URGENT = 4 suicides de Policier ce 22.09.2011 en IDF

Les liens :

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Annonce d'un 4ème suicide de Policier :
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Le Parisien en annonce un quatrième ......................................

effectivement :

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Condoléances aux familles et aux collègues de nos cousins de la PN.

motif perso d apres les articles , quel gachis !!


condoléances aux familles et collègues de travail .

Une véritable hécatombe actuellement

Je ne sais pas ce qui se passe, mais c'est très préoccupant.

Condoléances à l'ensemble des familles (J'en reviens pas d'écrire ça)

c'est dramatique je pense aux familles aux proches et aux collègues, je suis de tout coeur avec eux. On va encore nous dire que ce ne sont que des affaires "privées" mais quand un gars sous pression de la hiérarchie ou des conditions de travail se tire une balle ou se pend, c'est toujours une décision privée.

Quel malheur, je suis abasourdi par ces nouvelles, je pense aux désarroi de ces garçons qui ont pensé que la fin était la meilleure solution.
Le travail en IDF est trés pénible, je suis certain que la cause du suicide y est pour quelque chose.
Beaucoup de courage aux familles et aux collègues des disparus.

Je ne sais même plus quoi dire...

Condoléances aux familles.

Et bon courage aux collègues.

Condoléances aux Familles aux Proches et aux Camarades.

Condoléances aux familles.

Et bon courage aux collègues.

Je suis totalement atterré. Ma plus grande sympathie aux familles.

Lire aussi "Dépôt d'une plainte après le suicide d'une policière à Cagnes-sur-Mer " sur ce forum.

condoléances aux familles et collègues de travail

Par respect, aucun commentaire sur les réactions du MINT
suite à ces tragédies

quelle incompréhensible et dramatique matinée !
sincères condoléances aux familles et collègues de ces policiers.

solidarité totale avec les collègues qui restent et toutes mes condoléances aux familles.

Une profonde tristesse, quel gachis.
Mes sincères condoléances à leurs familles.
Courage à leurs collègues.

Sincères condoléances aux familles endeuillées.
Ces événements tragiques relativisent les polémiques et autres chicaneries lues dernièrement sur le topic concernant le voyage présidentiel en Libye.
Nous voguons tous dans la même galère. Ne l'oublions pas !

Sincères condoléances aux familles.
Bon courage aux camarades, collègues pour l'avenir

Condoléances à leurs famills, soutien à leurs collègues.

Soyons rassurés : notre excellent Ministre de l'Intérieur déclare sur BFM TV que les problèmes de ces fonctionnaires étaient strictement privés et qu'ils ne sont pas liés entre eux.

OUF ! ! !

Ben mon cochon, l'aurait plus manqué que ça !

Qu'on soit une profession où on a 36% de "chances" en plus, de se foutre en l'air que les autres (j'ai appris ça ce matin en écoutant la même chaîne) et qu'on ait tout ce qu'il faut sous la main pour le faire (même si un des 4 fonctionnaires s'est pendu), on s'en fout. On ne doit pas chercher le pourquoi du comment et de toutes façons, même si on le sait, il ne faudra pas le dire, c'est tabou.

En revanche, tout de suite, dès l'annonce des décès, p'tin, faut gueuler tout de suite que cela n'a rien à voir avec le service, ça ferait trop tâche.

Voilà une belle preuve de rapidité et d'efficacité dans la clôture de 4 enquêtes judiciaires. Nos pauvres collègues sont tout juste froids, qu'on sait déjà le pourquoi du comment. Soyons rassurés : notre ancien DGGN est parti dans une école de commissaires, notre Minint lui, pourra officier au CPPJ et former les OPJ à être aussi rapides et efficaces que lui.

Condoléances à toutes les familles. Courage à vous.

Juste une petite rectification qui ne va pas changer grand chose.
Ce sont TROIS et non QUATRE suicides, le Parisien s'est planté.
Ceci précisé ça fait quand même beaucoup de personnes qui sont dans la douleur et la tristesse, je pense à elles.

