Alcool : les policiers aussi vont souffler !

La direction de la police nationale veut instaurer un nouveau règlement plus strict.

L'info. Bientôt des contrôles inopinés d'alcool et de drogue dans les commissariats ? La direction de la police nationale doit en effet présenter dans une semaine un projet de nouveau règlement, selon les informations d'Europe 1. Au programme, un seuil d'alcool maximal pour les policiers abaissé et la possibilité de procéder en interne à des "contrôles surprises".

Lutter contre les suicides. La consommation d'alcool et de stupéfiants est déjà strictement interdite au sein de la police. Le ministère de l'Intérieur explique donc que l'objectif est de lutter contre les addictions, qui d'après une étude de l'INSERM, peuvent pousser certains policiers au suicide.

Une limite fixée à 0,10g. Le nouveau règlement imposera un taux d'alcoolémie maximal de 0,10 gramme par litre d'air expiré pour un policier en service, soit l'équivalent autorisé pour un chauffeur de car scolaire, selon le document qu'a pu consulter Europe 1. Jusqu'à présent, il n'y avait pas de règle établie et par défaut, la limite était fixée à 0,25 gramme, comme pour n'importe quel conducteur.

Des contrôles collectifs. Et pour vérifier que les règles sont bien suivies, le projet prévoit des contrôles inopinés. En clair, un directeur pourra obliger tous les policiers d'un service à souffler dans l'éthylomètre et à subir un dépistage salivaire de drogue. De l'adjoint de sécurité au commissaire, personne ne pourra s'y soustraire.

Si l'un des policiers est contrôlé alors qu'il a bu, il sera désarmé mais son service pourra également être interrompu et l'agent pourra être conduit chez le médecin ou raccompagné chez lui, en fonction du "degré d'urgence", détaille l'agence de presse spécialisée AEF Sécurité globale. Dans le cas d'un contrôle positif aux stupéfiants, des procédures "administrative et judiciaire" seront en plus entamées à l'encontre du policier mis en cause et ses affaires pourront être perquisitionnées.

Des contrôles stigmatisants ? Ces contrôles aléatoires ne seront donc pas individuels, mais collectifs, pour ne pas être discriminatoires. Nicolas Comte, secrétaire général adjoint d'Unité SGP-Police, y voit tout de même une nouvelle stigmatisation des policiers. "On est dans une période où on leur explique que s'il y a un problème entre la police et la population, c'est de leur faute. Et que donc on va les stigmatiser en leur mettant un matricule. Aujourd'hui, on explique en plus qu'on va chercher s'ils ne sont pas tous ivres ou ayant consommé du cannabis", dénonce le syndicaliste sur Europe 1. "Je grossis un peu le trait mais au bout d'un moment, c'est vexatoire pour les policiers. Se sentir soupçonné en permanence, c'est difficile à vivre", ajoute-t-il.

D'autant que, selon les chiffres obtenus par Europe 1, il ne semble pas y avoir d'addiction massive. L'an dernier, seule une centaine de policiers ont été sanctionnés pour consommation d'alcool et moins d'une dizaine pour avoir pris de la drogue.

http://www.europe1.fr/France/Alcool-les-policiers-aussi-vont-souffler-1421239/

Hi hi, j'imagine le patron " Papa Jonny Walker " souffler dans le ballon devant tout son personnel !!!

Ils feraient mieux d'instaurer un détecteur de connerie. Beaucoup de postes de commandement seront alors vacants.

Sachant qe ça se fait déjà par chez nous, selon la volonté du CB ou d'au dessus (déjà soufflé avant de partir en SG nuit.)

La direction de la police, afin de lutter contre le suicide, souhaite instaurer des contrôles inopinés d'alcool et d'usage de stupéfiants dans les services, selon un projet d'arrêté consulté mercredi, provoquant la colère de certains syndicats.
Ce projet d'arrêté, qui doit être présenté le 27 février lors d'un comité technique de la police, prévoit notamment d'instaurer un "seuil minimum" d'alcoolémie à 0,10 g par litre d'air expiré, taux auquel sont soumis les chauffeurs de bus. L'administration pourra également effectuer des contrôles d'usage de stupéfiants -ce qui n'existait pas auparavant-, et surtout, des contrôles inopinés d'alcoolémie pourront être opérés au sein des services.

http://www.europe1.fr/France/Controles-des-policiers-colere-des-syndicats-1422197/

http://www.liberation.fr/societe/2013/02/20/les-syndicats-de-police-s-insurgent-contre-un-projet-de-controles-d-alcoolemie_883206

au nom de la parité faut demander pareil

et avant de nous imposer le texte il faut le faire valider par le cfmg

ils pourraient peut-être nous obtenir 0,15 mg ...????

La direction de la police, en affichant la volonté de lutter contre les risques de suicides, souhaite instaurer des contrôles inopinés d'alcool et d'usage de stupéfiants dans les services. Ce projet d'arrêté provoque la colère et l'incompréhension de certains syndicats.

