Nancy : un policier ferroviaire mort par arme à feu !

Un policier du rail, agent du service de la surveillance générale de la SNCF est mort mercredi après midi vers 12h30 au siège régional de la SNCF. Selon le Parquet de Nancy, la thèse privilégiée reste le suicide même si aucune piste n’est écartée.


Hier à l’heure du changement de poste, l’homme âgé de 37 ans a été découvert par des collègues au siège régional de la SNCF de Lorraine. Le policier se serait donné la mort avec son arme de service mercredi matin très tôt. Aucun collègue n’aurait entendu de déflagration. L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Nancy. Hier vers 16h, des membres de la police scientifique étaient toujours présents afin d’effectuer les constatations.

« Aucune piste n’est écartée »

Une autopsie confiée à l’institut médico-légal de Nancy devrait confirmer la thèse du suicide. Mais officiellement « aucune piste n’est écartée » selon un enquêteur. Toutefois, la piste de l’homicide semble peu probable. L’homme n’aurait pas donné de signe de mal-être à son entourage professionnel selon les premiers éléments de l’enquête.

Les policiers du rail à la SNCF ont la même autorité que la police nationale. Ils peuvent vérifier l’identité des voyageurs et procéder à des interpellations. Chaque agent possède une arme de service. Ils sont chargés de veiller à la sécurité des usagers dans les gares et les trains régionaux. L’ensemble du personnel de la SNCF est très choqué par les évènements. Une cellule d’aide psychologique est mise en place. Du côté de la direction, le silence est de rigueur.

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