PARIS, 23 septembre 2011 (AFP) - Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national à
la sécurité du PS, a estimé vendredi qu'"il est temps d'agir contre le
mal-être des policiers" après le suicide de trois d'entre eux en région
parisienne.
"Les mesures de prévention mises en oeuvre au sein du ministère de
l'Intérieur n'ont manifestement pas été suivies d'effet", déclare M. Urvoas
dans un communiqué, soulignant que "depuis dix ans, la moyenne annuelle est
de 45 suicides" dans la police.
Selon lui, "le soutien psychologique apporté aux policiers au lendemain de
la survenue d'un drame peut constituer une démarche utile, mais il est plus
important encore de détecter les problèmes en amont afin d'anticiper les
gestes désespérés".
"Les conditions de travail des forces de l'ordre se détériorent : le budget
consacré à l'entretien des commissariats pour 2011 est par exemple en baisse
de 28,3%. 12.000 policiers et gendarmes ont été agressés pendant leur
service en 2010. Pour la seule gendarmerie, cela représente une hausse de
33% par rapport à 2009", affirme aussi le député du Finistère.
"Il est temps de lutter contre le mal-être professionnel que connaissent
bien des policiers et d'agir pour améliorer leurs conditions de travail",
estime le député du Finistère.
Trois policiers se sont donné la mort jeudi matin, en deux heures, en région
parisienne.

cti 41 a écrit:

c'est dramatique je pense aux familles aux proches et aux collègues, je suis de tout coeur avec eux.
On va encore nous dire que ce ne sont que des affaires "privées" mais quand un gars sous pression de la hiérarchie ou des conditions de travail se tire une balle ou se pend, c'est toujours une décision privée.

Bien d'accord avec toi, Christian.

Sans vouloir détourner ce sujet douloureux concernant des suicides de policiers,
puis-je citer la référence à un article concernant le suicide d'un magistrat,
et donnant le point de vue de "l'Administration", après enquête diligentée ...
Vous ne serez sûrement pas surpris, même si tout n'est pas forcément transposable
en police et gendarmerie, d'autant plus que ce magistrat avait crié "au secours", lui,
mais il n'a pas été entendu !

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" Un rapport dédouane complètement l'institution judiciaire dans le suicide de Philippe Tran-Van, juge d'instruction à Pontoise.

"Une personnalité complexe" qui "n'a pas su intégrer la dimension gestionnaire d'un cabinet".

Ce sont les conclusions de l'enquête de l'Inspection générale des services judiciaires pour expliquer le suicide l'an passé de Philippe Tran-Van, juge d'instruction au tribunal de grande instance de Pontoise.
...........................
Exit donc dans le rapport la surcharge de travail, la pression de la hiérarchie, le manque de moyens... dénoncés par Philippe Tran-Van.
.................................
"On dit que je suis incompétent pour gérer mon cabinet alors qu'avec la meilleure volonté du monde, il est impossible de faire face à la charge de travail" [...........]
L'Inspection a relevé dans le cabinet de Philippe Tran-Van 149 dossiers, dont 66 criminels. Une vingtaine environ de plus que ses collègues.
"Les inspecteurs expliquent cette surcharge par un turn over moins rapide de son cabinet à cause d'un excès de perfectionnisme.
Ils écrivent que mon mari n'a pas su intégrer la dimension gestionnaire d'un cabinet", s'insurge Isabelle Tran-Van.
....................................
"Devoir choisir, et abandonner certains justiciables à leur détresse, c'était au-dessus de ses forces. Il était obsédé par l'idée de faire une faute", confie son épouse.
À l'intérieur de ses dossiers non traités, il y avait toujours une feuille sur laquelle était écrit : "dossier non traité par surcharge de travail".
Par ailleurs, le magistrat avait fait des courriers pour dire qu'il n'en pouvait plus, qu'il était débordé.
Autant de lettres demeurées sans réponse. Pourquoi ?
Le rapport de l'Inspection n'apporte sur le sujet aucune réponse, selon Isabelle Tran-Van.
Sans soutien, sans aide, son mari était tombé doucement dans la dépression.
.............................
Le rapport dédouane l'institution judiciaire, mais aussi la présidente du tribunal, de toute responsabilité. Pas un mot sur les lettres du juge restées sans réponse.
[......................] "

Sincères condoléances,
putain ils attendent quoi pour bouger là haut!!!!!!!!!!!

Dans mes 9 années de BR j'ai approché les magistrats de très près et certains ont forcé mon admiration devant la somme de boulot qu'ils arrivaient à abattre, d'autres étaient plus "décontractés".
On faisait aussi leur malheur car plus un juge est "bon" et plus on attend qu'il soit de permanence pour aller présenter une enquête préliminaire au Parquet et faire ouvri une information chez ce juge.
Que certains d'entre eux arrivent à péter les plombs c'est compréhensible. Je referme la parenthèse.

Bon courage à ceux qui restent

Que dire de plus après tout cela ... ça fait mal quand même.
Sincères condoléances

clint a écrit:

même si tout n'est pas forcément transposable en police et gendarmerie, d'autant plus que ce magistrat avait crié "au secours", lui, mais il n'a pas été entendu !

