Où en sont les relations élus ruraux/gendarmerie????

Lors de mes activités en unités territoriales de types rurales, nous avions des relations avec les élus maires des communes rurales.
Ces relations dans le cadre du service étaient généralement pilotées par le CB. Mais l'ensemble des personnels y participait.
Ces dernières années, ces contacts se faisaient de plus en plus rare et avec la naissance des COB et semblaient même être en voie de disparition.
Actuellement les CB de proximité ne seraient plus que des gestionnaires de caserne. (Mon dernier poste de CBP était bien cela).
On devrait donc penser que se sont les CCB qui font ce travail???? Mais gérer 25 maires en moyenne par canton ce n'est pas facile, alors une CoB de 3 cantons (25X3=75) avec une moyenne de 75 maires, + les autres élus, comment fait-il???? Il délègue, mais lorsqu'on voit que les CBP sont obligés de faire des services de PR pour ramener des PV quand ont ils le temps de faire ces liaisons avec les élus????
C'est ce qui se passait pour moi, qu'en est il ailleurs????
Avec la mise en place des CoB, les délais d'interventions sont plus longs, même avec une patrouille sur roues, lorsque vous êtes à 40 où 50 Km d'un évènement qui se produit dans la France profonde, il faut malgré tout faire les kilomètres pour arriver sur les lieux.
En plus des gendarmes, gradés qui voudront bien réagir sur ce sujet pour avoir un ressentir de cette situation au niveau national, si des élus sont lecteurs et veulent réagir qu'ils nous donnent leurs ressentir sur le sujet, qu'en est il de la gendarmerie rurale? Avec l'avènement des Cob n'a t on pas favorisé les zones sub urbaines, les communes rurales de type sub-urbaines, les chefs-lieu de Cob au détriment des communes rurales et des âmes qui y vivent?????
Il faut travailler utile, moderne, mais pas au seul profit des uns, la sécurité de tout citoyen à le même prix quelle que soit la localisation de ce dernier.

Enfin où est passée une de nos mission principale, la recherche du renseignement????

Vaste sujet, mais il est corolaire avec celui de la possible disparition de notre Arme dans une fusion totale avec la Police.

Notre appropriation du terrain et notre immersion dans la population seront la seule garantie de la pérennité de notre institution et nous ne pourront le faire qu'avec le concours des élus locaux.

Ton constat Provot me semble tout à fait exact.
Nous pouvons le voir tous les jours et dans notre COB, il est de plus en plus difficile de prendre ces contacts. Il arrive que lorsque nous le faisons, les gens nous regardent étonnés ; c'est un peu rentré dans les mœurs sauf pour certaines brigades qui connaissent encore très bien leurs administrés (les veinards).

+1
Je suis CBP et référent PR.
PAM au moins une fois par semaine voire plus si affinité.
Ajoutez à cela un OPJ et un gradé de permanence et voilà la semaine est bouclée.
Comment trouver le temps pour aller voir les élus ?
Résultat, je ne connais pas la moitié des maires du canton et ils ont l'air de très bien le vivre puisque je n'ai aucun retour.
Pour finir la BT sera dissoute cet été et cela ne suscite quasiment aucune réaction de la part des élus et de la population.

Au vu des premières réponses il me semble que cette facette du métier nous échappe.
Mais les élus qui semblent, je dis bien "semblent", avoir pris le parti d'accepter la chose n'en sont pas moins inquiets de voir leurs gendarmeries rurales disparaître comme la poste, les tribunaux de proximités, les hôpitaux et j'en passe. Il y va de la sécurité des citoyens, mais aussi du conseiller local en matière de droit (pénal entre autre), de l'appui dans le cadre des différents entre voisins, et les communes n'ayant plus les mêmes rentrées d'argent vont devoirs investir dans des polices municipales, voir inter-communales. Le risque c'est la dérive vers du "shérif" à la mode américaine avec tous les travers qui y sont liés.
Attendons la suite des réponses pour faire une synthèse plus pointue.

Une petite remarque malgré tout, je ne dis pas non plus qu'un CBP ne doit pas faire de la PR, mais je pense que ce n'est pas son rôle prioritaire, il doit animer les services pour que le travail soit utile et les résultats en phase avec l'activité nécessaire à déployer pour une bonne qualité de vie dans la circonscription.

