Tribunal. Le gendarme avait été traîné sur 80 mètres

Tribunal. Le gendarme avait été traîné sur 80 mètres

Deux ans de prison pour le fuyard de Mauzac, comdamné hier.



« J'ai paniqué, je ne l'ai pas entendu crier ni frapper sur la voiture… », assure dans son box, ce jeune garçon de 24 ans, Sofiane Aroubi. Comment pouvait-il rester sourd aux cris du gendarme Jean-Pierre Ducos accroché à sa voiture en fuite et traîné sur 83 mètres en se tordant de douleur ? Poursuivi pour violences volontaires, le prévenu n'a qu'une seule réponse : « Je ne l'ai pas vu. » Hier, le tribunal correctionnel s'est penché sur les circonstances d'un drame qui aurait pu coûter la vie à ce gendarme de la brigade de Saint-Sulpice-sur-Lèze, au Sud de Muret.

Le 22 novembre 2007, à Mauzac, une Renault Laguna est aperçue par un témoin après un cambriolage dans le secteur. Deux gendarmes arrivent sur un chemin et repèrent la voiture suspecte. Le gendarme Ducos sort de son véhicule tout comme sa collègue. Au volant de la Renault, le jeune conducteur est soupçonné d'un cambriolage. Le gendarme contourne la voiture du suspect et se positionne à l'avant gauche du véhicule, arme à la main. Les sommations tombent. « J'ai vu qu'il faisait ok, j'ai cru qu'il allait se rendre, a indiqué hier la victime. Après, je me souviens de rien. »
course-poursuite

Le conducteur a enclenché la marche arrière puis la première. Tout sauf un démarrage en trombe. Il percute le gendarme qui se retrouve dos à terre, accroché à l'avant de la voiture en fuite et traîné dans cette position sur plus de 80 mètres. Il a fallu un coup de volant du conducteur pour que la victime se libère. S'ensuit une course-poursuite de 30 km avant que le fuyard ne soit interpellé. Jambe fracturée, luxation de la cheville, dos brûlé par des lésions de râpage : le gendarme est en état de choc. Depuis ce drame, il a subi trois greffes et a séjourné à deux reprises dans un centre spécialisé pour grands brûlés. Il n'a toujours pas repris son service. « En 20 ans de carrière, il n'avait jamais sorti son arme », a rappelé son avocate Me France Charruyer. La défense, représentée par Mes Collomb et Parra-Bruguière, a contesté jusqu'au bout le caractère intentionnel de ces violences. « Il a paniqué, il n'a pas entendu les tirs du premier gendarme. Il n'a pas foncé sur le militaire. » Sofiane Aroubi a été condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis. Le procureur Francis Boyer avait requis une peine minimale de quatre ans.

source La Dépêche ici:
http://www.ladepeche.fr/article/2009/04/16/592895-Tribunal-Le-gendarme-avait-ete-traine-sur-80-metres.html

Je souhaite également tous mes voeux de rétablissement au gendarme Ducos....

Nos voeux de rétablissement à notre camarade.......Bon courage......

Deux ans fermes, c'est vraiment pas cher payé.

Ca c'est passé le 22 novembre 2007. S'il a été incarcéré à l'issue, dans 07 mois il est remis en liberté.

Alors que dans 07 mois notre camarade n'aura peut être pas repris le service.

2 ans pour ces faits ??? Décidément, notre justice est bien trop sévère. J'vous le dis, si çà continue comme çà, bientôt on mettra les criminels en prison. Aucune humanité ces magistrats...

Prompt rétablissement à notre collègue.

Soldat Louis (Marco) a écrit:

Ca c'est passé le 22 novembre 2007. S'il a été incarcéré à l'issue, dans 07 mois il est remis en liberté.

7 mois, c'est sans compter ces de remises de peines

Et effectivement, deux ans, c'est pas cher payé !!!!!

Bon courage à notre ami et à sa famille pour la suite.

