A la suite des attentats en Espagne, un article du MONDE reprend le détail des interventions des associations de gardes civils espagnols ... Des militaires comme nous...
http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/08/08/des-associations-de-gardes-civils-espagnols-estiment-que-leur-securite-est-mal-assuree-contre-les-attentats-de-l-eta_1226781_3214.html#ens_id=628857
Le début de l'article :
Des associations de gardes civils espagnols estiment que leur sécurité est mal assurée contre les attentats de l'ETA
LE MONDE | 08.08.09 | 13h22 • Mis à jour le 08.08.09 | 13h22
Madrid Correspondance
près les attentats commis à Burgos, dans la nuit du 28 au 29 juillet, et sur l'île de Palma de Majorque, le 30 juillet, contre la Garde civile espagnole et qui a coûté la vie à deux agents, l'indignation n'a pas manqué. La colère non plus. L'Association unifiée de gardes civils (AUGC), majoritaire au sein de l'institution, a dénoncé, dans un communiqué publié mardi 4 août, ce qu'elle considère comme de "graves déficiences de sécurité". Elle a même menacé le gouvernement de mobilisations, sans en préciser la nature. Cette réaction a été secondée par d'autres associations de gardes civils.
Le communiqué de l'AUGC est très critique. L'association dénonce "la dotation non adéquate des gilets pare-balles, des inhibiteurs de fréquence ou de n'importe quel autre type de protection individuelle". "Nous ne voulons pas des discours supplémentaires, ni de photos lors d'enterrements solennels. La façon dont ont été réalisés les deux derniers attentats (...) serait simplement impensable contre n'importe quelle autre force de sécurité", poursuit le communiqué.
Manque de gilets pare-balles
Ces accusations ne datent pas d'hier. Le ton se fait d'autant plus polémique que la Garde civile est une des cibles privilégiées de l'ETA. Depuis cinquante ans, 206 gardes civils ont été assassinés. Avant la mort des deux jeunes agents à Palma de Majorque, le groupe s'en était pris à Juan Manuel Piñuel, le 14 mai 2008, dans la province basque d'Alava, le tuant avec une voiture piégée.
L'attentat de Burgos, lui, n'a fait aucune victime mortelle, mais il a blessé 64 personnes. L'ETA avait placé une voiture piégée tout près de la caserne de la Garde civile, devant un immeuble où résident les familles des agents.