Police/gendarmerie : la guerre des matraques aura bien lieu !

Policiers et gendarmes protestent contre les suppressions de postes. Mais chaque corps se plaint d’être défavorisé par rapport à l’autre. Et le contexte politique n’est pas propice à l’apaisement.

La rigueur budgétaire réveille la vieille rivalité entre policiers et gendarmes. Même s'ils sont réunis dans la même maison, la gendarmerie étant passée en 2009 sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Et le climat s'est récemment tendu avec les fermetures d’escadrons de gendarmerie mobile et de casernes de CRS. Face aux mouvements des policiers, Brice Hortefeux a finalement renoncé aux fermetures de caserne prévues à Sainte-Foy-les-Lyon et Marseille. Mais il n’a rien fait sur les fermetures d’escadrons de gendarmerie mobile. L’escadron de Rennes fermera en septembre, celui de Nantes cet été. Celui d’Arras est également concerné. La Gendarmerie nationale, jointe par Marianne2, a confirmé que sept escadrons doivent fermer en tout cette année, sans en donner la liste précise. Huit escadrons avaient déjà été supprimés en 2010.

Le mouvement des CRS s'était fortement fait entendre dans les médias. Pouvant se syndiquer mais n'ayant pas le droit de grève, les CRS en colère s'étaient faits porter pâle ou avaient entamé une grève de la faim. Les protestations des gendarmes, sous statut militaire, ont cependant moins de puissance, n'ayant pas de syndicats propres et étant soumis à un strict devoir de réserve. Ce sont alors des associations de retraités ou d’épouses de gendarmes qui prennent la parole publiquement dans ce mouvement.

Et ces associations sont justement outrées par cette différence de traitement. L’Union nationale des personnes en retraite de la Gendarmerie parle d'une décision « stupéfiante » de Brice Hortefeux. « Devant la contestation des CRS, il plie sous la pression de leurs puissants syndicats alors que la gendarmerie perd ses escadrons et ses brigades dans l’indifférence la plus totale », écrit son président Henri Martinez sur le site de l'association. Face au mouvement des CRS, l’Union, avec son journal l’Essor, se dit également « surpris, choqués et indignés par la mise en scène orchestrée par les syndicats de police ».

Coupes budgétaires

Pour parer à toute tension, le général Jacques Mignaux, directeur général de la Gendarmerie, a diffusé un message vidéo mardi soir à ses troupes : « Je souhaite notamment combattre l’idée que les syndicats de police ont obtenu, en 48 heures de mobilisation, plus d’écoute que la gendarmerie ». En vain. « Nous constatons que le ministre de l’Intérieur nous a promis une égalité de traitement et on s’aperçoit que les CRS sont privilégiés », déplore Henri Martinez, joint par Marianne2.

Mais dans d’autres cas, ce sont les policiers qui se plaignent. Dans le cadre du redéploiement de la police et de la gendarmerie, de nombreuses villes, autrefois relevant de la police, vont en effet passer sous la compétence des gendarmes (et inversement ) entraînant la fermeture de commissariats. Les policiers défendant leurs emplois arguent que les gendarmes ne sont pas aptes à travailler en zone urbaine.

A Châlons-en-Champagne, la situation s’est tendue suite à une récente interview du maire UMP Bruno Bourg-Broc. Une interview donné à l’Essor, la revue de l’UNPRG. « Je ne verrais pas d'inconvénient à ce que la Gendarmerie exerce une action et une présence plus importantes dans ma commune urbaine », a-t-il déclaré. Des propos qui ont entraîné les foudres des syndicats locaux. « Les gendarmes ne sont pas habitués à une délinquance urbaine » a jugé David Ledoux de l'Unsa. « Le commissariat de police de votre ville assure la protection de vos concitoyens à toute heure du jour et de la nuit, sept jours sur sept, ce qui n'est pas le cas des brigades territoriales de gendarmerie de votre département », a renchéri Dominique Achispon, responsable du Snop (syndicat national des officiers de police).