De la PR, j'en fait et cela ne me dérange pas. Malgré tout, à force de nous rajouter des missions (prioritaires évidemment) comment voulez vous que l'on trouve le temps d'aller discuter avec la population.
Exemples : lutte contre l'insécurité routière (prioritaire), les VIF (grosse priorité du moment), les opérations sécurité vacances (prioritaire), les ESI (prioritaire), les stats (ultra prioritaire), est-il besoin de continuer ?
Bilan pour le moment : renseignement =zéro. Au prochain gros mouvement social, je pense qu'il va y avoir du sport pour la hiérarchie mais est-ce vraiment leur souci ???

Quand même surpris par vos réponses !!!

Vous invitez quand même vos maires à l'inspection annoncée, non ?

Sinon, j'ai des photos de groupes à votre disposition. Les collègues, le CDT de Cie et son adjoint, les Maires, les retraités, nos épouses.

Bien sûr qu'ils sont invités mais combien ne viennent plus car la BTPCL est parfois distante de près de 50 km.

Une petite remarque malgré tout, je ne dis pas non plus qu'un CBP ne doit pas faire de la PR, mais je pense que ce n'est pas son rôle prioritaire, il doit animer les services pour que le travail soit utile et les résultats en phase avec l'activité nécessaire à déployer pour une bonne qualité de vie dans la circonscription.[/quote]


faut le dire à notre CC car nos gradés doivent faire des CR en cas de manque d'implication dans la PR s'il n'atteignent pas la moyenne demandée

Pour répondre à Marco, se sont les maires du Chef lieu de la Cob qui sont invités, il n'y a plus d'IA pour les BTP, du moins pour ce que j'ai vécu, et ce n'est pas si vieux.
Même mieux, par exemple, pour la dernière IA de la COb où j'étais employé, la particularité de ma BTP était qu'elle avait en charge la moitié des ses communes sur un canton et l'autre sur le canton voisin.
Les deux cantons en questions étaient sur la même compagnie (une chance!!!) mais sur 2 COB différentes et toutes les deux chef lieu de COB.
Donc j'étais en prise avec deux conseiller généraux. Pour celui de ma COB de rattachement pas de problème le CCB en faisait son affaire et c'est bien normal, il était normalement invité, mais lorsque j'ai demandé au CCB si le conseiller X du canton voisin avait été invité, il m'a regardé avec de drôle de yeux et m'a demandé ce qu'il avait à voir dans cette IA.
Je lui ai fait part de la particularité de ma circonscription (il était affecté à la COB bien avant moi) et il en a été étonné, il venait de découvrir cette particularité. Quand aux autres maires des BTP, il n'y avait pas lieu d'aborder la question.
Tu vois qu'il y a bien des choses qui ont évolué.
De même il n'y avait plus d'heure de casernement attribué au BTP car ces heures "non productives en matière de résultat" était réservée à la BTCL car c'est là que les autorités se présentaient..... et c'est là qu'avait lieu l'IA (Inspection Annoncée) et pas question de maquiller les heures de casernement pour les BTP en heures de PR ou de SG.
Voilà la réalité du terrain, du moins lorsque j'y étais et ce n'est pas si vieux, moins d'un an......

J'ai malheureusement connu deux époques.

1/ Les Maires, artisans, entrepreneurs, agriculteurs, étaient nos amis. Pas question de les éviter car ils nous attendaient et nous servaient volontier le café.
C'était alors le moment de discuter du pays, des affaires en cours.

Il n'était pas question qu'un gendarme fasse une SG dans une commune sans prendre contact avec le maire ou un conseiller. C'était impensable, innacceptable.

2/ Et là, je vais être méchant :

L'époque des nouveaux CB, de la nouvelle génération de gendarme.

Pas le temps d'aller voir ces vieux cons de maires. Pour quoi faire et puis ils racontent toujours la même histoire. Ils nous servent le café mais la tasse n'est pas nette, etc.... On va être à la bourre.

Et puis c'est le boulot du CB, etc....

Et le maire de machin, y sert à quoi ? C'est pas vraiment une autorité.

Etc..........

