Réforme des retraites. Quid de la pénibilité dans la Gendarmerie ?

Si j'en crois mon chef secrétaire, l'âge de départ en retraite du gendarme sera donc prochainement de 58 ans. Je m'imagine très bien vers cet âge, au sein de mon PSIG, défendre la veuve et l'orphelin, cumuler les services de nuits, multiplier les contrôles par extension du bras, distinguer la zone rouge de la zone orange de mon agresseur alors que j'ai oublié mes lunettes dans mon LCNAS...
Oh ! oui, je m'y vois déjà.

Alors quelle solution ? Retourner en brigade ? Mouais, pas sûr que mes camarades soient mieux lotis. Viser un secrétariat ? Mettre tous les gars de ma génération dans les bureaux ? Autant faire rentrer un ballon de rugby dans une bouteille de Pif, sachant qui plus est que les postes seront occupés par les "gris".

Sinon, partir avant la limite d'âge et être ainsi obligé de rogner sur sa retraite ? Aaaah !!! C'est peut-être bien cela que l'on souhaiterait en haut lieu, ce serait alors tout bénéf.

Mais là le cabot dit NON ! Et il sort son arme fatale, sa panoplie de super héros, sa bombe nucléaire de dotation, il sort son......................................




















...................... C F M G





Alors les gars, quoi de neuf ? Elle a lieu quand votre rentrée parlementaire ?

Sacapuces, n'oublie pas que tu disposes maintenent d'une arme nouvelle génération











Le PPM

Bonjour Sacapuces.

De toute façon, ce ne sont pas les gars de terrain (enfin ceux qui vont sur le terrain) qui seront sondés pour estimer la pénibilité du travail. Regardes les réservistes au dessus de la limite d'age active. Ils ne peuvent pas dire que ce soit pénible puisqu'ils continuent et c'est tant mieux pour eux.. Pour toi, dans un PSIG, tu seras évalué tous les ans sur le plan physique et si tu ne conviens plus tu seras reversé en brigade. Ce qui n'est pas déshonorant. En brigade tu seras évalué tous les ans et si tu ne conviens plus. Et ben tu ne conviens plus et pi c'est tout. Si tu ne pourras plus assumer ton service on te demandera de partir, ou on te fera partir.

bonjour...là il y a quelques chose qui ne va pas...... certains ont peur de travailler jusqu'à 58 ans ou plus....car la Gendarmerie c'est usant....alors expliquez moi pourquoi tant de réservistes remettent l'uniforme jusquà 60 balais....il y là contradiction....

bacoco a écrit:

bonjour...là il y a quelques chose qui ne va pas...... certains ont peur de travailler jusqu'à 58 ans ou plus....car la Gendarmerie c'est usant....alors expliquez moi pourquoi tant de réservistes remettent l'uniforme jusquà 60 balais....il y là contradiction....

Ben disons qu'un Active , c'est 24/24 ( ou presque ) et qu'un réserviste c'est une fois par mois a peine un peu plus , donc largement le temps de se reposer entre deux services...
quand aux réservistes de bureau ( si si il y en a plein ) je ne dirais rien.....

On ne demande pas la même dispo à un réserviste et à un active , là est la différence..... (et au rapport solde / heures de travail )

bacoco a écrit:

bonjour...là il y a quelques chose qui ne va pas...... certains ont peur de travailler jusqu'à 58 ans ou plus....car la Gendarmerie c'est usant....alors expliquez moi pourquoi tant de réservistes remettent l'uniforme jusquà 60 balais....il y là contradiction....

Parce que ils ne travaillent que quelques jours par an...... et en plus, leur gain c'est du net d'impôt. Et peut-être, c'est un formatage dont ils ne peuvent plus se passer....

bonjour...çà me fait penser à ce gendarme qui était exempté de service car ayant mal au dos il ne pouvait supporter les voyages en camions ou en véhicules...mais qui participait chaque week-end à des courses de karting....

bacoco a écrit:
bonjour...là il y a quelques chose qui ne va pas...... certains ont peur de travailler jusqu'à 58 ans ou plus....car la Gendarmerie c'est usant....alors expliquez moi pourquoi tant de réservistes remettent l'uniforme jusquà 60 balais....il y là contradiction....

Il faut savoir avant toute chose que la retraîte n'est plus indexée sur l'indice de l'active mais sur l'indice du cout de la vie. Alors vous voyez dégringolé votre pouvoir d'achat à longueur d'année......Mais enfin, ....

Ensuite la pénibilité du travail : Là c'est un peu la personnalisation de la peine. Il y a des éléments qui se donnent à 100% tout au long d'une carrière, et d'autres qui savent s'économiser.

Quant à la réserve. Celà constitue un plus. Personnellement, excusez moi de parler de moi, je ne me voyais pas en partant à 56 ans, prolonger même pour des périodes courtes jusqu'à 61 ans, me griller ou me geler sur un tour de France, me griller ou me geler sur un contrôle routier, sortir la nuit même pour quelques heures..... Même pour du fric.... Bien que je sois contre toute rémunération non imposable.

Celà n'enlève rien à mon esprit militaire et à l'idée que je me faisais de mon métier. Je ne voulais plus entendre parler de la guerre des uns et des autres. Ceux qui ont travaillé et ceux qui ont consommé un carrière comme on consomme un produit et derrière qui, il convenait de repasser tant leur travail manquait de perfection alors qu'à les écouter......

Je ne critique nullement ceux qui ont choisi de servir en réserve sélectionnée, mais comment parler de pénébilité alors que ce sera le premier argument. qu'on nous ressortira à la première occasion.

J'aurais aimé la réserve citoyenne, mais il paraît que c'est réseré à des gens de tous horizons de la société civile qui peuvent parler en bien de la gendarmerie nationale.
Alors que peut être nous les anciens, qui recevions autrefois les insignes d'un grade symbolique dans l'honorariat et la réserve, nous n'étions pas aptes à parler en bien des missions et du métirer de gendarme.

J'adhère pleinement à l'idée de cet ancien major de la cie de Romans, lequel disait : """""la Gendarmerie a du mal reconnaître les mérites de ses meilleurs élements"""""""

Ceci dit : le métier de gendarme est un très beau métier, particulièrement prenant, parfois dévastateur, parfois pénible, parfois paradoxal, mais tellement plaisant tant les gendarmes, il faut le reconnaître ont de l'humour.