Sarkozy préfère les flics

Même tension à Libourne dont le commissariat pourrait fermer au profit des gendarmes. « Ce sera la première ville de plus de 20 000 habitants qui sera donnée à la gendarmerie », a protesté Olivier Hourcau d’Alliance-Police Nationale. Mais il a toutefois ajouté : « Ce n'est pas une guerre gendarmerie-police (…) on se demande juste comment 32 gendarmes vont pouvoir remplacer les 67 policiers ». Henri Martinez dément lui que les gendarmes ne sont pas compétents contre la délinquance urbaine : « Les syndicats de policiers voudraient s’approprier tout le travail intéressant comme la police judiciaire et laisser aux gendarmes les vols à quatre sous ».

Et ces récentes coupes budgétaires viennent dans un contexte de tension politique plus général. « Le Président de la République a une préférence claire pour la police nationale », juge Henri Martinez. A son arrivée, à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a d'ailleurs totalement réformé le GSPR (Groupement de sécurité de la présidence de la République), groupe chargé de sa protection personnelle et auparavant composé à parité de gendarmes et de policiers. Il est désormais entièrement composé de policiers et intégré au sein du Service de protection des hautes personnalités de la Police nationale.

Ce tropisme policier du chef de l’Etat a notamment pris corps lors de la prise d’otage de la maternelle de Neuilly, où il avait tissé des liens avec les policiers du Raid. Henri Martinez rappelle également que Nicolas Sarkozy reproche aux gendarmes du GSPR de ne pas l'avoir immédiatement prévenu lorsque Jacques Chirac a eu son AVC en septembre 2005, alors qu'il était ministre de l’Intérieur. Autre symbole : Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, est un ex-patron de la police.

De même, l’affaire Jean-Hugues Matelly est représentatif de cette tension entre le chef de l'Etat et les gendarmes. Cet officier de gendarmerie, également chercheur, est un vif opposant à la politique de sécurité actuelle, notamment au sujet du rattachement de la Gendarmerie à l’Intérieur. Il a été radié des cadres de la gendarmerie en mars 2010 pour manquement au devoir de réserve par un décret du président de la République . Mais le 12 janvier, le Conseil d’Etat a annulé cette décision la jugeant « manifestement excessive » au vu de la faute commise.

Qui va manger qui ?

Mais malgré ces différents, policiers et gendarmes sont amenés de plus en plus à travailler ensemble. Des structures opérationnelles communes existent déjà : l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante ou, au niveau local, avec les Groupes d'intervention régionaux. Et les choses se sont accélérées depuis 2007. Les deux forces possèderont à terme leur fichier commun avec Ariane. Les unités d'élites sont également concernées. Au printemps dernier, l'Unité de coordination des forces d'intervention a été créée, elle est censée favoriser les relations entre le GIGN et la Force d'intervention de la police nationale (qui regroupe le Raid, frère ennemi du GIGN, les GIPN et la brigade anti-gang). Il s'agit toutefois d'une structure très souple sans lien hiérarchique avec les troupes.

Plus récemment, en septembre, Brice Hortefeux a créé la Direction de la coopération internationale, service commun de relations internationales des policiers et gendarmes, et dirigée par un policier, Emile Perez. De même, a été créé un service commun pour les systèmes informatiques des deux forces, dirigé cette fois par un gendarme, le général de brigade Bernard Pappalardo. La logique de création de ces deux services était de rationaliser les moyens des policiers et gendarmes, le tout sur fond de rigueur budgétaire. Les faits divers comptent aussi. Suite à l'affaire de Pornic, des cellules de recoupement entre policiers et gendarmes sur la délinquance sexuelle vont aussi être mises en place.

