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 Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly.

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MessageSujet: Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly.   Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly. Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 15 Juin 2010 - 9:45

Publié par Isabelle Voidey le 14 juin 2010

- Le devoir de réserve, l’encadrement de la liberté d’expres​sion(loi de modernisation de l’armée 2005, recommandation européenne). Mais se pose le problème de la double fonction d’officier de gendarmerie et de chercheur au cnrs, état inédit dans l’Arme. JHM avait obtenu les autorisations de sa hiérarchie. Il ne critiquait pas la Gendarmerie, mais au contraire la défendait, et encore, sans dévoiler ses aspects internes. Il a étudié, avec deux co-chercheurs du CESDIP CNRS, dont le directeur de recherches, un projet de loi sur le rapprochement police-gendarmerie. En tant que chercheur, et seulement sous ce titre, il a cosigné et publié le résultat des recherches, « dans ce temps privilégié du débat démocratique« (JHM) dans lequel on discute les projets de lois avant leur vote.
.
- Le CE Matelly est un officier intègre, loyal, et dévoué à son arme. Major de sa promotion, il dispose d’un dossier d’excellence du début à la fin, et de lettres d’éloges de ses supérieurs l’année même de sa procédure de discipline. Il a reçu quelques blâmes pour s’être inquiété déjà, de l’avenir de la Gendarmerie, et tenter de faire rattraper le retard de l’Arme sur les autres armées européenne en matière sociale et d’expression. Il a été amnistié.
.
- Il est aussi très brillant, et je le soupçonne Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly. Icon_wink d’être surdoué. Dans ce cas, je le défend comme un frère. Ca ne s’explique pas, c’est comme ça. J’avais dit « si tu te trouves face à une meute de loups, je ne te laisse pas tout seul, nous nous battrons ensemble ».
Pourtant, au début, je me suis attachée à une analyse rigoureuse, méthodique et sans complaisance, explorant même les axes les plus défavorables.
.
- La piste « cet officier veut nous montrer quelque chose » m’a conduite assez loin. J’ai enquêté sur des dossiers et articles de chercheurs, de la défense, de l’intérieur, sur le contexte économique, politique, sociétal, les lobbies, la privatisation de la sécurité, la redéfinition du risque, les nouvelles missions des armées, la place de la Gendarmerie, sa spécificité militaire, j’ai interviewé des gendarmes, l’association gendarmes et citoyens, le colonel J Bessy (ancien du GIGN), des policiers, des représentants de syndicats de police, le directeur de recherche du cesdip cnrs et des représentants de syndicats de chercheurs, le collectif Indépendance des chercheurs, recueillis les avis d’élus, de citoyens, etc…. 8 mois de travail.
.
- J’ai informé le commandant Matelly de ma démarche, et j’ai lancé dès octobre une pétition, soutenue officiellement par le collectif Indépendance des chercheurs et AGC. Tout en continuant à éplucher la question, malgré les difficultés d’accès aux informations en raison de manque d’accréditation.
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- Le commandant Matelly souhaitait un débat, je vais essayer de le lancer. Mais il fallait donner des éléments aux français pour ouvrir et élargir le débat, le sortir des clivages et des banalités, en expliquer les enjeux sous-jacents, et le placer en perspective. Le tout sans attaques personnelles contre le chef de l’Etat, dans le respect des Institutions, dont le gouvernement et la Police Nationale.
.
- J’ai déjà publié plusieurs articles de défense de la Gendarmerie et de Jean Hugues Matelly.
J’espère que mon prochain article « Feu la fusion Police -Gendarmerie » que je publie fin juin en hommage à « Feu la Gendarmerie Nationale » (ou la Gendarmerie Nationale enterrée à tord dans l »indifférence générale) ouvrira ce débat dans l’honneur. Je souhaite un débat républicain, démocratique, responsable, loyal, dans le respect, fidèle à l’image de la Gendarmerie.
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J’espère avoir réussi à suffisamment me transformer en caméléon pour analyser, ressentir et comprendre la pensée du CE Jean Hugues Matelly, et démontrer qu’il a mis en péril sa carrière par loyauté à l’Arme et devoir de vigilance sur la République. A ce titre, il mérite non seulement sa réintégration dans la Gendarmerie, mais aussi une promotion et la légion d’honneur. Par ailleurs, sur le plan strictement légal, il semble, comme s’interrogent nombre d’observateurs et le Conseil d’Etat, que la radiation soit illégale et anti-constitutionnelle de surcroit.
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Isabelle Voidey

