Un gendarme blessé par balle hier soir

Un gendarme blessé par balle hier soir

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]C'est au lieu-dit « La Gueslerie », à Saint-Herblon, qu'un jeune homme a ouvert le feu hier soir sur des gendarmes. Photo Emmanuel Vautier.

Peu après 20 h, un jeune homme a semble t-il « pété les plombs » et tiré des coups de feu.
SAINT-HERBLON

C'est un père de famille de Saint-Herblon qui raconte, encore retourné, la scène de folie qui s'est déroulée hier soir, au pas de sa porte, au lieu-dit « La Gueslerie » : « J'étais en train de bosser tranquillement à la maison, j'allais donner le bain de la petite. J'ai vu une voiture de gendarmerie passer et tout à coup, j'ai entendu des coups de feu claquer. » Des riverains ont entendu « des sommations de la part des gendarmes » et des échanges de tirs. « Une bonne dizaine au total » estime un voisin.

Difficile de reconstituer le film de la soirée car des zones d'ombres demeurent. D'après les premiers éléments de l'enquête, le drame a débuté à Mésanger. Là, l'homme aurait « pété les plombs ». Armé d'un fusil, l'homme, « entre 25 et 30 ans », aurait tué un chien et un chat, puis tiré en direction de la maison de sa voisine. Il aurait ensuite annoncé son intention de se rendre au domicile de son père, à Saint-Herblon. Alertés, les gendarmes se sont mis immédiatement en route. « Quand l'homme a croisé le véhicule de gendarmerie, il a immédiatement fait feu », indiquait hier soir un militaire.

« Légitime défense »

Les militaires se sont alors repliés, en attendant des renforts. Un barrage a été mis en place plus loin. « Quand l'homme est arrivé, il a foncé délibérément sur les gendarmes et il a tiré, rapporte un témoin. Les gendarmes ont crié son prénom et lui ont demandé de ne pas faire le con. » D'après ce voisin, « le forcené s'est mis torse nu avant d'ouvrir le feu ».

« Jusqu'au dernier moment, les gendarmes ont retenu leurs tirs, expliquait hier soir un haut gradé. Un de nos hommes a été blessé à la cuisse d'une balle de 22 Long Rifle. La patrouille a répliqué en état de légitime défense. »

Alcool ou démence ?

Le forcené a été touché par deux ou trois balles de 9 mm. Blessé sérieusement, il a été transporté au centre hospitalier de Nantes par hélicoptère. On ignorait hier soir si le pronostic vital était engagé. Le gendarme touché a été hospitalisé et son état n'inspire pas d'inquiétude.

Des analyses toxicologiques vont être diligentées afin de savoir si l'homme a agi sous l'emprise de l'alcool ou d'autres substances ou s'il a été pris d'une crise de démence. Si son discernement n'était pas aboli au moment des faits, il pourrait être mis en examen pour tentative de meurtre.

Emmanuel Vautier et Yan Gauchard


source Presse Océan ici:
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Prompt rétablissement au gendarme blessé!

oui prompt rétablissement et courage à tous ceux qui étaient avec lui

Pensées pour les militaires pris sous le feu. Prompt rétablissement.

soutien au gendarme blessé, à sa famille et à ses proches

Soutien à notre camarade blessé et à ses collègues.

Chti papy a écrit:

« Jusqu'au dernier moment, les gendarmes ont retenu leurs tirs, expliquait hier soir un haut gradé.

Pfff....si les faits sont averés, pourquoi se justifier, encore se justifier, toujours se justifier ? C'était quoi le dernier moment ? l'instant où le collègue prend une balle ?

Prompt rétablissement à notre collègue.

<prompte rétablissement à notre camarade.

Bon rétablissement camarade.

Sous prétexte de crise, de pétage de plomb, d'alcool, de "stup", ça devient un peut la nouvelle mode de tirer sur les forces de l'ordre.
prompt rétablissement et courage.

Force doit rester à la loi.
Bon rétablissement à notre camarade blessé et tout mon soutien à lui et nos camarades présents dans cette histoire.

Au delà de mon soutien à mon camarade blessé, je tiens à dire toute l'admiration que j'ai pour mes camarades engagés sur cette action. Retenir le feu jusqu'à la dernière extrémité, en continuant la négociation alors qu'ils étaient sous le feu d'un forcené et que l'un d'eux était blessé, tout cela pour préserver la vie, je trouve cela exemplaire. Bravo à vous, puisse votre comportement nous servir d'exemple à tous.

