Carton jaune du jour

bonjour
Aujourd'hui, je voulais distribuer un carton jaune à certains journalistes qui montrent trop de suffisance dans leur propos
Autant je peux comprendre leur sensibilité politique, autant je ne supporte pas l'approximation et la certitude de leurs propos...
Dans l'affaire du déblocage de la raffinerie de Grandpuits, on a eu le droit à grand numéro limite propagande, alors, on va refaire histoire de remettre les compteurs à jour
Déjà, nous ne sommes pas des CRS, c'est marqué en grand sur notre dos "GENDARMERIE", pourquoi vouloir à tout prix stigmatiser nos collègues policiers ?
Dans la "charge " évoquée qui a "piétiné" de pauvres manifestants, évacués sous une pluie de flashs bienveillants (pour info, les footeux sont meilleurs simulateurs quand il s'agit de se rouler 25 fois sur le terrain) et surtout pas partisan, je voudrais la vingtaine de gendarmes mobiles non casqués (précisons le pour les puristes) qui en une simple vague de refoulement ont repoussé allègrement les 80 "pacifistes" du cordon citoyen (excepté le leader courageux qui a préféré se retirer des débats, des fois que...).
Ces gars là, vous voyez, il y en a qui sont revenus d'Afghanistan, d'un endroit qui sont de vrais théâtres d'opérations....alors, vous savez, les déclarations de guerre ou la lutte finale, ça risque de les faire sourire, par contre les traiter de forces répressives, ça j'aime moins.
oui, ces hommes là sont des héros, mes héros, des soldats de la république, surtout pas de pacotille, et quand Force doit rester à la loi, elle reste à la Loi...
Continuer à donner la parole exclusive aux gentils lutins à bonnet rouge et trompettes s'arguant des droits d'un autre temps, continuez de prendre la majorité silencieuse pour des lapins de six semaines, cela ne me dérange pas...si le peuple à couper la tête des rois, il faut se rappeler qu'il a coupé celles aussi de ceux qui les avaient poussés dans la rue...
Un peu plus de respect envers nos forces de l'ordre serait le moindre des maux car si je n'accepte pas les dérives de certains d'entre nous, j'en ai autant pour vos camarades journalistes à moitié ivres qui, brandissant avec arrogance leur carte de presse, s'arroge le droit d'être intouchable...

Bien dit et bien expliqué. Le but des journalistes veulent vendre du vent et du papier......

Mieloup , félicitations pour cette belle mise au point !!!!

Ces grévistes que l'on a vus aux infos étaient d'un ridicule rarement vu. Tant dans leurs commentaires que dans leur attitude. C'était tellement pathétique que çà en devenait risible avec une palme à décerner à "l'intellectuel" sorti sur civière qui dès ce soir ira se pocheronner au troquet du coin.

D'un autre côté, le préfet qui était à la limite de se confondre en excuse, n'était pas mal non plus. Triste pays...

juste bravo à mieloup..........

bravo bien dit c'est ce langage que j'aime dans la bouche d'un militaire ras le bol de cet intox en tout genre tant des journalistes que des syndicats

Il n'y a plus rien de sincère et d'authentique dans ce pays. Tout le monde exagère et se gave de déclarations toutes plus tapageuses les unes que les autres.
C'est comme celà camarade MIELOUP mais à qui la faute.

Mieloup, je te comprends et éprouve la même colère que toi.
Depuis ce matin, j'avais les infos de ce qui se passait là-bas. Je connais beaucoup de personnel de cette unité tout grade confondu.

Pour évacuer des grévistes avec le calot, c'est que tout devait être, "pas très violent" du tout puisqu'il s'agissait surtout de pousser et repousser les personnes présentes. Rien à voir avec les émeutes de 2005 qui étaient archi-violentes.

Bref, ces bloqueurs sont des menteurs, des manipulateurs dangereux et des simulateurs de premiers ordres. Ils pourraient effectivement jouer très facilement dans une championnat de football.
Tout ça par qu'ils ne supportent d'être réquisitionnés comme le prévoit la loi....