http://osezdevenir.wordpress.com/2010/06/14/preparation-du-debat-fusion-police-gendarmerie-defense-du-ce-matelly/
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MessageSujet: Feu la fusion police - gendarmerie.   Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly. Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Jeu 17 Juin 2010 - 13:18

par Isabelle Voidey To B Com association (son site) jeudi 17 juin 2010

Feu la fusion police - gendarmerie

Précipitation et absence de débat
La gendarmerie rejoint le ministère de l’Intérieur le 1er janvier 2009, par vote en une seule lecture sur procédure d’urgence, sans que le ministre de la Défense soit représenté, le budget 2009 de la Gendarmerie ayant été voté dans la loi de finances en prenant acte de ce rattachement avant même qu’il ne soit effectif. Puis, en place Bauveau, on accélère le processus de fusion voulue par Nicolas Sarkozy. Pourquoi précipitation et absence de débat démocratique sur un sujet essentiel de la République ?

Les personnages clés dénoncent eux-mêmes les risques pour la République

Jean-Pierre Raffarin lui-même avait vivement mis en garde le Sénat en décembre 2008.

L’ancien Premier ministre indiquait être "très attaché à ce qu’il y ait deux forces de sécurité" et appelait à être "très vigilant". "Je sais que vous avez cette conviction de républicaine sur la protection de nos équilibres", a-t-il lancé à la ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, qui défendait le budget de son ministère. Dans une lettre adressée le 21 juillet 2003 au ministre Sarkosy, Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, s’insurgeait explicitement contre ce projet . "…j’ai fait part à celles-ci (NDLR les autorités du Premier Ministre) de mes observations et de mon opposition à ce projet que j’estime inacceptable", "L’évolution institutionnelle de la Gendarmerie que vous préconisez ne me semble en effet ni opportune ni justifiée", "En effet, plus on rapproche la Police et la Gendarmerie, plus on encourage les surenchères entre les deux corps, et les revendications catégorielles « en échelle de perroquet » qui conduisent à une spirale inflationniste dommageable pour les finances publiques et périlleuse pour la paix sociale". "Le maintien de la Gendarmerie au sein du ministère de la Défense est en réalité la seule garantie pérenne de son statut militaire, qui est lui-même seul en mesure de garantir l’autorité du gouvernement et la défense des institutions en situation de crise grave."

L’atout militaire de la Gendarmerie dans la réponse sécuritaire

Fonction de police et sentiment d’insécurité

Comme l’explique le colonel Espié dans sa lettre au préfet de l’Ardèche : "les gendarmes ne sont pas des policiers avec des képis". La fonction de police rejoint le sens originel d’administration de la cité, le noyau central de la fonction policière étant le monopole de la contrainte légitime, le recours, pour une société, à une force organisée pour imposer l’obéissance.

La gestion politique de la sécurité est plutôt orientée vers l’entretien d’un climat d’inquiétude à l’occasion de faits divers et vers la criminalisation, l’un des cinq processus à l’œuvre dans le sentiment d‘insécurité et la délinquance : pacification des mœurs (réduction de l’usage de la violence interpersonnelle comme issue aux litiges, stigmatisation de la violence, mutation du statut de victime, élévation du seuil de sensibilité), judiciarisation des litiges (recours accru au judiciaire en l’absence de dialogue et de lien social), compétition pour les biens de consommation (crise), ségrégation spatio-socio-économique (cités), criminalisation (de plus en plus d’articles du code pénal et du CPP, ce qui n’était pas poursuivi le devient, et durcissement des articles antérieurs).

Emeutes et violences de cités traduisent, outre les enjeux de marchés parallèles et de criminalité, une fracture sociale à la française avec la jeunesse, les forces de l’ordre, les cultures. L’organisation actuelle des forces de police en banlieues gagnerait en renseignement, connaissance du terrain, réduction de l’évitement et du sentiment d’exclusion, en développant la proximité et le contact avec la population. Mais le choix des pouvoirs publics est au repli et à la vidéo-surveillance, au mépris de la problématique liée à la croissance du séparatisme social. La concentration de personnes en situation de précarité socio-économique aggrave leur stress, leur de mal-être, et leur agressivité. Les conséquences dépassent les frontières sociales et mentales (conséquences psychologiques en termes d’identité) avec un impact dans les relations interpersonnelles mais aussi sur le représentations de son groupe, de son avenir, de sa « chance » , et sur les représentations de l’Etat et de la société de consommation.