2 ans ce n'est pas grand chose au vu du traumatisme subis par notre camarade!!!!!!!!

Souhaitons lui un bon rétablissement!!!!!!!!

Pour les remises de peines, voir les explications là :

http://users.etu.info.unicaen.fr/~acrochet/prison/prison.pdf

J'espère pour lui que ce pauvre conducteur n'a pas non plus été poursuivi pour le cambri, ça ferait trop !

Je ne comprends pas qu'il n'ait pas porté plainte contre ce gendarme qui a outrageusement profité de son uniforme pour lui faire peur et qui de plus, a du occasionner des dégâts sur sa voiture en s'y accrochant ! !

Ne peut-il pas bénéficier, ce pauvre enfant, d'un soutien psychologique qui l'aidera à surmonter la dure épreuve qu'il a subie, sans compter le traumatisme de se retrouver en maison d'arrêt ?

Ah il n'y a pas de justice ! 2 ans ? ? ! ! ! Mais vous imaginez cette sévérité ? ? C'est scandaleux pour ce pauvre petit ! ! Aucune asso ne peut donc prendre sa défense ? ? tst tst tst , c'est plus comme avant moi, je vous le dis, ça baisse trop vite les bras.

Organisons donc une collecte pour que ce brave repenti qui aura purgé sa peine dans quelques jours, puisse équiper son VL de telle manière que plus jamais un membre des forces de l'ordre ne puisse détériorer sa voiture. C'est le minimum, non ? ?



Courage à toi Ducos, tu en auras besoin. Tous mes voeux de prompt rétablissement.

Merci de nous avoir donné des nouvelles et infos sur les suites données à ce tragique événement.

Pour mémoire, G&C s'était fortement associé à l'élan de solidarité et de soutien à l'intention de notre camarade.

Au-delà d'une dotation financière prise sur le bénéfice de la première opération stylos, les nombreux messages de soutiens de tous les inscrits avaient régulièrement été transmis à Jean-Pierre, notamment par l'intermédiaire de son CB qui l'a soutenu tout au long de son calvaire. Je vous relatais tout ceci dans divers posts (voir ci-dessous).


Pour se rafraîchir un peu la mémoire :

Où adresser vos messages de soutien

De bonnes nouvelles du Gendarme DUCOS

Témoignage de notre camarade.

Nous n'oublions pas ceux qui souffrent dans leur chair, au profit de la sécurité de leur concitoyens.

Chti papy a écrit:

Tribunal. Le gendarme avait été traîné sur 80 mètres
Deux ans de prison pour le fuyard de Mauzac, comdamné hier.

« J'ai paniqué, je ne l'ai pas entendu crier ni frapper sur la voiture… », assure dans son box, ce jeune garçon de 24 ans, Sofiane Aroubi. Comment pouvait-il rester sourd aux cris du gendarme Jean-Pierre Ducos accroché à sa voiture en fuite et traîné sur 83 mètres en se tordant de douleur ?
Poursuivi pour violences volontaires, le prévenu n'a qu'une seule réponse : « Je ne l'ai pas vu. »
Hier, le tribunal correctionnel s'est penché sur les circonstances d'un drame qui aurait pu coûter la vie à ce gendarme de la brigade de Saint-Sulpice-sur-Lèze, au Sud de Muret.

Le 22 novembre 2007, à Mauzac, une Renault Laguna est aperçue par un témoin après un cambriolage dans le secteur. Deux gendarmes arrivent sur un chemin et repèrent la voiture suspecte. Le gendarme Ducos sort de son véhicule tout comme sa collègue. Au volant de la Renault, le jeune conducteur est soupçonné d'un cambriolage. Le gendarme contourne la voiture du suspect et se positionne à l'avant gauche du véhicule, arme à la main. Les sommations tombent. « J'ai vu qu'il faisait ok, j'ai cru qu'il allait se rendre, a indiqué hier la victime. Après, je me souviens de rien. »
course-poursuite