Des analyses toxicologiques vont être
diligentées afin de savoir si l'homme a agi sous l'emprise de l'alcool
ou d'autres substances ou s'il a été pris d'une crise de démence. Si
son discernement n'était pas aboli au moment des faits, il pourrait
être mis en examen pour tentative de meurtre.

Je ne suis pas férue en droit, mais à lire cela, on peut comprendre que la drogue ou l'alcool, qui risquent bien évidemment d'abolir le discernement de quelqu'un, sont donc des éléments de circonstances atténuantes ?
à mes yeux ce serait plutôt des circonstances aggravantes, non ???

Tous mes voeux au gendarme blessé.

Prompt rétablissment à notre camarade, et soutien aux militaires ayant assisté à la scène...

Saint-Herblon : le forcené et le gendarme tirés d'affaire


Un petit miracle au bout du coup de folie : le "pétage de plomb" d'un jeune homme hier soir à Saint-Herblon n'a heureusement fait aucun mort. Le gendarme qu'il a blessé à la cuisse en tirant une balle de 22 Long Rifle a été pris en charge immédiatement. "La balle a été extraite, le collègue blessé va aussi bien que possible après une telle soirée" indique un enquêteur.

Touché à deux reprises par les gendarmes qui ont riposté en état de légitime défense, le forcené a été transporté par hélicoptère au CHU de Nantes. Il y a subi une opération. "Il est hors de danger."

Le coup de folie a commencé à Mésanger hier, vers 20 h (lire notre article ici). Là, le forcené a tiré des coups de feu en direction de l'habitation de sa voisine. Il a ensuite annoncé son intention de se rendre au domicile de son père à Saint-Herblon. En route, il a croisé les gendarmes et a immédiatement ouvert le feu.

L'enquête se poursuit pour comprendre les circonstances de ce pétage de plomb. Des analyses toxicologiques vont être diligentées afin de savoir si l'homme a agi sous l'emprise de l'alcool ou d'autres substances ou s'il a été pris d'une crise de démence. Si son discernement n'était pas aboli au moment des faits, il pourrait être mis en examen pour tentative de meurtre.

source Presse Ocean ici:
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villersoise a écrit:

Des analyses toxicologiques vont être
diligentées afin de savoir si l'homme a agi sous l'emprise de l'alcool
ou d'autres substances ou s'il a été pris d'une crise de démence. Si
son discernement n'était pas aboli au moment des faits, il pourrait
être mis en examen pour tentative de meurtre.

Je ne suis pas férue en droit, mais à lire cela, on peut comprendre que la drogue ou l'alcool, qui risquent bien évidemment d'abolir le discernement de quelqu'un, sont donc des éléments de circonstances atténuantes ?
à mes yeux ce serait plutôt des circonstances aggravantes, non ???

Tous mes voeux au gendarme blessé.

Merci Villersoise pour ce commentaire plein de bon sens. Oui, l'alcool et la drogue sont indiscutablement des facteurs aggravants. L'éthique qui veut que l'on considère cette "déglingue" comme circonstance atténuante est mortifère donc inacceptable.

Permettez-moi de me joindre à vous tous dans votre élan de cœur solidaire envers votre collègue blessé dans l'exercice de ses fonctions. Que cette personne reçoive mes vœux les plus chaleureux de prompt rétablissement. Une douce pensée enfin envers sa famille qui, je l'espère ardemment, retrouvera bien vite tranquillité et sérénité.

Pierre

Bon rétablissement à notre camarade blessé et tout mon soutien à lui et sa famille.

Bon rétablissement au camarade blessé, pensées à la famille.....

pmart 06 a dit:

villersoise a écrit:

Des analyses toxicologiques vont être diligentées afin de savoir si l'homme a agi sous l'emprise de l'alcool ou d'autres substances ou s'il a été pris d'une crise de démence. Si son discernement n'était pas aboli au moment des faits, il pourrait être mis en examen pour tentative de meurtre. Je ne suis pas férue en droit, mais à lire cela, on peut comprendre que la drogue ou l'alcool, qui risquent bien évidemment d'abolir le discernement de quelqu'un, sont donc des éléments de circonstances atténuantes ? à mes yeux ce serait plutôt des circonstances aggravantes, non ??? Tous mes voeux au gendarme blessé.

Merci Villersoise pour ce commentaire plein de bon sens. Oui, l'alcool et la drogue sont indiscutablement des facteurs aggravants. L'éthique qui veut que l'on considère cette "déglingue" comme circonstance atténuante est mortifère donc inacceptable.