Or la Gendarmerie, pionnière dans l’art de la police de proximité, a su développer de façon parfaitement acceptée par la population, dans la confiance et le respect mutuel, une culture très fine de dialogue constructif, de protection, de renseignement, mais dans une dimension à la fois plus globale et beaucoup plus précise et riche que le « RG ». C’est l‘héritage, dans la mémoire collective du public et la culture professionnelle de la Gendarmerie, de plusieurs siècles de vraie relation humaine, un patrimoine inestimable. Là où la police semble s’essouffler, prisonnière du cercle vicieux de la tension entre jeunes et policiers, comme l’a encore montré le documentaire « comprendre le monde » diffusé sur Arte le 08 juin 2010, la Gendarmerie ne pourrait-elle pas apporter le changement susceptible de surprendre la dynamique négative et la renverser ? Sa spécificité militaire et sa neutralité politique, ne permettraient-elles pas d’être perçue simplement une structure de la République, et non de l’Etat, active sur les mécanismes du rapport à la loi et du rapport à l’autre ?

Rôle social d’éducation à la citoyenneté des armées : cohésion et paix sociale.

Les relation entre l’appareil policier et l’Etat sont croisées avec la société, troisième pointe du triangle, dont font partie les citoyens, les élus, les médias, acteurs à part entière de l’ordre et de la sécurité.

Depuis l’abandon de la conscription, le rôle social des armées dans l’identité, l’unité, la cohésion et la paix sociales semble s’effacer, pourtant la Gendarmerie s’inscrit dans ce rôle qui participe à la construction de l’esprit citoyen et à la consolidation d’une démocratie responsable.

La nouvelle définition du risque et le rôle de la militarité de la Gendarmerie

Nouvelle donne du risque sociétal, réponse globalisée

L’évolution conjuguée d’au moins trois facteurs piliers conduit à une mutation du risque et à repenser la sécurité. La révolution de la technologie de l’information, la mondialisation, imposent un déploiement de l’intelligence économique, la surveillance de la criminalisation des crises, l‘adaptation à l‘internationalisation du terrorisme, de la criminalité et de leurs ressources. Des changements géopolitiques ont fragilisé des Etats à nos portes, et risquent de provoquer une déstabilisation économique, financière, informatique et sociale des Etats le plus solides.

L’augmentation du nombre et de l’impact des risques environnementaux, sanitaires et technologiques redéfinissent les questions de sécurité des populations.

La société française devient de plus en plus complexe et plus exposée aux risques. Elle traverse une période de transition qui fait appel à une dimension collective inédite de la résilience, cette faculté psychologique individuelle à trouver au fond de soi cette capacité de rebond pour sortir des épreuves et reconstruire. Le livre blanc de 2008 sur la défense et la sécurité intérieure confie à l’armée pour les quinze prochaines années la mission délicate et novatrice de gestion de la résilience collective, confirmant ainsi le rôle social des armées dans l’identité, la cohésion et la paix sociale. Cette résilience sera sollicitée en cas de fracture majeure en temps de paix.

Le modèle de sécurité sociétale : une protection multifocale

La notion de « sécurité globale » détermine « le niveau de prévention et de protection contre les risques de toutes natures et de tous impacts, partout et en permanence, dans les conditions qui favorisent le développement sans rupture des activités de la vie quotidienne » (d’après l’INHES, Institut des hautes études de la sécurité). La réponse implique l’ensemble des forces de la société, d’où l’apparition d’un nouveau modèle, intégrant la « sécurité globale » et mobilisant la société toute entière, y compris de la population, face à une crise, comme le modèle de « sécurité sociétale » nordique, qui s’inspire du concept de « défense totale » issu de la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. Il s’agit de garantir une capacité de réponse aux ruptures sociétales majeures en tant de paix. C’est le concept qui s’impose internationalement.

Il correspond aussi au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui se réfère aux sept composantes de la sécurité humaine : économique (revenu minimum garanti), alimentaire (accès physique et économique à la nourriture), sanitaire (absence relative de maladies et d’infections), environnementale (accès à l’eau potable, air sain et terres non dégradées), personnelle (face à la violence physique et aux menaces), communautaire (préservation de l’identité culturelle), politique (préservation et des droits humains fondamentaux). Le concept de « sécurité durable », infra étatique apparaît en 2006, combinaison de sécurité humaine, de sécurité culturelle et de régulation des crises.

Les travaux de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) soulignent la pertinence du concept de sécurité globale défini par l’Acte d’Helsinki et inclue les sept dimensions de sécurité humaine.