Jusqu'où ira ce rapprochement ? Peut-on craindre, au final, que la police ne mange la gendarmerie ? Fin décembre, dans la revue du SCPN, le syndicat des commissaires, Julien Sapori, lui-même commissaire divisionnaire, avait décrit ce qui lui « apparaît désormais comme évident : la fusion des deux institutions, fusion comportant de manière implicite la disparition de la gendarmerie ». L’émoi a été tel que la Direction générale de la police nationale l’a désavoué publiquement précisant que ces positions « ne sont pas partagées » par ses services.

Difficile politiquement, cette absorption poserait aussi quelques problèmes plus techniques à cause du statut des gendarmes. Ils ont en effet gardé leur rôle de police militaire sous la tutelle du ministère de la Défense. Ils peuvent agir à l’étranger et restent chargés de la garde des sites militaires sensibles. Mais cela n’empêche pas les craintes des gendarmes. Henri Martinez, président de l’UNPRG, craint que les gendarmes ne perdent un jour leur statut de militaires. Et pour lui, « si Nicolas Sarkozy est réélu, il y aura de nouvelles mesures en défaveur de la gendarmerie ». Et sûrement en défaveur de la sécurité.


Tefy Andriamanana - Marianne | Jeudi 3 Février 2011 à 18:01

http://www.marianne2.fr/Police-gendarmerie-la-guerre-des-matraques-aura-bien-lieu_a202403.html?com

Article très complet !

Pour une fois je salue bien volontiers l'action de l' UNPRG

J'imagine CRS contre Moblots : ouais , la mienne est plus grosse que la tienne ...... etc etc.......

Excelsior a écrit:

J'imagine CRS contre Moblots : ouais , la mienne est plus grosse que la tienne ...... etc etc.......

Bah moi j'imagine les moblots et les CRS chez le toubib juste avant le G 20

et l'adjudant poête

Interressant article . Bon résumé. Notre dieu à tous a toujours montré son caractére "ouvert" et "impartial".
Il est vrai que l'on dit que l'on peut percevoir une personne par ses actes et non par ses paroles.

Ma réflexion a été, aprés les 48 heures où on a vu les réactions des différents protagonistes, et surtout suite au résultat final: " Tiens s'il ne dissolve pas ces deux compagnie de CRS et bien il y aura deux voir trois escadrons de GIE qui sauteront en plus."
Je ne vous cache pas que dans ma BT d'autres se sont fait la même reflexion.
La réaction a été si rapide que je pense même que notre petit dieu a dù se dire que de mécontenter les seules personnes en qui il a confiance ce serait maladroit.

Je le plains en effet, il doit éviter de regarder les match de rugby , car quand il y a une melée il doit croire qu'on parle de lui en mal.

et l'adjudant poête

Réductions d’effectifs « insupportables », grogne chez les CRS, les gardiens de la paix et les gendarmes mobiles… Le « blues » est de mise chez les forces de l’ordre. « La politique du chiffre qui se heurte à la baisse des moyens, ça donne des résultats explosifs », préviennent les syndicats.

Rien ne va plus dans la police. Finie la lune de miel entre Nicolas Sarkozy et les forces de l’ordre. Le temps est à « la résignation », regrette Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat de police Alliance, pourtant classé à droite. « Il y a un vrai blues des policiers », assure Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité-SGP-police-FO, premier syndicat des gardiens de la paix. Preuve de ce malaise : le mouvement de grogne des CRS, face à l’annonce de la fermeture de deux compagnies. Interdits de droit de grève, les policiers se sont mis en arrêt maladie. Certains ont même entamé une grève de la faim. « Une grande première », souligne Nicolas Comte. Résultat, Brice Hortefeux recule, après intervention de Nicolas Sarkozy. Les compagnies ont la vie sauve.
Mais déjà les commissariats prennent le relais. Une dizaine de policiers a passé la nuit de mercredi à jeudi sous deux grandes tentes plantées devant leur commissariat de Montbrison, dans la Loire. Ils protestent contre sa fermeture programmée au 1er août. Une dizaine de commissariats sont concernés : Libourne, Annonay, Fourmies, Graulhet ou encore Pertuis. Le mouvement de CRS fait tâche d’huile. A Rennes, une cinquantaine de femmes de gendarmes mobiles ont manifesté. Huit escadrons ont déjà été dissous en 2010 sur tout le territoire. Sept suivront cette année.

