Justice - Le gendarme contre lequel une jeune femme avait porté plainte pour violences - lors d'une intervention des forces de l'ordre au cours des fêtes de Mirepeix en 2009 - a été relaxé : le tribunal correctionnel de Pau a ainsi suivi les réquisitions soutenues par le ministère public lors de l'audience du 28 février dernier (notre édition du 1er mars). Le procureur avait alors estimé que l'intervention des gendarmes, au coeur d'une nuit de fête bien arrosée, avait été «légitime» pour éviter qu'une altercation ne dégénère. Le militaire, appartenant au peloton de surveillance et d'intervention (PSIG) de Pau, avait pour sa part expliqué, pour sa défense, qu'il n'avait pas donné de coup mais fait un geste de défense face à une personne «hystérique» (sic).
C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé : à l'issue de la procédure qu'elle avait elle-même engagée, sûre de sa bonne foi et de son bon droit,, la plaignante s'était elle aussi retrouvée à la barre des prévenus lors de l'audience correctionnelle, aux côtés de deux de ses connaissances. Et tous les trois ont été reconnus coupables d'outrages à une personne dépositaire de l'autorité publique et condamnés à 500 € d'amende... Un des deux jeunes hommes, âgé de 25 ans, était également poursuivi pour violence sur une personne dépositaire de l'autorité publique. Il a été in fine relaxé pour ces faits.
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