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" Un rapport dédouane complètement l'institution judiciaire dans le suicide de Philippe Tran-Van, juge d'instruction à Pontoise. ... "

Ben voyons, c'est de sa faute à lui ! ! L'avait qu'à pas à être si perfectionniste, à vouloir faire du bon boulot ! ! !

Et oui Clint, faut pas prendre la La Police, comme la Gendarmerie, comme la Justice ou comme les autres Administrations d'Etat, que pour des idiots . Tu pensais quand même pas qu'ils allaient se tirer une balle dans le pied en reconnaissant une quelconque responsabilité, non ?

Bien sur que non.

Tu le sais et nous le savons tous.

Lamentable.

Suicides dans la police : pire qu’à France Télécom [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Quatre policiers se sont suicidés en un jour en Île-de-France. Mais le problème est ancien, la profession de policier n’étant pas plus enviable que celle d’agent de France Télécom.

La police est en deuil. Jeudi, 4 policiers se sont suicidés en Île-de-France. L’un d’eux a également tué son épouse avec qui il était séparé depuis trois ans. Bien évidemment, ces drames sont liés à des situations tant personnelles que professionnelles. Mais le fait est qu’on ne peut que s’interroger sur le malaise d’une profession prise entre la course au chiffre, les procédures pesantes et la peur de la bavure. Pour Claude Guéant, cette série de suicides est un « aboutissement de problèmes personnels », une façon d’écarter d’emblée toute réflexion sur la malaise dans la police.

En juillet dernier, une policière de Cagnes-sur-mer s’était suicidée avec son arme de service, évoquant notamment dans sa lettre (avec l’en-tête du commissariat) le poids de la course au chiffre. D’autres cas, à Coquelles, Saint-Quentin, Troyes ou Strasbourg ont été relevés cette année. Mais, pour l’heure, seul un cas de suicide dans la police, celui d’un commissaire en 2008, a été reconnu comme accident de service.

Pourtant, 2011 est loin d’être l’année noire pour la police. C’est en 1996 que les affaires de suicides dans la police ont explosé, cette année là 70 policiers se sont donnés la mort. En réponse au traumatisme, un service de soutien psychologique opérationnel a alors été créé.

Moins de suicides à France Telecom
Et la situation actuelle dans la police est pire qu’à France Télécom, dont les cas ont pourtant été très médiatisés. On a compté 30 suicides dans la police en 2010, 42 en 2009, 47 en 2008. Pour les mêmes années, on a relevé 25, 19 et 13 suicides à France Télécom. Un rapport de l’Inserm datant de 2010 a montré que le risque suicidaire état plus fort de 36% dans la police que dans le reste de la population. De 1998 à 2010, 590 policiers se sont suicidés dont 60% avec leur arme de service.


Être policier n'est donc pas une profession facile, comme on peut l'imaginer. Un rapport sur le « bilan social » de la police révélé en janvier 2011 par le Canard enchaîné montrait également les conditions de travail difficile des policiers. En 2008, 13 policiers ont été tués dont 6 sur le terrain et 4401 ont été blessés dans le cadre de leurs fonctions. Une situation qui ne risque pas de redonner le moral aux forces de l’ordre.

Face à cela, le ministère de l’Intérieur semble avoir les mêmes recettes gadgets que celui de la Justice contre les suicides de prisonniers. Si l’administration pénitentiaire pense avoir trouvé la solution miracle en distribuant des pyjamas antisuicides (qui n’empêchent pourtant pas les détenus de se pendre ), la Place Beauvau s’interroge sur la détention des armes à feu en dehors des heures de service, on agit sur le matériel plutôt que sur les humains.

Hortefeux en parlait déjà en octobre 2010
En octobre 2010, Brice Hortefeux avait mis en place un groupe de travail spécifique sur le sujet. Mais l’idée de désarmer les policiers une fois sortis du commissariat s’est heurté au fait qu’un policier pouvait être amené à intervenir 24h/24. Le problème de la sécurisation des armes au commissariat s’est également posé. En effet, enfermer les armes de tous les policiers au même endroit nécessite naturellement d’importants moyens.


Mais cette solution matérielle n’est une solution d’urgence. Au delà des risques spécifiquement liés à leur métier (tirs, coups et blessures…), les policiers sont soumis plus que dans d’autres professions aux autres risques professionnels : stress, pression de la hiérarchie, peur de la sanction... Sans parler de la baisse des moyens et des effectifs.
Pourtant, coincés entre un pouvoir qui ne les voient que comme des pions au service d’une politique de communication et une certaine gauche qui ne les voit que comme les bras armés de la répression, il reste peu de place pour les états d’âme des policiers. A croire que lorsqu’on protège la population, on mérite peu de protection.