Bonjour,
Suite à l'affaire des 2 % d'augmentation de l'I.S.S.P. moyennant une augmentation de travail, je suis extrêmement sceptique -- pour ne pas dire pessismite -- quant à l'avenir...
Au nom de la parité -- mais également pour soulager les finances publiques... --, je pense que nous allons droit vers le paiement d'un loyer du L.C.N.A.S.
Bien sûr, il ne s'agira pas de payer la totalité de ce loyer, faute de quoi la notion de disponibilité disparaîtrait avec le L.C.N.A.S.
Mais il s'agira d'en payer une partie. Laquelle ? Celle qui porte sur nos jours de repos et de permission.
Rappelez-vous ce changement lexical sur votre D.S.I.F. : "logé gratuitement" en lieu et place de "logé par nécessité de service".
Rappelez-vous...
Les syndicats de Police ne manqueront pas de s'interroger sur les raisons pour lesquelles un gendarme est hébergé gratuitement lorsqu'il ne travaille pas ou sur les raisons pour lesquelles l'Etat doit financer un logement inoccupé par un gendarme qui est parti en permission.
Et au nom de la parité, les gendarmes seront contraints de payer un "loyer symbolique" correspondant aux jours non travaillés (repos + permission). Au nom de la parité. Et pour les besoins aussi des finances publiques...
"Oui, mais le gendarme est militaire", me diront certains, "et parce qu'il est militaire celui-ci est susceptible d'être rappelé à tous moments". Certes... mais qu'en est-il dans la pratique ? Qui a dû quitter précipitamment son lieu de vacances pour regagner son unité et revêtir son uniforme, et combien de fois cela est-il arrivé ?
A tort ou à raison, je pense que nous allons droit vers le paiement, à court ou moyen terme, d'un loyer de notre logement.