Un policier se suicide avant sa comparution en conseil de discipline

un policier s'est suicidé dans la nuit de samedi à dimanche en avalant des médicaments près de son domicile en Seine-et-Marne, à quelques jours de son passage devant un conseil de discipline de la police, a-t-on appris dimanche de sources syndicales policières.

Après avoir ingéré des médicaments pour mettre fin à ses jours, l'homme a été transféré dans la nuit à l'hôpital Lariboisière (Paris Xe) où il est décédé, ont indiqué ces sources.

Le policier devait comparaître le 25 janvier devant un conseil de discipline de la police, pour un motif qui n'a pas été précisé. "En l'état des investigations, on ignorait si ce suicide avait un lien avec sa comparution devant l'instance disciplinaire de la police", a dit une des sources syndicales.

Le policier devait comparaître le 25 janvier devant un conseil de discipline de la police en raison d'un "manquement professionnel motivé par des considérations sentimentales strictement personnelles", a résumé l'une des sources.

Cet agent était "amoureux" d'une de ses collègues du commissariat qui est en instance de divorce d'avec son mari, lui-même policier dans le même service, a-t-on expliqué.

L'homme avait rédigé une "attestation mensongère", un faux accusatoire pour son collègue, document qui, dans une procédure contentieuse de divorce, aurait été favorable à la policière dont il était épris.

"Fragilisé" de plus par le décès récent d'un parent, le policier "avait bénéficié d'un soutien médical, avait été désarmé dans l'attente de sa comparution devant le conseil de discipline" pour "faux en écriture publique", selon les sources policières.

quelles qu'en soient les raisons c'est encore un suicide et à lire ce qui précède on ne peut pas exclure des problèmes induits par le boulot. Toutes mes condoléances à ceux qu'il laisse dans la peine.

Etant donné que les messages de sympathie n'arrivent pas en cascade, j'ajoute mes condoléances sincères à la famille de notre cousin par alliance. Peu importe le pourquoi du comment, on est tous égaux devant la faucheuse.