Sarkozy: «Croyez bien que je ne vous ai pas oublié!»

Dans le viseur des syndicats de policier, la politique de la RGPP (révision générale des politiques publiques) qui vise à réaliser des économies. « Les policiers ont connu un ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui leur a permis d’avoir des moyens supplémentaires. Maintenant, ils connaissent une RGPP qui diminue considérablement les effectifs, les budgets de fonctionnement », dénonce le responsable d’Unité-SGP-police-FO. Il pointe les 4000 policiers en moins depuis 2008, et « les 1900 programmés pour 2011 ». Frédéric Lagache d’Alliance est sur la même longueur d’onde : « On aimerait que le Président annonce un gel de la RGPP ».
Le déplacement de Nicolas Sarkozy à Orléans, ce jeudi, sur le thème de la sécurité, n’est pas en mesure de rassurer les forces de l’ordre. Le chef de l'Etat a annoncé des investissements dans les équipements. Mais rien concernant les personnels. « Croyez bien que je ne vous ai pas oublié ! », a lancé l’ex-ministre de l’Intérieur. Pas sûr que ce cri du cœur recolle les morceaux.

« Il faut des résultats et on permet aux délinquants de s’en sortir »

« La politique du chiffre qui se heurte à la baisse des moyens, ça donne des résultats explosifs », prévient Nicolas Comte, « à un moment donné, je crois qu’il ne faut pas faire n’importe quoi avec le corps social de la police nationale ». Frédéric Lagache d’Alliance peste contre « des choses incompréhensibles : on dit aux policiers qu’ils travaillent bien. Et le fruit de leur travail, c’est la fermeture du commissariat ! ». Alliance dénonce aussi la politique pénale du gouvernement : « La loi pénitentiaire dit que la règle pour les individus condamnés à moins de 2 ans de prison, c’est l’aménagement de peine, et la prison, l’exception. Avec la réforme de la garde à vue, on augmente les droits de la défense et on permet aux individus de passer entre les mailles du filet. Il faut des résultats et on permet aux délinquants de s’en sortir. Mes collègues ne comprennent pas ».
Des primes ont bien été mises en place. Les forces de l’ordre ont notamment été récompensées après les manifestations sur les retraites. « Mais l’application a été à l’envers de l’esprit que le ministre avait voulu donner à ces primes. Elles ont été distribuées n’importe comment ! Certains ne l’ont pas reçue. C’est l’exemple même de l’incompréhension », dénonce le syndicaliste d’Alliance, qui demande « plus de justice dans l’attribution des primes ». Frédéric Lagache trouve bien quelques circonstances atténuantes à Nicolas Sarkozy. « Je crois foncièrement qu’il aime la police ». Manquent les preuves d’amour. « Des choses ont été faites », insiste le policier, « mais il y a le contexte économique. Et s’il revient sur la RGPP, les journalistes diront qu’il laisse de côté les autres services publics », aussi touchés par les baisses d’effectif.

Espoirs déçus

Si le discours du candidat Sarkozy de 2007 « a été extrêmement bien apprécié » dans les rangs, les forces de l’ordre sont retombées de leur nuage. Le temps du premier flic de France est loin derrière. Il laisse place à celui du désamour. « Mes collègues ont cru en son discours. Il a porté tellement d’espoir que certains ont cru qu’on allait arriver au bout. Certaines choses sont arrivées, d’autres pas du tout », reconnaît Frédéric Lagache. Aujourd'hui il attend un geste, « avant qu’on n'arrive plus à contrôler le mouvement »…

http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/sarkozy-policiers-grand-desamour-72615

Flam a écrit:

Article très complet !