Pour info : une inspection annoncée on y mettait de notre poche sans se poser de question.

Dites moi si je dis une connerie............

Les gendarmes ont encore des relations avec les élus, les commerçants, les entrepreneurs.............. ?

Si c'était le cas, ça se serait !!!!!!!!

Une petite histoire rapide: FR3 vient filmer le quotidien d'un chef lieu compagnie. Le PSIG, le TIC, la BR sont filmés entrain de pratiquer leurs activités favorites.

La BTA, qui est le centre du reportage, est vue sous tous ses angles............. et là, catastrophe, le journaliste propose de filmer une patrouille au contact d'un commerçant............

Ben le soucis, ça a été d'en trouver un prêt à la accueillir dans une rue de plus de 500 mètres où les magasins sont accolés les uns aux autres

Pour les élus, c'est manifestement pareil à beaucoup d'endroits !!!

c'est tellement vrai Marrem
chez nous des journalistes de TF1 sont passés à la BTP. Notre CB était en transe car il ne savait pas qui pourrait nous accueillir à "bras ouverts" au moment de la SG propagandiste...

Voilà bien une réalité, les élus et les notables ne nous toisent pas de haut, c'est bien nous (les gendarmes au sens large) qui les avons toisés et ce qui nous arrive aujourd'hui n'est il pas le juste retour des choses???
Alors tant qu'il est encore temps renversons la vapeur, mais se sont aux chefs (au sens large également et sur toute l'échelle) de faire montre d'exemple.
J'ai connu l'époque des cahiers de service avec les cheminées, le visuel "espace - temps", le suivi des communes et des notables, le Cr commun entre deux CB limitrophes pour les liaisons, oui c'est vrai à l'époque je trouvais cela puéril car nous étions responsables, nous savions ce que nous avions à faire et les élus et CB voisins étaient vus normalement et plus fréquemment que ne le disaient les écrits mais nous avions souvent oublié de reporter ces "liaisons".
Avec la disparition de ces visuels et du dossier circo, nous avons perdu ce suivi et nos liens. Je ne suis pas nostalgique, mais l'homme est ainsi fait, il lui faut un guide, un pense-bête, mais je dirai plus volontiers pour être en phase avec notre époque, "a check-list" avec un contrôle qui engage le pilote, mais aussi le contrôleur..... c'est une autre histoire surtout pour le contrôleur, car ce type de travail n'est pas quantifiable de façon matérielle, donc pas de possibilité de mettre une échelle pour en juger le résultat..... donc ce travail n'est pas du travail.....

Les relations élus ruraux/gendarmerie ?

Peuvent-elles s'améliorer, lorsque ça se passe comme ici, dans l'Aisne ?

http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/gendarmerie-a-temps-partiel-les-maires-ne-decolerent-pas
" Gendarmerie à temps partiel : les élus ne décolèrent pas.

Lorsque, il y a peu de temps, le capitaine M. commandant de la compagnie de gendarmerie
de Laon, avait informé les maires du canton du projet de réduction du temps d'ouverture
au public de la brigade locale, il devait bien se douter qu'une telle information n'allait pas
passer comme une lettre à La Poste.

À chaud, il a été amené, en réponse à plusieurs questions et prises de positions hostiles,
à rassurer ses interlocuteurs.
Mais ces derniers, rentrés peu convaincus dans leur mairie n'entendent pas rester inertes
face à l'évolution envisagée qui verrait la gendarmerie portes closes, six demi-journées
par semaine alors qu'elle est actuellement ouverte sept jours sur sept.

Le conseil municipal d'Anizy et le conseil communautaire de la CCVA ont déjà voté,
à l'unanimité, chacun sa motion d'opposition.
Cette motion sera mise en discussion dans les autres assemblées communales
et tout prochainement à Pinon.
Fabrice Langlet, le maire du chef-lieu de canton a été le premier à réagir en interrogeant
le préfet et en saisissant, appuyé par Daniel Counot le conseiller général, les parlementaires
du département.
« Cette réduction des plages d'accueil du public augure des mesures plus drastiques
pouvant aller jusqu'à la disparition de la brigade et l'installation du tout gendarmerie
à Coucy-le-Château, siège de la communauté de brigades. En attendant, faudra-t-il
aller à Coucy pour déposer une plainte lors des temps de fermeture d'Anizy ? »