Il est tellement plus facile de bloquer illégalement. Ce pays marche sur la tête, si ça continue, ça risque de très mal finir...
Il ne faudra pas s'étonner de voir un automobiliste excédé foncer dans le tas....

L'information n'est qu'une marchandise plus ou moins exacte qui permet aux journalistes de vivre. Ce qui compte, ce n'est pas de dire la vérité mais de faire du temps d'antenne ou du papier. De plus le monde journalistique est souvent de gauche.

Belle manip de la part de nos camarades.
Le syndicaliste cégétiste n'est plus ce qu'il était.

Une pensée pour un EGM du sud-ouest qui se géle actuellement les c.......sur le site. et pour les 2 egm de la matinée qui repiquent la bas, cette nuit.

Une pensée également pour les GD du 77 qui ont, et donnent aussi beaucoup.

Ah, ces hordes de GM non casqués et bâton de défense au ceinturon qui ont sauvagement molesté d'héroiques cégétistes ! ! !
Et trois blessés évacués dans de grandes convulsions et filmés plein cadre !
Ces syndicalistes-là sont bien plus doués pour le cinéma et l'esbrouffe que leurs anciens, plus enclins à envoyer des boulons que des parloes.
Quant au sieur FOULARD à bonnet rouge, si prompt à pérorer sur les écrans, pas vu ! ! ! Absent le grand Schtroumpf !

En tous cas, bravo aux GM pour leur professionnalisme.

sacapuces a écrit:

avec une palme à décerner à "l'intellectuel" sorti sur civière qui dès ce soir ira se pocheronner au troquet du coin.

oui si je me souviens bien le gars sur la civière est évacué "les pieds devant" alors que normalement les "secouristes" doivent faire face au blessé (si vous me comprenez, je m'exprime peut être mal ) mais je pense que sur ce coup là le blessé était dans un état désespéré, il n'y avait pas de temps à perdre

Un véritable assaut, voir même une action commando, de la part de nos camarades sur ces pauvres manifestants. Le problème étant, que ce sont nos camarades qui ont pris un véritable risque en refoulant des manifestants sans mettre leur casque. Un coup ou un projectile aurait pu causer de graves blessures, mais prendre des risques fait partie du métier comme servire de fusible ou de défouloire aux manifestants. heureusement que force doit rester à la Loi!!!
Le travail aurait pu être fait dans le même état d'esprit et avec le minimum de rsique pour nos personnels......................c'est sur face aux journalistes être casqué, quelle agressivité. Je crois que c'est ce qu'on appel la graduation de l'intervention sauf que là mettre son casque au milieu des manifestants on aurait rigolé 5min.

Merci Mieloup

pour les amateurs de bonnes infos - direction Euronews - ou télé suisse ou télé Belge.

N'attendez pas des médias français des infos fiables - il y a un réel problème.
Probablement économique. Certains parlent de problème de formation dans les écoles de journalisme.
Bref pas demain une info documentée sur les médias Français.

En somme, je pense que l'info en France appartient à une dizaine de journalistes qui dictent leur loi au milieu. Simple, si vous êtes de leur avis, vous avancez dans le métier, si vous n'êtes pas de leur avis, vous stagnez.

Je vous invite à faire un tableau des journalistes audio visuel de notre pays dans les principaux médias.
Vous constaterez que vous retrouvez les mêmes, soit au mieux quatre ou cinq types ou femme.
Ils en tolèrent quelques uns, mais ne leur laisse qu'une rubrique en WE de cinq minutes dans le meilleur des cas.
Nous voyons quelques jeunes qui ne sont de la diversité que dans leurs origines, mais s'ils sont pas dans le moule, diversité ou pas, direction le fond de la classe. Comme quoi la diversité n'est pas si diverse que ça.

Les journalistes se plaignent de la situation des journaux, mais bien sur sans se remettre en question du pourquoi on n'achète plus leurs canards. Les journaux sont nivelés. Le discours est unique, la doctrine respectée.

