal correctionnel d’Annecy, pour avoir pris la fuite en voiture jeudi, en entraînant un policier sur une vingtaine de mètres, pouvait difficilement plaider l’innocence.

Arrêté jeudi après-midi, alors qu’il venait de procéder à une transaction de stupéfiants, sous l’œil des caméras de vidéosurveillance d’Annecy, il ne semblait pas, non plus, particulièrement inquiet de ce qui pouvait lui arriver.
Quelques heures plus tôt, pourtant, un policier de la brigade anticriminalité avait manqué de passer sous les roues de sa voiture…

« Vers 3 h 30 du matin, jeudi, nous avons repéré une voiture occupée, stationnée sur le parking du lycée Baudelaire, face au 27e BCA à Cran-Gevrier, a expliqué le fonctionnaire à la présidente Vernay. Nous sommes allés nous garer contre la voiture et je suis sorti pour procéder au contrôle. J’ai reconnu plusieurs des quatre passagers, mais le conducteur masquait son visage avec son téléphone portable. Je me suis approché et j’ai reconnu M. Kocak. Il y a un mois, nous l’avions contrôlé au volant d’une voiture qu’il conduisait sans permis, mais il avait pris la fuite à pied, échappant de peu à l’arrestation. Au moment où je me portais à sa hauteur, jeudi, je l’ai entendu dire qu’il voulait fuir et j’ai tenté de saisir les clés de contact. »

« Il y a effectivement des gens plus civilisés que vous ! » remarque la présidente Vernay

À ce moment, le jeune homme passe la première et démarre en trombe. Les bras à l’intérieur de la voiture, le policier est entraîné : « La voiture prenait de la vitesse. Je me disais “Si je lâche, mes jambes vont passer sous les roues”. Mais en voyant la voiture arriver au niveau de l’avenue Anjot, je savais que je ne pouvais pas rester accroché. Alors j’ai poussé de toutes mes forces pour m’éloigner des roues, j’ai rentré la tête et j’ai roulé. »
Le fonctionnaire s’en tire avec des blessures aux doigts, au dos et à la jambe, qui lui valent 10 jours d’ITT.

« Pouvez-vous nous expliquer pourquoi vous avez fait ça ? » demande la présidente au prévenu : « J’ai paniqué, répond-il sans rien nier. Je sais que c’est pas normal… »
« Vous n’en êtes pas à votre première condamnation pour violence, lui rappelle la présidente. Vous avez dit, lors de votre audition, que vous aviez pensé que le policier était mort et que vous risquiez 20 ans. Mais jamais, vous ne semblez penser à vos victimes. Vous avez même dit être étonné de ne pas avoir été brutalisé par les policiers lors de votre arrestation. Il y a effectivement des gens plus civilisés que vous ! » l’admoneste-t-elle.

Le parcours chaotique du jeune homme, le décès précoce de son père ou son parcours scolaire conclu à l’issue de l’école primaire n’aura pas ému les juges.

Allant au-delà des réquisitions du Parquet, qui avait requis deux ans de prison ferme en invoquant l’émotion suscitée par ce genre d’affaires dans l’opinion publique, la présidente Vernay condamne Hakim Kocak à trois ans de prison ferme assortis d’une interdiction de séjour de trois ans en Haute-Savoie, ignorant la demande d’obligation de soins formulée par la défense.

Un verdict particulièrement sévère qui satisfait le syndicat Alliance, police nationale, qui demandait des sanctions à la hauteur de la gravité des faits, ayant mis en danger la vie d’un policier dans l’exercice de ses fonctions.


http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/03/01/trois-ans-de-prison-ferme-pour-le-chauffard-qui-avait-traine-un-policier

Excellente décision.

Pour une fois, je suis contente d'une décision de justice.

" Vous avez même dit être étonné de ne pas avoir été brutalisé par les policiers " Ils sont vraiment gentils les policiers!!! braves!!!
ils ne s' est même pas rendu compte de la gravité de son geste ,remarquez il aura tout le temps en prison de méditer et d' écrire sa lettre au policier qu' il a traîné!