Draguignan : reconstitution

Extrait:

Une deuxième reconstitution s'est déroulée hier matin à la compagnie de gendarmerie de Draguignan, pour tenter de cerner les circonstances de la mort de Joseph « José » Guerdner, un gitan de 27 ans vivant dans un campement de Brignoles. Il avait été abattu par un gendarme la nuit du 23 mai 2008, alors qu'il venait de s'évader de la gendarmerie, où il se trouvait en garde à vue dans une affaire de vol à main armée.


Je vous invite a lire l'article en entier


source : http://www.varmatin.com/ra/var/153567/draguignan-reconstitution-au-chrono-de-l-evasion-mortelle

Citation :

Avis contraires

« Cette reconstitution a démontré que José Guerdner a facilement pu sauter par la fenêtre, a indiqué Me Lionel Escoffier pour la défense du gendarme. Mon client a répété ses gestes et les cris qu'il avait lancés, " Evasion ", puis " Halte gendarmerie ", tout en courant. Les sommations ont bien été faites, il était dans les conditions requises pour l'ouverture du feu.

« Le reste n'est que pure supputation. Le gendarme n'avait pas à courir après un homme qui s'enfuyait d'une enceinte militaire où il était en garde à vue. »

« Cette reconstitution a été cardinale pour la manifestation de la vérité, ont également déclaré Mes Régine Ciccolini et Jean-Claude Guidicelli, avocats des parties civiles. Elle a montré l'absence de sommations. Elle a aussi montré qu'il y avait d'autres alternatives aux coups de feu mortels. »

Douze secondes pour rattraper le fuyard

Le juge d'instruction, Mme Pascale Cina, aurait ainsi demandé au gendarme s'il n'avait pas eu d'autre possibilité pour interpeller le fugitif. Un chronométrage a été réalisé, pour évaluer le temps qu'aurait mis le militaire pour dévaler l'escalier et interpeller, dans la cour, José Guerdner entravé. « Ce chronométrage est essentiel. Il fallait douze secondes pour arrêter le fugitif, qui ne représentait pas un danger. Il n'y avait aucune nécessité de tirer. »

Les avocats de la famille Guerdner se sont par ailleurs déclarés sceptiques quant à la thèse du saut par la fenêtre. « La victime n'avait aucune lésion aux membres inférieurs. Rien ne permet de confirmer qu'elle ait pu prendre le risque de se jeter de presque deux étages. La vérité nous est peut-être confisquée. »

Au terme de cette reconstitution, la contradiction reste donc totale entre les deux parties.

S'il vouliat rester en vie, il n'vait pas besoin de se barrer. Y'en a marre des gens qui cherchent toujours des excuses bidons à des multi récidivistes.

On est de tout coeur avec notre camarade

Juste pour rire ( même si ça fait rire que moi)

Le plastron c'était un autre manouche ?

reconstitution a balles réelles ?

non je rigole

quoique ?

Courage à notre camarade dans la panade

hélas encore de dur moment ces reconstitutions
courage à notre collègue

Et pendant les 12 secondes, qu'est-ce qu'il faisait notre fuyard qui avait sauté par la fenêtre ? Il attendait peut-être sagement en bas ?
Force reste à la Loi. Point barre.

Courage à notre camarade.
Hélas, le parcours d'obstacle n'est pas fini.

Courage à notre camarade et soutien sans faille.

Autres interrogations:
-De combien de temps disposait notre gendarme pour prendre sa décision?
-Combien de temps aurai mis sa hiérarchie, en toute bonne foi, pour lui demander des comptes sur une éventuelle évasion?
-Combien de temps aurai-t-on mis pour reconnaître que, peut-être..., tout n'avait pas mis en oeuvre pour lui permettre de mener sa garde à vue dans de bonnes conditions?

Sans idée de polémique, il est tellement plus facile de critiquer une décision lourde de conséquences à posteriori...
Si c'est notre lot, de s'expliquer à posteriori, on est tout de même en droit d'espérer un soutien hiérarchique fort à priori.

plus facile de travailler à charge qu'à décharge !!!
quand ça sent le brûlé y'a plus personne pour nous soutenir...
courage à toi camarade

Le délinquant est mort .......donc extinction des poursuites

Soutien à notre camarade en espérant que notre arme ne le lache pas.

12 secondes çà peut paraitre peu. Mais 12 secondes sur un manouche qui a le feu au c.. c'est 100 mètres de retard. En campagne, c'est jouable mais en ville ?

le ché a écrit:

plus facile de travailler à charge qu'à décharge !!!
quand ça sent le brûlé y'a plus personne pour nous soutenir...
courage à toi camarade

Certes...La vrai cohésion dont nous sommes capables a toutefois permis de mettre l'Ex-innommable dans un hélico pour venir éteindre l'incendie.

Il restera peut-être des choses à faire concernant notre camarade.