Le conducteur a enclenché la marche arrière puis la première. Tout sauf un démarrage en trombe. Il percute le gendarme qui se retrouve dos à terre, accroché à l'avant de la voiture en fuite et traîné dans cette position sur plus de 80 mètres.
Il a fallu un coup de volant du conducteur pour que la victime se libère. S'ensuit une course-poursuite de 30 km avant que le fuyard ne soit interpellé.
Jambe fracturée, luxation de la cheville, dos brûlé par des lésions de râpage : le gendarme est en état de choc. Depuis ce drame, il a subi trois greffes et a séjourné à deux reprises dans un centre spécialisé pour grands brûlés. Il n'a toujours pas repris son service. « En 20 ans de carrière, il n'avait jamais sorti son arme », a rappelé son avocate Me France Charruyer. La défense, représentée par Mes Collomb et Parra-Bruguière, a contesté jusqu'au bout le caractère intentionnel de ces violences. « Il a paniqué, il n'a pas entendu les tirs du premier gendarme. Il n'a pas foncé sur le militaire. »
Sofiane Aroubi a été condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis. Le procureur Francis Boyer avait requis une peine minimale de quatre ans.

source La Dépêche ici:
http://www.ladepeche.fr/article/2009/04/16/592895-Tribunal-Le-gendarme-avait-ete-traine-sur-80-metres.html

Je sais qu'il ne faut pas commenter les décisions de justice ...
Au fait, quelle peine encourt-on si l'on critique une telle décision et dans ce cas, peut-on bénéficier d'un sursis ?

Dans l'affaire relatée ci-dessus, j'ai noté que la peine prononcée était de 4 ans de prison dont 2 avec sursis.
Je suppose donc, compte tenu de mon inculture pénale, que le prévenu a bénéficié de circonstances atténuantes.
Si j'ai bien lu l'article de presse, le prévenu dit qu'il n'a pas vu le gendarme, positionné à l'avant gauche du véhicule (donc juste devant le conducteur mis en cause), qu'il ne l'a pas entendu crier, ni frapper sur la voiture, alors qu'il était traîné sur 83 mètres ...
Mais pourquoi ce pauvre garçon (le prévenu), aux perceptions tellement affaiblies qu'il en ferait pitié, pourquoi a-t-il paniqué et s'est-il lancé dans une longue fuite de 30 km ? Je ne comprends plus du tout !

A moins que la panique d'un prévenu un peu émotif (!?) ne soit une circonstance atténuante en sa faveur, de même qu'une myopie et une surdité présumées ?

Je renouvelle au gendarme Jean-Pierre Ducos mes meilleurs voeux de rétablissement.
Bon courage à toi et à ta famille.

4 ans dont 2 avec surcis bon ben ça change pas ! les frais passés et à venir? les préjudices moraux et autres ? Je ne voit pas ou est la justice mais ne nous a elle pas habitués ? Tout ce que je souhaite c'est que ce gendarme puisse un jour se remettre de tels actes qui à mon avis "eux" ne sont pas là que pour 2 ou quatre ans ! Je lui adresse mes profonds respects !

c'est pas cher payé et ca fout effectivement les boules ...

Courage......

Tout d'abord je souhaite un bon rétablissement à notre camarade. Sinon, doit-on faire une manif en solidarité de notre camarade blessé et en profiter pour tout casser ? Ah non, ça ne marche pas comme ça? Ben zut alors, c'est pourtant ce qui se passe chaque fois lorsqu'un jeune se blesse en voulant s'échapper aux forces de l'ordre après avoir commis un délit (ou des délits).

le plus déplorable, c'est que tu as raison, criquetus.

Ce n'est pas spécialement la meilleure attitude, mais c'est bien celle que l'on voit quand les rôles sont inversés.

2 ans de prison pour ca ...

Après on s'étonne que les forces de l'ordre ne soit plus respectées