Claude Picot, premier maire-adjoint de Pinon et vice-président de la communauté
de communes voit là, « la poursuite d'une logique de disparition programmée des
services publics de proximité qui commence par une cure d'affaiblissement.
Après La Poste, la Trésorerie, voilà la gendarmerie avec qui nous entretenons
(ou entretenions ??) des rapports continus, confiants et productifs. »

Le capitaine P., l'adjoint au commandant de compagnie, développe un autre registre
d'arguments.
« Cette mesure, qui n'est pas encore actée, est dans le strict esprit des regroupements
de brigades opérés en 2003 et dont l'une des vocations était de remettre des hommes
sur le terrain.
Un accroissement de notre opérationnalité qui ne peut pas, eu égard aux disponibilités
budgétaires actuelles, s'imaginer en appui sur des créations de postes de gendarmes. »

Belles paroles ..., et pourtant :

Ces dispositions ont été annoncées comme devant être effectives à compter
du 15 novembre prochain. "

on travaille maintenant plus dans autres les brigades de la COB que dans la notre

Les élus, ils viennent à la brigade car avec tous les services imposés et les interventions sur la COB, je n'ai "plus" le temps d'aller les voir...malheureusement

Bonsoir,
Les contacts avec les élus et la population, c'est d'abord une affaire d'individus.

Ce n'était pas pire hier qu'aujourd'hui. En 1980, dans une brigade chef-lieu de département, le commandant de brigade connaissait personnellement UN maire de sa circonscription, et pas le plus important, tous les autres uniquement sur photo dans les journaux. Il terminera sa carrière avec quelques difficultés.

Dans les années 90, avant l'application des regroupements et QL, les personnels de certaines brigades, avec une activité normale, entretenaient d'excellentes relations avec les principaux élus et peu d'évènements échappaient à leur attention alors que dans certaines brigades "chlorophylles" voisines, les rares évènements interpellaient rarement le personnel.
Il y a trois ans, j'étais en service dans un département très actif, rares étaient les élus à se plaindre des relations avec la gendarmerie.

Si les occasions de 'liaisons" sont plus rares, il y a suffisamment d'occasions au fil des jours pour prendre le temps d'un contact aussi rapide soit-il : accidents, enquêtes, contact avec la P.M., cérémonies, etc.

Il faut être conscient que le mode de vie et de comportement du personnel a changé, comme celui de la population. Il est de moins en moins dans la "culture" des individus de rechercher les contacts sauf avec les proches et les amis. Combien de personnes baissent les yeux dans la rue plutôt que de dire bonjour à l'inconnu qu'ils croisent ? La grande majorité. Beaucoup de gendarmes sont pareils, pourquoi descendre du véhicule pour discuter avec le passant ou le commerçant à proximité ?
Il m'arrive dans la rue de mon village de croiser certains gendarmes que je ne connais pas, ils paraissent surpris qu'on leur dise bonjour. Comment voulez-vous avoir envie de discuter avec eux alors ? En revanche, lorsque je me déplace la brigade mère, malgré la charge de travail, le CB et certains gendarmes n'hésitent à perdre un peu de temps pour discuter d'autre chose que les affaires en cours autour d'un café.
Alors certes, les temps ont changé, les charges de travail aussi, mais comme pour tout, des adaptations sont toujours possibles, il suffit souvent de ne pas laisser passer les occasions.

Il est facile pour certains de dire "de mon temps c'était mieux", mais avez vous formé votre relève que vous fustigez tant? Cela fonctionne pour ce sujet comme pour plein d'autres. Facile de dire aux suivants qu'ils ne savent pas faire alors qu'on a laissé "couler". Vous n'êtes pas partis de l'Arme depuis 25 ans, je vous signale.

Petite précision: la société change mais les maires changent aussi! Certains travaillent toute la semaine et plus forcément dans leur commune. Cela pose certaines difficultés pour les joindre. Au moins on apprend à connaitre les secrétaires de mairie ... ce qui n'est pas forcément désagréable.

bonjour...certaines BT ne connaissent même pas les retraités de l'arme qui sont sur leur circonscription..alors les contacts avec les élus locaux......