En France, un bon journaliste est avant tout écologiste (enfin il avance des trucs appris vite fait sur le gaz ) il doit avoir une sensibilité de gauche et surtout doit arriver à placer le mot populiste toutes les minutes ( les plus forts, c'est les GG sur RMC dans cet exercice ), sinon, il n'a pas sa place.

Ne cherchez pas ailleurs la guerre déclarée à internet. Ils n'y ont aucun contrôle, et vous verrez qu'ils vont nous mijoter un truc pour se saisir de ce domaine.

asterix a écrit : ---

" pour les amateurs de bonnes infos - direction Euronews - ou télé suisse ou télé Belge.

N'attendez pas des médias français des infos fiables - il y a un réel problème.
Probablement économique. Certains parlent de problème de formation dans les écoles de journalisme.
Bref pas demain une info documentée sur les médias Français." ---


Quel regret, je m'y suis pris trop tard pour poster l'adresse d'un lien (infos La Sexta) au sujet des manifestations en France.
Un reporter de La Sexta, encerclé par des étudiants d'un style très particulier, très excités.
C'était le 18 ou le 19 octobre, rien à voir avec les images diffusées par les chaînes françaises.
A mon avis, il s'agissait d'étudiants-casseurs déchaînés, pas du tout le genre de mec premier de la classe qui souhaite défiler gentiment.

Ce sera pour une autre fois.

asterix a écrit:

Merci Mieloup



En France, un bon journaliste est avant tout écologiste (enfin il avance des trucs appris vite fait sur le gaz ) il doit avoir une sensibilité de gauche et surtout doit arriver à placer le mot populiste toutes les minutes ( les plus forts, c'est les GG sur RMC dans cet exercice ), sinon, il n'a pas sa place.

Il doit aussi savoir cirer les pompes de toutes les associations et autres mouvements qui se prétendent anti-racistes, il doit savoir conjuguer le verbe "stigmatiser" à tous les temps et il doit être capable, dans un temps record, de communiquer toutes les bonnes adresses de cellules psychologiques de France et de Navarre.
Le journaleux qui répond à toutes ces "qualités" est major de promo et est assuré de présenter le 20 heures. Et à en croire ce que je vois, çà se bouscule au portillon...

PS : Epreuve ultime, une vue correcte est cependant exigée, pour la lecture du prompteur. A ce sujet, comme je remarque que claire chazal tourne systématiquement la tête de 3/4, je me demande si elle n'a pas un oeil qui faiblit.

petit interlude en passant

la situation semble s'améliorer puisque nous venons de retrouver une victime grièvement piétinée par une horde de "gardes mobiles" (appellation au charme fou qui nous rappelle les belles heures de gloire d'un syndicalisme triomphant...)
son témoignage est éloquent et la question se pose...sera t'il considéré en service ou en congé maladie ?

http://www.bfmtv.com/video-infos-actualite/detail/grandpuits-un-salarie-requisitionne-temoigne-546570/

Il faut savoir que les délégués syndicaux lorsqu'ils sont sur le terrain avec ceux qu'ils ont encouragé à faire grève peuvent se mettent en journées de délégation syndicale. Ils sont alors considérés au travail sur le plan du salaire. S'ils sont blessés, cela pourra être considéré comme accident du travail et ouvrir droit à une pension.

talep a écrit:

Il faut savoir que les délégués syndicaux lorsqu'ils sont sur le terrain avec ceux qu'ils ont encouragé à faire grève peuvent se mettent en journées de délégation syndicale. Ils sont alors considérés au travail sur le plan du salaire. S'ils sont blessés, cela pourra être considéré comme accident du travail et ouvrir droit à une pension.

Tout celà dépend de la convention de l'entreprise et de l'importance du syndicat car
chaque délégué n' a droit à un certain d'heures de délégation par mois.

Transmis pour simple info

CAFOUGNETTE 02 a écrit:

talep a écrit:

Il faut savoir que les délégués syndicaux lorsqu'ils sont sur le terrain avec ceux qu'ils ont encouragé à faire grève peuvent se mettent en journées de délégation syndicale. Ils sont alors considérés au travail sur le plan du salaire. S'ils sont blessés, cela pourra être considéré comme accident du travail et ouvrir droit à une pension.