Pour une fois je salue bien volontiers l'action de l' UNPRG

Il est absolument nécessaire, en effet de dresser le constat d'une mutation de cette association avec l'arrivée du nouveau patron lors de l'AG de 2010 en Espagne.

En ma qualité d'observateur auto-proclamé, je regarde ce que fait la nouvelle équipe et je peux vous indiquer que le ton a changé. Je regrette cependant qu'avant de partir l'ancien patron ait réussi à faire partir certains administrateurs trop proches de nous. Certains attribuent cela à une grande proximité de l'ancienne équipe avec la direction de la Gendarmerie.
Le nouveau patron n'a commis qu'une petite erreur que j'attribue à un péché de "jeunesse" en début d'année par un communiqué précipité lorsque les policiers ont manifesté devant un tribunal. Il était urgent de ne rien dire et il a confondu son avis personnel et l'avis de ceux qu'il représente. Bien vite il a corrigé la coquille. Donc soyons bienveillants.
J'avais résumé cela ici


Je ne suis pas membre de l'UNPRG et n'ai pas l'intention d'adhérer pour l'instant.

lafayette a écrit:

Excelsior a écrit:

J'imagine CRS contre Moblots : ouais , la mienne est plus grosse que la tienne ...... etc etc.......

Bah moi j'imagine les moblots et les CRS chez le toubib juste avant le G 20

+1

Publié le samedi 05 février 2011 à 11H00

Faut-il dans une démocratie ne jamais dire un mot plus haut que l'autre, s'interdire de réformer, de critiquer, de féliciter, de sanctionner, de s'émerveiller, de s'émouvoir, de s'insurger, de tacler ? Faut-il y être lisse, impassible, indifférent, imperméable ? Cent fois non ! N'en déplaise aux susceptibles et aux petits capricieux qui érigent autour de leurs prérogatives des fortifications pour être bien au chaud à l'abri des réalités du monde.

Après les CRS bougons qui ont multiplié les arrêts maladie bidons et les vraies fausses grèves de la faim pour qu'on ne touche pas à la géographie des compagnies et, en même temps, à leurs précieuses indemnités journalières de déplacement, voici les magistrats, courroucés par une remarque du chef de l'État, qui suspendent les audiences et se préparent à manifester. On ne parle que de manque de moyens mais on ne s'interroge pas sur le bon emploi des talents et des compétences, ce qui évite de repenser sa manière de travailler. Il y a, dans ce sursaut corporatiste, la ferme intention de dire au président de la République de se taire et de laisser tout le monde tranquille. Ce qui est aussi une curieuse appréciation de la liberté d'expression.

A cette mauvaise humeur, on préférerait une argumentation structurée avec des éléments pertinents pour porter la contradiction plutôt qu'un affichage émotif qui est le meilleur moyen de ne pas apporter de solutions. Chacun a un raisonnement qui mérite d'être écouté. Ce qui ne signifie pas qu'il sera partagé. Les postures trop démonstratives ne sont-elles pas que de l'esbroufe ? Au bal des hypocrites, le franc compagnonnage des donneurs de leçons est une parfaite comédie.

Descartes écrivait : « Bien que nous ne puissions avoir des démonstrations certaines de tout, nous devons néanmoins prendre parti, et embrasser les opinions qui nous paraissent les plus vraisemblables, touchant toutes les choses qui viennent en usage, afin que, lorsqu'il est question d'agir, nous ne soyons jamais irrésolus. Car il n'y a que la seule irrésolution qui cause les regrets et les repentirs. » C'est encore à méditer aujourd'hui.