Citation :

bonjour...certaines BT ne connaissent même pas les retraités de l'arme qui sont sur leur circonscription..alors les contacts avec les élus locaux......

Tiens tiens, ça faisait longtemps que ce sujet n'avait pas pointé le bout de son nez ...

une petite question - relation des CB - OK -

mais au niveau des gendarmes avec les élus ?

Pour ce qui est des relations avec les élus, je peux y aller de ma petite anecdote personnelle étant donné que je suis passé du statut d'enquêteur dans une grosse boutique à celui de CB dans une petite BTP en l'espace de quelques mois.

Avant j'étais dans une BTA chargée à 26 (19 communes) et les relations avec les élus se limitaient en général à des prises de plaintes diverses. Les premières années les relations étaient un peu plus approfondies car nous prenions encore le temps d'aller les voir de temps en temps pour boire un verre. Les temps ont changés, les relations avec les élus sont devenues le domaine exclusif du CB (sauf pour prendre les plaintes bien sur), nous avions donc ordre de ne plus aller les voir d'initiative. A vos ordres, les résultats avant tout !

Maintenant je suis CB dans une BTPCL sur un COB de 90 communes. Les relations avec les élus sont différentes même s'il est quasi-impossible de les connaitre tous. Nous en évitons soigneusement certains parce qu'ils sont impossibles à vivre, d'autres sont des très bons amis de la brigade, ils passent souvent dire bonjour, boire un café ou papoter. On se rend des services mutuels parce qu'on a le temps de le faire et je ne peux qu'encourager mes gendarmes à rompre la monotonie des patrouilles (c'est plutôt calme ici) en allant les voir.

Comme je suis le dernier arrivé, je ne vais certainement pas interférer dans les excellentes relations entre mes gendarmes (dont certains sont là depuis des lustres) et les élus. J'ai beau être le CB, je suis le petit nouveau donc je ferme ma (grande) bouche. Le premier qui me dira de mettre mon grain de seul peut attendre de se faire envoyer dans les roses.

Je pense que la différence vient aussi du fait que les maires "campagnards" sont souvent des gens du cru, peut-être plus humbles dans leur comportement. Dans les zones plus urbaines, les élus sont souvent à la tête de villes-dortoirs et aspirent peut-être à des carrières plus "flamboyantes". Je ne systématise pas mais c'est la sensation que j'ai souvent eue.

Il faut quand même préciser que l'attitude des maires est souvent conditionnée à celles des gendarmes aussi, et inversement. C'est comme avec tout le monde, si t'es con avec moi, je suis con avec toi.

Les relations gendarmes/élus sont primordiales.

C'est en les connaissant que l'on peut savoir si ils peuvent nous aider (ou nous déservir) au cours d'une intervention, au fil d'une enquête, dans la recherche du renseignement au tout simplement quand on a besoin d'un coup de main ...
Pour les connaître, pas 36 solutions ...

Effectivement, c'est une question importante.

Autrefois tous les éxécutants de l'unité de gendarmerie connaissaient le maire et avaient la possibilités de discuter avec lui. l'échange d'informations se faisait plus ou moins selon. C'était une question de personne.
Le maire d'une commune rurale avait deux personnages sur lesquels il devait pouvoir compter : le percepteur et le commandant de brigade.

Et comme désormais, tout le monde fait tout, plus précisément s'occupe de tout "pour monter qu'il existe",
On voit, les ministres, les prefets, les procureurs, les commandants de groupement se déplacer sur tout et parler sans rien connaître au dossier, qu'on se demande si bientôt nous n'allons pas les voir sur les lieux d'un feu de cheminée, d'un accident matériel avec le décamètrre à la main, d'un bris de cadenas avec la malette de police technique à leur disposition.....

Alors comment quoi penser des relations des militaires de terrains avec les élus, alors que ceux ci sont persuadés par la poudre qu'on leur a jeté aux yeux, que le commandant de groupement et les autorités de tutelle (préfets,, procureurs, sauf les juges d'instruction qui ont compris depuis longue date combien le concours des enquêteurs leur était précieux), s'occupent de tout......

Il est temps de rendre l'antenne à la base.......
Et le travail sera bien fait.