Tout celà dépend de la convention de l'entreprise et de l'importance du syndicat car
chaque délégué n' a droit à un certain d'heures de délégation par mois.

Transmis pour simple info

Un syndicat en conflit permanent avec le patronat et qui n'a qu'une seule pensée ce jour : T.P.M.G.

Et hop, un topic de plus pollué par des interventions vachement étayées

Ben Mieloup, quand on se lève à presque midi et qu'après un café on lit ta prose, çà met de bonne humeur et çà compense la nuit de m..... à passer à surveiller la raffinerie du coin pour que les camions citernes puissent aller livrer les stations, de manière à ce que les travailleurs soient libres d'aller gagner leur croûte lundi, avec leur réservoir plein. .

Christian a écrit:

Et hop, un topic de plus pollué par des interventions vachement étayées

Et, Oui le téléphone arabe. Un gars m'a dit que son frère lui a dit, que sa femme a dit, et patati et patata. Pouf! bidon et reblochon

Félicitation pour ce carton jaune.

Le problème de notre société actuelle c'est que personne ne sait rester à sa place : chacun son rôle, chacun son métier. Pour moi ce ne sont pas des journalistes mais plutôt la presse people. Ils ont un problème avec l'autorité c'est pour cela dès qu'ils peuvent ils s'acharnent sur les forces de l'ordre afin de montrer des images négatives sur ce corps d'arme.

Si le militaire doit se protéger il doit le faire pour sa vie : on s'en fiche de la caméra.
En tout cas, c'est mon point de vue, celle d'une simple civile.

Avec tout ce qui se passe en ce moment je souhaite beaucoup de courage à la gendarmerie.

Bonjour,

Tout d'abord essayons de nous poser la première question qui est:

- Qui a actuellement le pouvoir sur la presse audio visuelle et écrite?

Puis la seconde question qui est plus intéressante du fait des conséquences:
- Est-ce que les employés de cette presse sont d'accord avec ce système actuel
de diriger la presse?

Voilà

NARDO a écrit:

Blablablabla............................................. à passer à surveiller la raffinerie du coin pour que les camions citernes puissent aller livrer les stations, de manière à ce que les travailleurs soient libres d'aller gagner leur croûte lundi, avec leur réservoir plein. .

Et aux nantis de pouvoir partir en vacances……

C'est l'essentiel au fond.

CAFOUGNETTE 02 a écrit:

Bonjour,

Tout d'abord essayons de nous poser la première question qui est:

- Qui a actuellement le pouvoir sur la presse audio visuelle et écrite?

Puis la seconde question qui est plus intéressante du fait des conséquences:
- Est-ce que les employés de cette presse sont d'accord avec ce système actuel
de diriger la presse?

Voilà

Bonne question, qui manipule qui? Déjà les chaines de télévision sont sur le comandement de l'Elysée. les radios et certaines presse à papiers suivent au pas cadensé. Alors vraiment qui manipule qui? Monsieur 30% ou le peuple ?

La France a été classée 44e dans le dernier classement sur la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières (RSF). Parmi les raisons invoquées pour justifier ce piètre classement, Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF, cite les propos injurieux de la majorité présidentielle envers les journalistes, les tentatives de violation du secret des sources et… Hadopi. Nous y voilà ! La loi Hadopi censée protéger les droits des créateurs serait un frein à la presse (!!!) car elle empêcherait les jeunes puceaux de l'internet de se servir gratuitement en musiques et films, de se remplir compulsivement les cases du cerveau comme on se remplit le tube digestif à Mac-Quick (qui lui n'est pas gratuit !). Moi ce qui m'inquiète dans tout ça, c'est le degré zéro de la réflexion du secrétaire général de Reporters sans frontières. Car ce qui est grave aujourd'hui, c'est moins les freins que l'on met à la liberté de la presse en France que l'incapacité des journalistes à utiliser la liberté qu'ils ont. Ce qui est consternant, c'est cette espèce de pensée unique qui rabote tout. Combien de journalistes se sont-ils élevés contre le matraquage médiatique en faveur du oui lors du référendum de 2005 concernant le traité de Lisbonne ? Combien de journalistes remettent-ils en question la quasi unanimité qui règne sur l'engagement de la France en Afghanistan ? Combien de journalistes critiquent-ils le procès permanent que l'on fait à l'Iran et que l'on se garde bien de faire à d'autres pays pourtant pas plus respectueux des Droits de l'Homme ? Notre presse est en grande partie bêtifiante, notre presse est en grande partie moutonnière. Il n'est qu'à voir l'usage que font les journalistes de l'expression « bon élève » ou « mauvais élève de l'Europe » pour clouer au pilori un pays ! Comme si l'Europe était une classe et les pays des élèves ! La presse française souffre moins d'un manque de liberté que de la tremblante du journaliste.
BT