Ce n'est pour l'heure qu'un projet d'arrêté, qui doit être présenté le 27 février lors d'un comité technique de la police. Mais les syndicats de policiers sont déjà vent debout contre la mesure. Il s'agit tout simplement de la possibilité d'instaurer des contrôles inopinés d'alcoolémie et d'usage de stupéfiants au sein même des commissariats. Dans le détail, le projet d'arrêté prévoit d'instaurer un "seuil maximum" d'alcoolémie à 0,10 mg par litre d'air expiré - soit le même taux que celui auquel sont soumis les chauffeurs de bus.

Le but affiché : lutter contre les risques de suicide... Dans ce projet d'arrêté, la direction générale de la police nationale rappelle en effet qu'une étude de l'Inserm menée dans le cadre de la prévention au suicide au sein de la police, avait "mis en évidence le rôle des conduites addictives dans le passage à l'acte", pour expliquer ces préconisations. Cette étude avait démontré que le taux de suicide chez les policiers était supérieur de 36% au reste de la population.

"Une stigmatisation des policiers"

La consommation d'alcool et de stupéfiants est évidemment déjà strictement interdite au sein de la police, mais les modalités de contrôle n'avaient jamais été clairement formulées. "C'est scandaleux, c'est honteux!", a réagi Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d'Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix). "Une fois de plus, l'administration tente scandaleusement d'échapper à sa responsabilité en expliquant que le suicide serait de la seule responsabilité de l'agent. En ne réduisant le problème qu'à une seule discussion sur l'alcool et les stupéfiants, cela en dit long sur les intentions de l'administration à l'égard des agents."

"Les gens vont penser que la police est composée d'alcooliques et de toxicos".

"On n'est pas contre le fait que l'on puisse être contrôlé, il est évident qu'on ne peut ni être ivre ni être drogué en service. Mais il n'y a pas de problème particulier d'usage de stupéfiants et d'alcool dans la police, c'est stigmatisant vis a à vis des policiers", a dit pour sa part Nicolas Comte secrétaire général adjoint et porte-parole d'Unité-SGP police (1er syndicat des gardiens de la paix).

"Sur le fonds, l'exemplarité exigée d'un représentant de l'ordre, c'est une affaire de bon sens. Mais la méthode dont les choses sont présentées, il y a un risque que ce soit mal ressenti par les policiers", a estimé Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-Officiers (2e syndicat d'officiers). "Par exemple, la possibilité de contrôle de masse de tout un service me paraît hautement improbable. Et la hiérarchie a déjà la possibilité, lorsqu'elle a un soupçon, de soumettre un policier à un contrôle", rappelle-t-il. "On a encore l'impression d'une stigmatisation des policiers. Les gens vont penser que la police est composée d'alcooliques et de toxicos".


Source sur TF1 News : Contrôles d'alcoolémie chez les policiers : la colère des syndicats

Europe 1 le révélait mercredi, la direction de la police nationale devait présenter la semaine prochaine un projet de nouveau règlement avec au programme, un seuil d'alcool maximal abaissé pour les policiers et la possibilité de procéder en interne à des "contrôles surprises".

Face à la grogne des syndicats, ce texte, qui devait être étudié en commission technique mercredi prochain, est tout simplement retiré de l'ordre du jour et reporté. Il ne devrait être finalement présenté qu'après renégociations avec les syndicats.

http://www.europe1.fr/France/Policiers-Controles-alcool-le-projet-retire-1423321/

Bonjour

Ce genre de contrôle n'est pas choquant par lui même, il existe déjà pour d'autres fonctions de sécurité, et autres métiers particuliers.
Lorsque j'étais pilote hélico, ces contrôles existaient déjà en 1976, mais c'était moins systématique, et surtout, il n'y avait de tapage autour.
Dans l’aviation commerciale, cette pratique est également appliquée.
Ce qui passe mal, c'est le contexte, et la brutalité de l'annonce, et le prétexte sur les risques de suicides personne n'y croit.

Bien évidement, il ne faut pas tomber dans le piège de la stigmatisation.
Les syndicats sont dans leur rôle en manifestant un désaccord.

Le problème de l'alcoolisme, pour la FRANCE est traité avec la plus grande hypocrisie, c'est aussi historique, l'alcool restait assez bie perçu dans notre société, même dans les entreprises, ceux, qui ne buvaient pas n'étaient bien perçus dans leur entourage professionnel.

J'ai passé, quelques années dans la fonction publique, et il faut néanmoins admettre, que j'ai connu des alcooliques, qui étaient traités avec une indulgence scandaleuse, en raison d'un accompagnement social, qui leur permettait d'être pratiquement récompensés d'être dangereux pour leurs collègues, même avec des promotions, pour l'encourager, et lui permettre de mieux se sentir dans sa peau, et ne pas avoir la tentation de replonger.
Ceux, qui n'avaient pas d'habitudes alcooliques, eux passaient derrière.