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/bougons-et-grognons

Pertuis aura bien sa gendarmerie qui remplacera le commissariat de Police actuel.
Le projet du gouvernement avance même si les policiers n'ont pas la même lecture que le ministère, ils étaient plus d’une centaine pour s’y opposer hier en fin de journée devant la mairie de Pertuis.Le transfert devrait se faire le premier juillet prochain.
La ville aura bien une Compagnie de gendarmerie, elle ne dépendra donc pas de celle d'Apt et une Brigade de Recherche, soit au total une soixantaine de militaires contre les 49 policiers actuellement en poste à Pertuis.
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=00619ff30084873cade3807fe8135bd2&ee5a4a6ef019b2974a21c58bbcae3e50_info_mode=item&ee5a4a6ef019b2974a21c58bbcae3e50_info_index=0



Des mutations à prévoir dans le Vaucluse, alors postulez !

http://www.google.fr/url?sa=t&source=news&cd=4&ved=0CDoQqQIwAw&url=http%3A%2F%2Fblog.mondediplo.net%2F2011-02-03-Quand-l-Elysee-capitule-face-a-sa-police&ei=NRpQTZb5GJPU4gbAmvi1CQ&usg=AFQjCNHy9vVSWET2Ac-UtC-Q-TlfH8tR8A

"""""Le directeur interrégional des services pénitentiaires en charge de suivre Tony Meilhon a été débarqué. Les magistrats et forces de l’ordre ne recevront à l’inverse aucune sanction majeure. Pourtant, cette affaire révèle les failles du rapprochement entre policiers et gendarmes. """"

Le ministère de l’Intérieur a en tout cas pris au sérieux ce manque d'échange entre policiers et gendarmes. Les rapports internes n’évoquent pas explicitement cette question. Seul le rapport de l’IGPN évoque très subtilement des investigations « qui découvrent des enquêtes en cours menées par les gendarmes ». Il faut dire que le contexte politique ne favorise pas l’entente entre gendarmes et policiers.

Depuis 2009, avec le passage de la gendarmerie sous la tutelle de l’Intérieur, ils sont pourtant censés mutualiser leurs moyens. Suite à l’affaire de Pornic, le ministère a d’ailleurs prôné la création de cellules locales de recoupement sur les délinquants sexuels. Au niveau national, un « office opérationnel » avec des forces de l’ordre, magistrats, travailleurs sociaux… vient d’être lancé par les ministères de l'Intérieur et de la Justice afin de favoriser l’échange d’informations sur le sujet.

Mais le ministère oublie un point : la mise en commun des fichiers informatiques. En octobre 2006 a été lancé le fichier Ariane censé mettre en commun les fichiers Stic des policiers et Judex des gendarmes qui traitent chacun des renseignements autour des auteurs d’infractions. Durant les enquêtes Meilhon, policiers et gendarmes ont bien évidemment cherché des informations sur leurs fichiers respectifs… mais sans pouvoir recouper leurs informations. Depuis cinq ans et demi, Ariane est resté en phase de test. Il était censé être pleinement opérationnel en mai 2008

Responsabilité politique

« Tant qu’on n’aura pas de fichier commun, on aura ce genre de retard », fustige Yannick le Barre, responsable pour l'Ouest du Syndicat national des officiers de police (Snop), joint par Marianne2. « On est dans l’affichage de la mutualisation des moyens », dit-il encore. Pour lui, « c'est triste à dire, mais il faut s’appuyer sur l’exemple » de Pornic pour faire avancer les choses. Car, matériellement, policiers et gendarmes peuvent difficilement collaborer en n’utilisant pas les moyens informatiques. « On a le même code de procédure pénale mais un formalisme différent », explique le syndicaliste qui réclame aussi un « logiciel de procédure similaire » afin de traiter les plaintes.

http://www.marianne2.fr/Pornic-une-mauvaise-cooperation-police-gendarmerie_a202924.html

Pierre ou Paul c'est du pareil au même............

enfin un article qui résume tout ce que je pense, en effet, si la droite repasse en 2012, je suis sur que nous serons absorbés, par contre, si nous devenons flics a casquette, qui enverrons nous en afgha former nos camarades policiers, attention, amis de la police nationale, préparez vos cantines!!!!!!!!!

T'inquiète RUPTURE, même si la GD à quelques raisons de trembler pour son futur, la GM restera ... impossible de se passer d'elle ...