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/memoire-qui-flanche-la-tremblante-du-journaliste

Bonsoir,

La presse a les limites qu'elle veut bien se donner : faire de l'audience à tout prix et pour certains, flatter les puissants.

L'essentiel de l'info grand public passe aujourd'hui par la télévision. Aux heures de grande écoute, il y a d'abord un impératif, attirer les auditeurs pour garantir les recettes publicitaires. Afin de maintenir l'attention des téléspectateurs, il n'y aura donc que des messages courts et si possible "chocs", les émissions d'analyse étant reléguées à des heures très tardives.
La base de l'information, ce sont les dépêches d'agences auxquelles tous les médias sont abonnés. Pour la télévision, le journal est préparé à partir de ces dépêches, illustrées pour les plus intéressantes par quelques images du jour. Les présentateurs, qui s'affirment pour la plupart journalistes, ne sont en fait que des "lecteurs" qui n'ont fait aucun travail de fond sur l'information qu'ils vont pourtant délivrer et commenter. Il, elles, ont pris l'habitude de se mettre en scène plus que le message qu'ils sont censés délivrer, il suffit d'observer celui qui se veut débrailler, le rasage avec une serpe ou la fille assise sur la table. Où est l'info dans cette comédie ? Cette dérive est provoquée par la popularité qu'apporte l'intrusion chaque soir dans chaque famille des mêmes visages. Cette gloire éphémère se monnaye pourtant fort cher.
Voilà donc deux motifs de dérives : accrocher l'auditoire en n'hésitant pas à recourir à la polémique ou la provocation et se donner un style physique et intellectuel en "personnalisant" les commentaires sans maîtriser le sujet.

La presse nationale écrite a un peu plus de recul mais son travail de base porte sur les mêmes dépêches et il reste également la nécessité d'accrocher le lecteur. Les vautours auront tous les mêmes proies.

La presse locale présente une étonnante monotonie quelles que soient les régions. Il n'y a rien d'étonnant à cela lorsque l'on sait que les pages les plus lues sont : la rubrique nécrologique, le programme télé et le sport.
En outre, à l'échelon local, il y a partout un quasi monopole d'un grand titre, Ouest France, Midi Libre, Dauphiné Libéré, LEst républicain, etc. L'absence de concurrence amène plus de sérénité dans le traitement de l'info, mais l'essentiel disparaît au profit de l'accessoire vendeur.

Les vrais journalistes, ceux qui vont encore sur le terrain, qui cherchent et analysent sont relativement rares mais ils ont leurs propres défauts.
Journaliste, c'est un métier comme un autre pour gagner sa vie. Mais les porteurs de la carte de presse donnent plutôt l'impression d'être investis d'une mission "sacrée" et qu'à ce titre tout leur est permis. Dès lors la moindre contrariété entraînera de leur part la tentation d'exercer une basse vengeance par quelques coups de griffe ou commentaires insidieux.
Ils rêvent tous d'atteindre la gloire et d'égaler leurs grands ancêtres, Voltaire avec l'affaire Calas ou Zola avec l'affaire Dreyfus : le scoop de l'erreur judiciaire ! Ceci explique l'acharnement autour de la Vologne, l'affaire du pull-over rouge ou d'Omar Raddad.