Dans cette architecture de sécurité nouvelle, une protection multifocale, dont l’une des sources au moins est neutre, apolitique, militaire mais au contact de la population, est indispensable.

Intelligence territoriale, criminalisation des crises financières et informatiques, sortir de crise

Depuis les années 80, la dérégulation des marchés financiers a conduit à des logiques de gestion à court terme visant le profit boursier, le système financier a décroché des règles élémentaires de prudence et plusieurs crises ont provoqué des conséquences graves et durables sur l’économie, l’emploi, la cohésion et la stabilité sociale voire politique des nations. Dans ce contexte, le tissu des pme-pmi reste le socle de la reconstruction économique et sociale, mais il est fragilisé par une exposition aux risques liés aux techniques de circulation de l’information stratégique utile et nécessaire aux acteur économiques. En effet, ce tissu économique vital est pris entre la nécessité de visibilité et d’ouverture au monde pour se développer, et la protection des données sensibles. L’intelligence territoriale de sécurité de l’information et pas uniquement de protection de données a pour finalité de favoriser la croissance, limiter les piratages et les délocalisations. La Gendarmerie, par son réseau national, ses extensions internationales, et par-dessus tout, sa totale et parfaite neutralité économique et politique militaire, est l’une des structures les mieux placées pour remplir cette mission qui rejoint d’ailleurs parfaitement la surveillance des opérations de financement du terrorisme, de la grande criminalité internationale et de la criminalisation des crises financières.

Méthode opérationnelle de plus en plus intégrée

La recherche et l’industrie ont bien compris les synergies de la gestion des crises. Ainsi, ils accordent une large place aux mécanismes transversaux, à l’analyse systémique dans la protection des réseaux (eau potable, énergie, chaîne alimentaire ou pharmaceutique…), notion de « systèmes de systèmes » dans la protection du territoire, des frontières, des côtes… Nous sommes donc très loin du projet de « policerie » unique monumental, lourd, lent, rigide, orienté contrôle social et coercition déshumanisée, réduit à l’application à la lettre de procédures sans réflexion, comme les G.A.V.* pour délits mineurs sur personnes fragiles avec fouilles à nu, donc dérive de violence psychologique frappant le citoyen ordinaire, les femmes traumatisées mais pas les caïds blindés, dressant un mur entre la population et les forces de l’ordre, brisant ainsi la proximité et la confiance indispensables à l’éducation de la population au risque et à la préparation des plans d’action et de sa résilience collective en cas de crise. Cette monstrueuse chimère à deux têtes, sans identité collective, inapte à l’évolution, risque de conduire la population à un tel degré de tension, surtout si les pouvoirs publics continuent à jouer sur les divisions et l’entretien du sentiment d’insécurité, qu’elle va ouvrir tout grand la porte aux marchands de sécurité. Ils attendent de se partager un marché colossal jeté dans un dépotoir où les lobbies et industries se disputeront les déchets en vociférant.

La police et la Gendarmerie ont été très peu étudiés par l’Histoire et la sociologie. Nous disposons de peu d’analyses sur des structures dont la complexité et le fonctionnement ne permettent pas de les comparer à des schémas existants. N’est-ce pas jouer aux apprentis sorciers que de vouloir fusionner, dans ces années d’articulation sociale particulièrement risquées, des institutions si différentes dans leurs cultures, méthodes de travail, organisation politique et administrative, perception par la population et fonction d’acteur des politiques publiques ? Ne risquons-nous pas de fabriquer le détonateur qui mettra le feu au baril de poudre sur lequel nous sommes assis ?

Alors que l’interopérabilité de la Gendarmerie et de la Police pourrait être plus que jamais valorisée et démontrer que la synergie d’émulation est davantage que la somme, fabrique une dynamique souple, synergique, mobile, rapide, inventive, et donc efficace ?

*G.A.V. : gardes à vue

Isabelle Voidey

http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/feu-la-fusion-police-gendarmerie-76998
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MessageSujet: Re: Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly.   Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly. Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Mar 13 Juil 2010 - 13:23

coucou toi sa vas ? dis moi peut tu m'expliquer c quoi l'affaire J .H Matelly j'ai pas tro compris j'ai juste compris qui l'avais juste dis la vérité sur la police nationale
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MessageSujet: Policiers et gendarmes fusionnent hors des frontières....   Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly. Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 3 Sep 2010 - 16:25

« En juin dernier, opérant depuis notre plate-forme de Dakar en liaison avec nos partenaires britanniques, nous avons saisi sur une petite île au large de la Gambie plus de deux tonnes de cocaïne entreposées dans une société de pêche appartenant à un Néerlandais et employant des Vénézuéliens. », a déclaré le ministre, Brice Hortefeux*. C’était le 31 août dernier, lors de la 20e rencontre des ASI (attachés de sécurité intérieur).

