Trois policiers ont été blessés en interpellant un Rennais très violent, rue de Vern, à Rennes, lundi soir. L’homme est toujours en garde à vue.
Nuisances répétées
Lundi soir, une patrouille de police est envoyée rue de Vern, à Rennes. Des habitants s’y plaignent des nuisances répétées d’un voisin. Les policiers connaissent ce dernier, chez qui ils sont amenés à intervenir souvent.
Ils frappent à la porte du petit pavillon, où l’homme réside. Tentent de le calmer. En réponse, le voisin irascible leur délivre une bordée d’insultes. Les policiers décident de procéder à son interpellation.
Gaz lacrymogènes
Problème, l’homme est décidé à ne pas se laisser faire. Il se réfugie au 2e étage de son domicile, en haut d’un étroit escalier en colimaçon. Quand les policiers tentent de monter, il leur jette une chaise et divers objets, les frappe avec des bouts de bois… Les policiers utilisent des gaz lacrymogènes. Sans succès.
Finalement, ils appellent des renforts, parviennent à accéder à l’étage et découvrent un chien à qui l’homme ordonne d’attaquer. Heureusement, l’animal ne bouge pas. L’homme est menotté après une lutte musclée.
Plaies à la cuisse
Bilan ? Trois policiers de la sûreté départementale blessés. « L’un a des plaies à la cuisse qui ont nécessité quinze points de suture, explique un enquêteur. Un médecin lui a établi un certificat de six jours d’interruption totale de travail. »
Âgé d’une vingtaine d’années, l’homme a été placé en garde à vue pour outrage, violences volontaires à l’encontre de fonctionnaires de police et rébellion. Sa garde à vue a été prolongée ce mardi soir.
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