Dans le privé, en particulier dans le bâtiment, l'alcoolisme a tout de même régressé.

Je parle de l'alcoolisme dans les milieux professionnels.

Maintenant, nous commençons à trouver des habitudes de drogues dans les entreprise, un célèbre animateur, qui est maintenant décédé, expliquait pour sejustifier, que dans certains milieux dirigeants de l'audiovisuel les drogue en particulier la coke circulaient à flot, et que certain un habitude, mais la justice n'est pas appliquée avec la même rigueur, pour certains milieux aisés et influents.
Dans un milieu plus modeste, le plus souvent, c'est le joint.

Autre point d'hypocrisie du traitement de l'alcoolisme, nous avons des pouvoirs politiques, qui disent vouloir lutter contre l'alcoolisme, tout en percevant des taxes sur la production, et la vente.

De même pour les drogues, en particulier le cannabis, nous risquons à terme des voir sa légalisation, pour percevoir des taxes, sur la production, et la vente, pour créer des recettes fiscales, c'est une idée défendue par quelques partis politiques, soumettent cette idée, depuis quelques années.

En fait à terme, l’expérience ne pourra démontrer, qui n’y pas plus d’alcooliques, et peut-être moins, surtout avec les taux prévus, qui sont assez irréalistes, pour être applicables en pratique dans les milieux de la POLICE, et de la GENDARMERIE, et ça permettra de lever quelques suspicions.
Un seuil aussi bas arrive pratiquement à même exclure le vinaigre des les salades, même en utilisant de l’alcool à brûler pour nettoyage de pièce risque d’être interprété.

Il a craindre, qu’à l’avenir, que ce soit les drogues dites douces, qui remplacerons les boissons alcoolisées.

Un moyen pour lutter, contre les suicides serait déjà l’amélioration des conditions de travail, pour ce qui de la revalorisation des salaires, il ne faut pas rêver.

Personnellement, lorsque je circule sur la route, les contrôles d'alcoolémie, ne me choque pas.
Une question sera peut-être un jour portée devant la JUSTICE, par un automobiliste fortuné, c'est le taux applicable.
Lorsque j'ai passé mon permis en 1975, les taux, c'était 0,80, et 1,20 g par litre, maintenant, c'est 0,5, 0,80 g par litre.
Cette différence ne me dérange pas, mais pour d'autres, qui ont les moyens, ils pourraient présenter un recours en relevant les effets rétroactifs.

Par expérience, vous devez savoir, que les conducteurs réellement dangereux, ne se limite à , quelques fractions au dessus des 0,5 l/g

Cordialement
DURAIL

MARSOUIN 26 a écrit:

La direction de la police nationale veut instaurer un nouveau règlement plus strict.

Une limite fixée à 0,10g. Le nouveau règlement imposera un taux d'alcoolémie maximal de 0,10 gramme par litre d'air expiré pour un policier en service, soit l'équivalent autorisé pour un chauffeur de car scolaire, selon le document qu'a pu consulter Europe 1. Jusqu'à présent, il n'y avait pas de règle établie et par défaut, la limite était fixée à 0,25 gramme, comme pour n'importe quel conducteur.

http://www.europe1.fr/France/Alcool-les-policiers-aussi-vont-souffler-1421239/

Petit correctif :

Soit l'on s'exprime en gramme / litre de sang
Soit l'ont s'exprime en milligramme / litre d'air expiré

Les normes ne sont pas les mêmes.
Ex :

La limite légale admise par le code de la route est :
- 0.25 mg / litres d'air expiré ou 0.50 g / litre de sang
et
- 0.10 mg / litres d'air expiré ou 0.20 g / litres de sang (cas du chauffeur de car scolaire)

Ne pas mélanger les deux, exception faite de l'eau et la fameuse boisson anisée !!!

Citation :

0.10 mg / litres d'air expiré ou 0.20 g / litres de sang (cas du chauffeur de car scolaire)

Pour être plus précis, il s'agit des conducteurs de véhicules de transport en commun (même à vide)

Dans mon entreprise de transport public de voyageurs, par contrat, c'est ZERO pour le taux d'alcool, alors gramme ou milligramme, c'est pareil, c'est toujours 0,00

-P'tain, c'est C..., en désert, un baba mais sans le rhum. La choucroute sans bière ou sans vin blanc. La daube sans vin rouge....
Non je rigole, comme on dit au rugby il faut revenir à nos fondamentaux. Sobriété et régime sec sont les deux mamelles de la France. Mais quelqu'un avant moi a sorti ce truc. Sully je crois, mais lui ça concernait l'agriculture principalement: labourage et pâturage et non le secteur vignoble. Pourtant un 12° avec le from ce n'est pas mauvais.