J’en vois qui froncent les sourcils : c’est qui ceux-là ?

Eh bien, les ASI sont les agents qui représentent la police et la gendarmerie auprès de l’ambassadeur du pays où ils sont en poste. Ils ont un statut diplomatique et font partie d’un réseau (unique au monde) de 250 policiers et gendarmes déployés dans 156 pays.

En évoquant cette saisie de drogue, le ministre a mis leur activité en exergue, rappelant que la sécurité commence très au-delà de nos frontières.

À ce jour, les policiers français expatriés étaient gérés par le SCTIP (service de coopération technique international de la police). Depuis trois jours, c’est fini. Et ce n’est pas sans un rien de nostalgie que certains voient disparaître ce service de police un peu particulier, créé, il y a près d’un demi-siècle, alors que la France avait entamé son processus de décolonisation. Il s’agissait à l’époque (du moins officiellement) d’aider les jeunes pays à mettre en place une force de police…
Même s’il y a des zones d’ombre dans son activité passée, comme son rôle près de la Sofremi, son bilan est nettement positif. Ainsi l’année dernière, l’U-E lui a accordé un crédit de plus de onze millions d’euros pour financer des programmes de coopération policière.

Donc policiers et gendarmes en mission à l’étranger dépendent dorénavant d’une seule entité, la DCI (Direction de la coopération internationale). Concrètement, il s’agit de la fusion du SCTIP et de la sous-direction de la coopération internationale de la gendarmerie. Ce nouveau service est dirigé par un policier, Emile Pérez** (un proche d’Alain Bauer), jusqu’ici responsable du SCTIP, avec comme adjoint le général Jean-Pierre Moulinié, qui à ce jour dirigeait la Garde Républicaine. Entre nous, et sans remettre en cause les qualités professionnelles de M. Pérez, je ne suis pas sûr que les gendarmes se réjouissent de cette articulation hiérarchique…

D’autant qu’il n’y a pas si longtemps, le SCPN (syndicat des commissaires de la police nationale) s’étonnait de la disparité dans la classification des fonctionnaires en poste à l’étranger (décret de 1967). Ainsi, un commissaire de police se retrouvait dans une catégorie inférieure à celle d’un lieutenant de gendarmerie. Avec une incidence très forte sur le montant de l’indemnité de résidence. Ce qui avait d’ailleurs entraîné le désintérêt des commissaires pour les postes d’ASI.

Aujourd’hui, on peut se demander si les gendarmes n’ont pas l’impression de rétropédaler…

Quoique placée sous l’autorité conjointe des directeurs généraux de la police et de la gendarmerie, cette direction opérationnelle va plus loin que la simple mutualisation des moyens. S’agit-il d’un premier pas vers une véritable fusion ? La question doit bouillonner sous les képis, même si les bouches restent cousues.

« La gendarmerie a du plomb dans l’aile », peut-on lire dans la revue de septembre de l’Association gendarmes et citoyens. « Les chefs se taisent par peur des sanctions. Les exécutants s’arc-boutent, attendant des jours meilleurs… »
Pour les jours meilleurs, ils ne sont pas les seuls.

http://moreas.blog.lemonde.fr/2010/09/03/policiers-et-gendarmes-fusionnent-hors-des-frontieres/
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MessageSujet: Erreur ? Ordre ? Crainte ? Censure ? : cherchez…    Préparation du débat : fusion Police-Gendarmerie, défense du CE Matelly. Diapo0b0fdf5d9e0fe11dea4d4eabc282a2c1Ven 14 Jan 2011 - 20:09

"""""""""



Isabelle Voidey, bonjour… J’ai eu la mauvaise surprise, en voulant le relire, de constater que votre article « Feu la Fusion » avait été retiré du journal en ligne LePost.fr... Tout d'abord, pourriez-vous nous en donner la date de publication... Ensuite, ne pensez-vous pas qu'il s'agit d'un acte de censure délibéré camouflé sous ce prétexte "protection de la vie publique", destiné, tout simplement, à ne plus laisser de trace sur cette opposition à cet éventuel regroupement Gendarmerie Nationale/Police Nationale ?