Permettez-moi de me joindre à vous tous dans votre élan de cœur solidaire envers votre collègue blessé dans l'exercice de ses fonctions. Que cette personne reçoive mes vœux les plus chaleureux de prompt rétablissement. Une douce pensée enfin envers sa famille qui, je l'espère ardemment, retrouvera bien vite tranquillité et sérénité.

Tout d'abord, je souhaite un bon rétablissement à notre camarade, en espérant que cette blessure n'entraineras pas de conséquences pour sa santé. Une balle dans la cuisse ! A quelques centimètres je pense que cela aurait pu être dramatique.
D'autre part, je pense aussi que la reflexion de villersoise est très pertinente (comme souvent d'ailleurs). La consommation d'alcool devient parfois "une excuse", pour s'en convaincre, il suffit d'aller assister aux audiences correctionnelle ou certains avocats s'en servent comme arguments lors de leur plaidoirie.
...."Mon client était ivre, dans son état normal, il n'aurait jamais fait cela .....

Bon courage à notre camarade et à sa famille et soutien à ses collègues de l'unité.

Bon rétablissement

villersoise a écrit:

Des analyses toxicologiques vont être diligentées afin de savoir si l'homme a agi sous l'emprise de l'alcool ou d'autres substances ou s'il a été pris d'une crise de démence. Si son discernement n'était pas aboli au moment des faits, il pourrait être mis en examen pour tentative de meurtre.

Je ne suis pas férue en droit, mais à lire cela, on peut comprendre que la drogue ou l'alcool, qui risquent bien évidemment d'abolir le discernement de quelqu'un, sont donc des éléments de circonstances atténuantes ?
à mes yeux ce serait plutôt des circonstances aggravantes, non ???

Tous mes voeux au gendarme blessé.

Les circonstances atténuantes n'existent plus dans le droit français.
Il se peut que certains avocats utilisent cela comme une excuse, mais je crois que ce serait imbécile de leur part car c'est plutôt généralement considéré comme une circonstance aggravante (moralement tout au moins).
Les "excusez-moi, mais j'étais bourré...", ça ne fait pas la maille, heureusement.

Maintenant, il est normal que l'on recherche les raisons ayant poussé cet homme à agir de la sorte.
Il ne faut pas oublier que des témoins (dont des proches à lui) seront entendus et qu'il faudra dresser une portrait très précis de l'individu pour que la Justice se rende compte de qui elle a en face d'elle.

Ces analyses sont logiques. C'est le commentaire "pseudo-judiciaire" de la presse qui est plus léger à mes yeux. Drogue ou alcool ne l'empêcheront pas de comparaitre, au contraire. Quant à l'abolition du discernement, la fameuse "folie passagère", elle est un mauvais allié dans la défense.

Je finirai en souhaitant tous mes voeux de prompt rétablissement à notre collègue.

Bon rétablissement à notre camarade ..... Quant à l'état dans lequel était le délinquant au moment des faits ........ Les excuses sont faites pour s'en servir mais dans tous les cas il ne fait pas perdre de vue quelles sont les vraies victimes.

Un prompt rétablissement à notre camarade

Une pensée pour nos collègues et un bon rétablissement à notre camarade blessé :salut:

Une pensée pour notre camarade et un bon rétablissement, une pensée pour les autres également.

sacapuces a écrit:

Chti papy a écrit:

« Jusqu'au dernier moment, les gendarmes ont retenu leurs tirs, expliquait hier soir un haut gradé.

Pfff....si les faits sont averés, pourquoi se justifier, encore se justifier, toujours se justifier ? C'était quoi le dernier moment ? l'instant où le collègue prend une balle ? ...

Ah non, ça c'est pas le dernier moment ! C'est l'avant dernier !

Ben quoi ? ? c'est normal d'attendre le dernier moment. Au moins, quand t'es touché le premier, t'es tranquille, après. Et pis, t'es payé pour çà, non ?

Ah flûte ! J'ai dit encore une c...ie ? ?

Courage au camarade blessé et tous mes voeux de rétablissement intégral !

Citation :

Ben quoi ? ? c'est normal d'attendre le dernier moment

Ca s'appelle le respect de la vie...

chris227 a écrit:

Citation :

Ben quoi ? ? c'est normal d'attendre le dernier moment

Ca s'appelle le respect de la vie...

C'est beau.

une grande pensée à notre camarade, cela dit très bonne réaction de tous

chris227 a écrit:

Citation :

Ben quoi ? ? c'est normal d'attendre le dernier moment

Ca s'appelle le respect de la vie...

parce que dans ce cas là l'autre cassos pochtron il respecte celle des gendarmes ?

On croit rêver....