Cet article a été publié le 17 juin 2010 sur plusieurs plateformes dont LePost.fr. Il a été repris par le magazine de l'association Gendarmes et citoyens ainsi que celui de l'Adefdromil (association de défense des droits des militaires). Vous pourrez retrouver l'original sur mon site http://www.cap-22-reportage.infos.st/ rubrique "reportages". Personne n'a jamais manifesté d'opposition à cet article, au contraire très apprécié, jusqu'à ce que je reçoive, le 9 janvier 2011, deux jours avant l'annonce officielle de la décision du Conseil d'Etat, un avis de suppression de mon article sur Le Post, au motif hallucinant d' « atteinte à la vie privée ».http://www.lepost.fr/article/2010/06/17/2118413_feu-la-fusion-police-gendarmerie_1_0_1.html

J'ai immédiatement répondu, demandé des explications et la correction de ce qui pouvait être une erreur, bien que la coïncidence soit étrange, sans réponse. J'ai renvoyé plusieurs messages, sans réponses. J'ai fini par republier moi-même comme nouvel article, mais je crains qu'il soit à nouveau supprimé. Je suis d'autant plus étonnée que je suis plutôt modérée, apolitique, et que je ne critique pas le gouvernement sur tout, si j'ai moi aussi manifesté de l'inquiétude sur l'équilibre de la démocratie en rapport avec cette fusion, je l'ai soutenu sur d'autres points. Par ailleurs ma démarche a été plébiscitée, comme l'indique cet extrait de message parmi d'autres reçus d'un haut fonctionnaire décoré de la légion d'honneur : « je tiens à vous féliciter très sincèrement et vous remercier pour votre mobilisation. Ayant suivi, un peu, grâce à vous le dossier Matelly, je puis vous dire BRAVO pour votre méthode, votre approche humaniste, mais déterminée et la manière dont vous avez contribué à ce résultat. Vous y êtes pour beaucoup. ».
La situation avec LePost.fr est donc très préoccupante, d'autant qu'elle n'est pas un incident isolé.



Je vais aller plus loin dans ma question ! La Rédaction du Post.fr, n'a-t-elle pas décidé de retirer votre article «Feu la Fusion », tout simplement parce que le Conseil d'Etat a donné raison au Chef d'Escadron Jean-Hugues Mattelly, s'opposant, de ce fait, à son éviction de la Gendarmerie Nationale, et, désavouant, de ce fait, le Président Nicolas Sarkozy ?

Là aussi, si telle est la motivation du Post.fr, c'est inquiétant, et, cela témoignerait d'une incompréhension et d'une volonté malsaine. Car si on lit « l'affaire Matelly » que le Chef d’Escadron Jean-Hugues Matelly a publié en octobre, et si on écoute ses interventions, on remarque rapidement sa volonté de conciliation, sa volonté d'éviter la polémique, son désir de simplement rester, comme il le fait depuis le début de l'affaire et la rédaction de son article « Feu la gendarmerie », dans un esprit républicain et citoyen. Il ne s'agit pas de désavouer le Président de la République, mais simplement de rester dans le respect des principes de la République. Moi-même, j'ai toujours refusé d'attaquer l'homme et de pratiquer la violence verbale : j'essaie de relever le niveau. Jean Hugues Matelly et moi-même, nous sommes simplement inscrits dans le libre jeu du débat démocratique qui précède ou accompagne le vote des lois, et ceci dans le respect et la loyauté. Il est consternant que ce soient ces personnes, qui font honneur au pays, qui soient le plus durement sanctionnées.
Sur le fond, j'aimerais recueillir les explications du Post.fr, afin que les membres de sa Rédaction nous éclairent : Erreur ? Ordre ? Crainte ? """"""""""""

http://www.come4news.com/erreur-ordre-crainte-censure-cherchez-937096

http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=1&ved=0CDUQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.mediapart.fr%2Fclub%2Fblog%2Fdominique-dutilloy%2F150111%2Ferreur-ordre-crainte-censure-cherchez&ei=HcExTbnmJM7Fswad7Yj_CQ&usg=AFQjCNEmBI1rK3GrRaw7tS_VM_XGa8OKbQ


Dernière édition par MARSOUIN 26 le Sam 15 Jan 2011 - 18:50, édité 1 fois
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Delaviez Julie a écrit:
coucou toi sa vas ? dis moi peut tu m'expliquer c quoi l'affaire J .H Matelly j'ai pas tro compris j'ai juste compris qui l'avais juste dis la vérité sur la police nationale
Il y a un forum dédié, tout entier !!!
Bonne lecture.
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